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Lettre ouverte au comité de défense antifasciste & antiraciste Lille-Roubaix

Lettre parue dans L’Union prolétarienne, n° 6, novembre-décembre 1984, p. 1-7

Nadja Reski et Jean-Pierre André lors du tournage du film ‘Pierre et Djemila’ en septembre 1986 à Roubaix (Photo by Jacques PRAYER/Gamma-Rapho via Getty Images)

Nous tenons d’abord à vous dire que beaucoup de choses nous ont motivés pour rédiger ce texte. La conjoncture bien sûr. A travers elle, il s’agit avant tout de déterminer quelle doit être notre intervention. Pour cela, une conception relativement claire de la situation globale s’affirme de plus en plus comme étant nécessaire. Ce qui ne signifie pas, bien entendu, qu’il ne faille rien envisager et ne pas intervenir avait de disposer d’une vue complète de la situation. Dans la question qui nous concerne aujourd’hui, le racisme et le fascisme, il convient très certainement de situer cette offensive du capital dans une perspective beaucoup plus vaste de la bourgeoisie : celle qui consiste à empêcher toute constitution de la classe ouvrière en classe organisée, organisée pour ses propres buts, organisée en classe pour soi.

Mais afin de mieux examiner cette stratégie du capital, il convient aussi de revenir un peu en arrière. Le mouvement révolutionnaire de Mai 68 était dû, selon nous, à une première réaction du prolétariat dans un contexte où déjà la crise du capitalisme se faisait sentir. Le mouvement ouvrier de cette époque n’a pas été avare d’unité concernant les prolétaires français et immigrés. Si toutes les questions, loin de là, ne furent pas envisagées d’un point de vue révolutionnaire, il faut tout de même constater un fait latent : le prolétariat a acquis dans cette période de lutte la conscience de la nécessité de l’union internationale des prolétaires. De plus, cela fut entièrement confirmé à l’échelle du monde puisque partout le prolétariat entrait en lutte contre le capital. La suite, tout le monde la connait : les années soixante-dix marquèrent le reflux de la lutte des classes sur la totalité du globe. Il faut bien en voir les causes non seulement dans l’écrasement physique des ouvriers en lutte dans certains cas (nombreux) mais aussi et c’est là une raison primordiale, dans l’acceptation de la mystification démocratique. Durant la période de reflux des années soixante-dix, les comités anti-fascistes et anti-racistes étaient légions et maintenant, dans la situation que l’on sait, il conviendrait peut-être de voir quel fut leur rôle. Pour notre part, nous pensons que celui-ci fut déterminant pour la suite des événements. A preuve : la situation présente, où un grand nombre de gauchistes ou ex-gauchistes fréquentent assidûment les hautes sphères de l’Etat, et où ils concoctent la politique que l’on sait vis à vis de l’immigration (et du reste de la classe ouvrière d’ailleurs). Tous ces gens n’ont absolument pas perdu leurs idées anti-fascistes et anti-racistes, mais il est nécessaire de voir qu’ils travaillent pour une classe exploiteuse et que les intérêts du capital indiquent qu’il est primordial de gouverner tantôt au besoin de la démocratie, tantôt au besoin de la dictature ou alors carrément en spéculant sur les deux aspects de la domination du capital, comme vous le voyez fort bien d’ ailleurs lorsque vous parlez en page 24 de votre bulletin du  » Machiavélisme » de Mitterrand. (I)

Le capitalisme, son Etat et son gouvernement, qu’ils soient de droite ou de gauche, ne s’embarrassent pas de considérations morales ou autres lorsqu’il s’agit, (et il s’agit toujours) de préserver l’exploitation capitaliste et tout son cortège de misère, lorsqu’il s’agit de restructurer son appareil productif. La mise en place du programme d’austérité, de licenciements, est, de toute évidence très mal ressenti par la classe ouvrière et, comme vous le dites, c’est à ce moment qu’interviennent des courants type Le Pen afin de contribuer à diviser encore plus la classe ouvrière. Car c’est bien de cela qu’il s’agit ; diviser encore plus ! Mais la classe ouvrière était déjà divisée AVANT la montée de l’extrême-droite. Elle était déjà divisée AVANT l’arrivée au pouvoir de la gauche. Elle subissait déjà l’offensive du capital sur un nombre important d’aspects qui découlent TOUS de l’approfondissement de la crise du capitalisme. La baisse des salaires, la hausse des cadences, le chômage , les licenciements, sur tous ces aspects de l’accentuation de l’exploitation des prolétaires il n’y a certainement pas eu AUTANT de débats et de propagande que sur la montée de l’extrême-droite. La propagande des médias sur Le Pen masque tout le reste, et ce reste, ce n’est pas rien puisque c’est toute la trame sur laquelle se fonde l’exploitation du prolétariat, c’est son encadrement en période de crise.

