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Avec les blessés de la Casbah

Article paru dans La Vérité des travailleurs, n° 126, mai 1962, p. 2

Un attentat tous les quarts d’heure à Alger, la Casbah bombardée au mortier, cela représente des dizaines de morts, mais aussi des centaines de blessés.

Les cliniques sont incendiées, les blessés assassinés dans les lits d’hôpitaux ; où et comment soigner toutes les victimes de l’O.A.S. ?

Les médecins, même les plus libéraux d’Alger, sont menacés de représailles sur leur personne et leur famille s’ils apportent leur aide aux Algériens. Il n’est que de lire les quelques informations qui nous parviennent d’Alger pour réaliser que tout manque sur le plan sanitaire.

Deux chirurgiens pour toute la Casbah (80.000 habitants) et encore ces deux chirurgiens manquent-ils des choses les plus élémentaires :

Pas d’anesthésie, pas de sang pour les transfusions, pas de matériel chirurgical, pas de médicaments.

Face à cette situation dramatique, il nous faut apporter une aide directe et urgente aux révolutionnaire algériens.

— Il faut que des médecins et surtout des chirurgiens se mettent à leur service.

— Il faut que des infirmières spécialisées en réanimation, en anesthésie, des panseuses acceptent de les aider en partant à Alger.

— Il faut que tous les militants collectent des médicaments essentiels et des fonds pour les blessés d’Algérie.

Aider la Révolution algérienne, ce n’est pas seulement la défendre politiquement au sein des organisations de masse, c’est aussi y participer effectivement.

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