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Antoine Antignac : La calomnie

Article d’Antoine Antignac paru dans Le Libertaire, 10e année, 4e série, n° 20, 19 mars 1904, p. 2


La calomnie est une arme lourdement maniée par les uns, finement par les autres. Elle tranche les réputations, fauche les caractères, trouble la sérénité ou le repos des personnes sur lesquelles elle s’abat avec perfidie. Ses ravages sont considérables, parce qu’il est souvent difficile de les prévenir ou que, parfois, on les ignore.

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Benjamin Péret : On ne guérit pas la peste en propageant le choléra

Article de Benjamin Péret paru dans Combat, le 30 mars 1950, p. 1 et 6

Source : Le Maitron

CHACUN de nous garde présent à l’esprit des noms d’individus qui, un beau jour, se sont éveillés « pensant » le contraire de ce qu’ils proclamaient la veille en se mettant au lit. Un tel comportement entraîne à juste titre le mépris des trahis et la suspicion provisoire des bénéficiaires de la trahison, si bénéfice il y a, obligeant le traître à multiplier le nombre et la qualité des preuves de sa brusque évolution. S’il a trahi une fois, pourquoi ne recommencerait-il pas ?

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En soutien à Mohammed Harbi

J’ai signé l’appel « En soutien à Mohammed Harbi » qui a été publié hier par Mediapart avec le soutien de plus de 130 intellectuels, militants, artistes, etc. J’invite mes amis et lecteurs à prendre connaissance de ce texte et à le faire circuler dans leurs réseaux.

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L’affaire Saïl et la presse

Article paru dans L’Eveil social, n° 29, mai 1934

Mohamed Saïl (avec turban) au banquet des 80 ans de Sébastien Faure

L’arrestation de notre camarade Saïl fut commentée par certains journaux comme un événement sensationnel. Monsieur Léon Bailby, l’homme qui écrit avec les pieds de ses secrétaires, ne put moins faire que de consacrer une demi-page du journal « Le Jour » aux commentaires nécessités par une affaire de cette importance. Pour Monsieur Bailby, c’était clair comme de l’encre. Saïl Mohamed détenait les fameux quatorze mille fusils qui venaient de passer la frontière. Des milliers d’imbéciles bon teint eurent ainsi la conviction que la France et leurs biens ne pouvaient être sauvés que grâce à la vigilance patriotique des Bailby, Coty et consorts.