Catégories
presse

M. Morin et le plan de Constantine

Article paru dans La Voix du Peuple, février 1962, p. 3

Il y a à peine une quinzaine d’années, le monde était divisé en deux catégories de pays : les colonialistes et les colonisés. Le souci des premiers était l’exploitation des richesses au seul profit de la minorité européenne composée de colons et d’industriels et de leur Métropole. Les seconds, maintenus sous le joug par la force et la répression, fournissaient la main d’oeuvre à bon marché. Bien mieux, aucun effort d’industrialisation n’était tenté dans ces colonies afin d’éviter toute élévation de niveau de vie et surtout toute organisation du prolétariat autochtone. Toutes les matières premières étaient traitées dans les usines d’Europe.

Catégories
presse

L’Algérie après l’indépendance (II)

Article paru dans Le Prolétaire, n° 29, février 1966, p. 2 et 4


Pendant que Ben Bella paradait sur le devant de la scène politique, nous avons vu quel était l’enjeu social des luttes de classes qui se livraient en Algérie. (Voir notre numéro précédent).

Catégories
presse

Mohammed El Djerah : Le 2ème congrès des syndicats de travailleurs algériens

Article de Mohammed El Djerah paru dans La Révolution prolétarienne, n° 144, décembre 1959, p. 22-23.

Le deuxième Congrès de la Fédération de France de l’U.S.T.A. a tenu ses assises à la Salle des Fêtes de Fives-Lille les 27, 28 et 29 novembre 1959. 351 délégués représentant 97.675 adhérents aux différents syndicats de l’U.S.T.A., venant de toutes les régions de France, y étalent. Toutes les corporations : métallurgie, produits chimiques, mines, bâtiment, alimentation, etc., étaient représentées. Il y avait 10 Algériennes et les délégués étaient de tous les âges.

Catégories
presse

Algérie : les effets et les causes

Extraits de la chronique de Jean-Marie Domenach parue dans Esprit, n°312, décembre 1962, p. 1039-1041.

 

 

Chaque fois que j’ai rencontré un responsable de la Résistance algérienne, je me suis trouvé en face d’une intransigeance totale, qui allait jusqu’à l’apologie inconditionnelle de la violence. Lorsque, en 1957, je rencontrai Abbane Ramdane, à Tunis, le simplisme brutal de ses propos m’épouvanta ; prenant une brochure sur la table (curieusement, c’était la Revue de défense nationale !), il s’écria : « l’Algérie, c’est très simple, c’est comme ce livre : vous me l’avez pris, rendez-le moi ! », et il m’exprima sa volonté de conduire l’action terroriste jusqu’à la victoire totale. On dira qu’il s’agissait d’un exalté (d’ailleurs généreux d’après ceux qui le connurent).