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L’emploi du temps des professeurs

Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 46, décembre 1962, p. 6-8


« Etre professeur c’est un métier agréable. Evidemment on ne gagne pas beaucoup, mais on a du temps. On sort du travail à l’heure du goûter, on a des vacances, des jeudis, des demi-journées chez soi, des récréations, des horaires hebdomadaires de 18 ou de 14 heures. »

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Mohamed Saïl : En Algérie. Le cynisme des administrateurs

Article de Mohamed Saïl paru dans L’Eveil social, n° 20, août 1933


Par lâcheté, l’être humain prend souvent son mal en patience. Opprimé, il se résigne et, par « instinct de conservation », se retient pour ne pas cracher son dégoût à la face de ses dirigeants. Mais, lorsqu’il se découvre victime d’une criante injustice, lorsqu’il voit ses droits systématiquement abolis les uns après les autres, il commence à envisager la révolte salvatrice qui pourrait rétablir l’intégralité de son droit.

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De la précarité en milieu universitaire

Mon dernier article intitulé « De la précarité en milieu universitaire » vient de paraître dans La Révolution prolétarienne, n° 802 ( septembre 2018), p. 5-7.

En voici les premières lignes :

« Le trimestriel Frustration – partenaire du « nouveau média télévisuel engagé » Le Média, proche de la France insoumise – a évoqué la question de la précarité des enseignants de l’université. S’adressant aux étudiants, le magazine annonce : « Une grande partie de vos enseignants sont des doctorants qui galèrent sur leur thèse et enchaînent des CDD d’un an ou des vacations (souvent payées une fois tous les six mois) ».

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Jean-Paul Finidori : Lettre d’Alger

Lettre de Jean-Paul Finidori parue dans La Révolution prolétarienne, n° 103, mars 1956, p. 3.

 

 

 

Dans les trois semaines que je viens de vivre ici, j’ai eu l’occasion de me rendre compte qu’un choc terrible – entre les deux communautés : arabe et européenne – est inévitable.

 

L’insécurité est totale dans l’intérieur du pays. A quand le tour des villes, même côtières ? La pression des « rebelles » est si forte que les Européens seront obligés de se battre, s’ils ne veulent pas être jetés à la mer. Or les Européens, enracinés en Algérie depuis bien plus longtemps qu’en Tunisie et au Maroc, considèrent que l’Algérie est leur chose, sans aucune réserve. Ils se battront résolument, car le privilège n’exclut pas le courage. Quant à celui des Arabes, on le connaît ; il n’est pas inférieur.