Un inspecteur se tient sur les lieux de l’attentat perpetré le 3 octobre 1980 contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, qui a fait quatre victimes et blessé 20 personnes. An inspector walks amid car wreckage after a bomb exploded 03 October 1980 at the synagogue rue Copernic in Paris, killing 4 people. / AFP PHOTO / GEORGES GOBET (Photo credit should read GEORGES GOBET/AFP/Getty Images)
On observe ces derniers temps une recrudescence des attentats racistes. Un jeune algérien a été poignardé à Bondy, des attentats ont été perpétrés contre le siège du MRAP (Mouvement contre le Racisme et l’Antisémitisme, pour la paix), contre une librairie « parallèle » à Marseille, et dernièrement rue Copernic, etc. Evidemment, ce ne sont pas là les premières manifestations de racisme en France. Ce qui est nouveau, c’est la revendication politique et publique par des groupes d’extrême droite, – comme l’ex-FANE -, des attentats qui sont commis. Seins doute à cause de la crise et du chômage jugent-ils la situation favorable pour proclamer ouvertement leur racisme, leur référence au nazisme, tout en l’accompagnant d’exactions.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, mensuel de l’Organisation communiste révolutionnaire internationaliste d’Algérie, n° 58, mai 1984.
Comme en attestent les dernières arrestations en Algérie, la lutte contre la répression et pour les « droits démocratiques » des masses opprimées (liberté d’organisation, de grève, d’expression et de manifestation) est constamment à l’ordre du jour. Nous nous sommes exprimés à plusieurs reprises dans notre bulletin sur les axes programmatiques qui définissent la stratégie et la tactique de notre tendance sur cette question.
Après s’être déclenché à Alger, un mouvement de grève des étudiants arabisants s’est généralisé aux principales universités du pays. Les étudiants revendiquaient des débouchés pour les diplômés arabophones, l’arabisation totale de l’enseignement et de l’administration. Au début, le gouvernement a eu une attitude conciliante ; le ministre de l’éducation déclarait : « Nous comprenons vos problèmes, vous ne trouvez pas de débouchés après vos études, vous manquez d’enseignants… Mais il faut du temps pour résoudre des questions aussi graves, etc. ».
Dans le numéro précédent de « TIL », nous avions donné une rapide appréciation de la lutte de libération nationale en Algérie, et de son principal instigateur, le FLN (Front de Libération Nationale). D’autres mouvements ont cependant participé à cette lutte. Le Parti Communiste nous intéresse ici, car il est important de tirer le bilan de son attitude, et de donner l’appréciation des révolutionnaires sur une politique nationaliste, qui n’avait de communiste que le nom. Il est nécessaire aussi de montrer comment cette politique bourgeoise du Parti Communiste en Algérie amena ses militants, après bien des revirements, à un suivisme total vis-à-vis du FLN. Suivisme qui préfigure d’ailleurs le soutien « critique » du PCA (maintenant le PAGS), au gouvernement bourgeois issu de la guerre d’Algérie,
A la suite de nos différentes prises de position dans de précédents numéros de TIL sur la question de l’oppression des femmes, il semble qu’un certain nombre de points ont été mal compris par ceux qui nous lisent. C’est à différents arguments les plus fréquemment entendus, notamment dans la brochure des « Femmes Algériennes en Lutte » et dans la réponse qu’elles nous font, que nous voudrions répondre ici : la question du travail à l’extérieur comme moyen de libération des femmes, et celle des droits élémentaires à conquérir. Par ailleurs, nous aborderons dans un prochain numéro le problème de l’organisation des femmes et de son autonomie.
Le cercle Abdallatif Zeroual est un groupe de « marxistes-léninistes » algériens. Nous lui consacrons cet article, et sans doute nous lui en consacrerons d’autres dans l’avenir, parce que nous pensons qu’il est du devoir des communistes révolutionnaires internationalistes de démasquer ceux qui se parent du drapeau du prolétariat afin de mieux le dévoyer. Continuer la lecture de « Cercle Abdelatif Zeroual : des maoïstes, oui – des communistes révolutionnaires, non ! »
Le Mundial qui s’est déroulé en Argentine vient nous rappeler que le sport n’est pas neutre, et qu’il sert avant tout les intérêts de la bourgeoisie. En effet, dans les pays capitalistes, le sport est loin de servir à développer harmonieusement nos capacités physiques, ou à nous amuser, mais reproduit au contraire tous les avatars d’une société basée sur le profit Continuer la lecture de « Jeux Africains, Mundial : Le sport, un instrument au service de la bourgeoisie »
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, organe de l’Organisation communiste révolutionnaire internationaliste d’Algérie, n° 62, février-mars 1985.
Depuis que les travailleurs luttent contre l’oppression capitaliste, il s’est toujours trouvé des courants politiques, des théoriciens pour tenter d’une manière plus ou moins déguisée de les décourager, de les désarmer, de cantonner leur combat dans le cadre du système. Continuer la lecture de « Tiers-mondisme et préjugés contre-révolutionnaires »
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, organe de l’Organisation communiste révolutionnaire internationaliste d’Algérie, septembre-octobre 1984.
Dans notre bulletin, nous avons eu l’occasion d’évoquer et de critiquer l’adoption par El Oumami de positions proches de la conception stalinienne de la « révolution par étapes », concernant la question palestinienne. Continuer la lecture de « El Oumami et les travailleurs immigrés »
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, mensuel de l’Organisation communiste révolutionnaire internationaliste d’Algérie, n° 44, octobre 1980, p. 3-4.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, mensuel de l’Organisation communiste révolutionnaire internationaliste d’Algérie, n° 42, juin 1980, p. 6.
A ce jour, dans les universités d’Alger ( Sciences éco., droit, etc.), la grève dure encore. Des assemblées générales se tiennent pour reconduire la grève en soutien aux camarades, travailleurs et étudiants qui ont été réprimés et arrêtés lors des événements de Tizi-Ouzou et d’Alger. Continuer la lecture de « Les Frères Musulmans du côté du pouvoir »
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, mensuel de l’Organisation communiste révolutionnaire internationaliste d’Algérie, n° 41, 1er mai – 1er juin 1980, p. 9.
Depuis quelque temps les « Frères Musulmans » font beaucoup parler d’eux en Algérie. Nombreuses sont les personnes qui font état de leur crainte devant la croissance de cette secte et surtout devant la brutalité dont ses membres font preuve. Continuer la lecture de « A bas la secte des Frères Musulmans ! »
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, mensuel de l’Organisation communiste révolutionnaire internationaliste d’Algérie, n° 26, décembre 1978, p. 3-4.
Depuis son retour d’URSS, Boumédiène est dans un coma profond ; deux caillots de sang lui obstruent le cerveau, et il est atteint d’une maladie rare, la maladie de Waldenström, dans sa forme aiguë. Autant dire que, malgré sa survie artificielle, Boumédiène est mort, et physiquement et politiquement. Continuer la lecture de « Boumédiène est mort, mais la bourgeoisie reste »