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Une sévère leçon aux fascistes belges

Article paru dans La Vérité des travailleurs, n° 124, mars 1962, p. 7

Si les fascistes français font surtout parler d’eux, car ils ont trouvé dans la guerre d’Algérie un élément politique et des troupes, le caractère international du mouvement fasciste n’en persiste pas moins.

La Belgique nous en donne un exemple très clair, où les membres de l’O.A.S., trop notoirement repérés en France, y trouvent un lieu d’asile privilégié et de centre de direction.

Les fascistes belges ont voulu utiliser la sinistre publicité de l’O.A.S. pour faire une démonstration de leur existence et de leurs forces.

Ils avaient choisi de contre-manifester le 12 mars lors d’une conférence organisée à Bruxelles par le « Comité pour la paix en Algérie » et le « Comité universitaire anticolonialiste » animés par la gauche de la sociale-démocratie belge réunie autour du journal « La Gauche ».

Mal leur en a pris.

C’est une foule de prés de 7.000 personnes qui s’est pressée dans une salle archicomble pour entendre l’orateur : J.-P. Sartre, alors que des centaines d’autres restaient à la porte faute de place.

Le service d’ordre, assuré exclusivement par les organisations ouvrières, parmi lesquelles un groupe important des Jeunes Gardes Socialistes, appliquant le principe de la main forte : « On ne discute pas avec un fasciste, on l’écrase », infligèrent une correction retentissante aux quelques bandes fascistes qui tant dans la salle que dans la rue, tentèrent en vain de troubler le meeting.

Ce dernier affirma la solidarité des travailleurs belges avec la révolution algérienne et leur vigilance vis-à-vis des menaces fascistes.

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