La réponse prolétarienne, révolutionnaire, ne peut donc se limiter à prendre seulement en considération la merde du Front national mais aussi et certainement TOUS les autres aspects de l’exploitation capitaliste.

Ce qu’il faut faire c’est prendre le problème à la racine et non établir une plate-forme uniquement sur la base d’une lutte à mener contre le fascisme et le racisme, sinon c’est lutter sur le terrain que nous prépare le capital, terrain plus que miné puisqu’il s’agirait principalement de lutter contre une FORME et non contre le CONTENU du capitalisme.

Nous n’allons tout de même pas recommencer encore une fois l’histoire, ce serait un pur non sens.

Entendons nous bien ! Il ne s’agit pas ici de critiquer l’action de solidarité ACTIVE à mener envers ceux qui sont victimes de la répression capitaliste comme ce fut le cas avec Kader et Alain (2), mais bien plutôt de ne pas contribuer à promouvoir encore cette mystification qu’est la démocratie.

Or, il ne nous semble pas que cela soit votre orientation actuelle. Vous répandez plus qu’une confusion lorsque, dans votre éditorial page 2, vous dites :

« Le racisme et le fascisme en France aujourd’hui, c’est un moyen pour la bourgeoisie de brouiller les cartes pour diviser la classe ouvrière, c’est se donner les moyens de briser toute lutte, c’est appuyer sa propagande pour supprimer les droits sociaux des travailleurs ou pour imposer la liberté de licencier, c’est l’ordre moral et le militarisme le plus outrancier pour appuyer les aventures militaires au Tchad et au Liban. »

Ça, c’est le discours démocratique par excellence. C’est le discoure que la gauche n’a cessé de tenir jusqu’en 83. Ne croyez-vous pas que la démocratie elle, n’a jamais réprimé de lutte ? Talbot n’est pas très loin et à Talbot, les syndicats, ardents partisans de la démocratie ont joué leur rôle de chiens de garde du capital à merveille (voir UP n°4). De mène qu’à Citroën.

Quant à l’ordre moral ne croyez-vous pas que ces mêmes syndicats n’en sont pas les gardiens ? Et les partis de gauche, jusqu’au gauchistes ? Ne sont-ils pas les garants des fondements du capital ?

Leur histoire ne fait que prouver toujours un peu plus cette évidence. Quant à « la liberté de licencier », tout le battage fait par le gouvernement et les syndicats dans l’automobile, la sidérurgie et partout là où il y a réduction d’effectifs ou fermetures d’usines, lorsqu’ils nous disent qu’il ne s’agit pas de licenciements, mais de reclassements ou autres conneries type formation, ne croyez-vous pas, là encore, que « la liberté de licencier » est déjà appliquée ?

Quant aux interventions au Tchad et au Liban, la bourgeoisie n’a certainement pas trouvé la nécessité de s’appuyer sur l’extrême-droite pour intervenir à l’étranger. Voir à ce propos, l’Indochine en 47, Suez en 56, Kolwezi en 78, de même que toutes les interventions consécutives au Liban et au Tchad.

Mais vous ne vous arrêtez pas à ce genre de considérations dans votre argumentation.

Vous contribuez à répandre la mystification soit parce que vous êtes simplement démocrates, ou alors, tout simplement parse que vous êtes vous-mêmes mystifiés par le capital, ce qui est préférable, chacun en conviendra.

Quand vous citez (p. 28) Marchelli :

« Enfin, par le biais de l’immigration, le patronat français espérait utiliser une main-d’œuvre non seulement bon marché, mais aussi et surtout non revendicative et corvéable à merci. »

C’est pour dire :

« En effet, la tradition du syndicalisme n’existait pas dans les anciennes colonies, la menace de l’expulsion planait sur l’immigré combatif, les familles de travailleurs immigrés étaient rejetées dans des ghettos, empêchant tout lien entre frères de classe, français-immigrés ».

Ici encore, vous n’allez pas nous faire croire que la syndicalisation des immigrés est une cause de l’incitation au retour et des expulsions. Quelle propagande pour la gauche !

Ce serait plutôt le contraire ! Mais vous possédez indéniablement l’art de renverser les situations, et vous vous empêtrez dans une vision trompeuse de la situation de la classe ouvrière, et vous contribuez par ce fait à proposer des conceptions qui, pour le moins, sont douteuses. Surtout lorsque vous parlez des immigrés, de leur importance dans « l’économie de la France ».

Mais quel est donc l’intérêt pour le prolétariat, français et immigré, de son importance dans l’économie ?

Alors que la véritable solution au problème, l’aboutissant du mouvement révolutionnaire, ne peut être que la société sans classe, il est pour le moins anachronique et contradictoire de parler d’économie puisque la suppression de l’économie ira forcément de pair avec la suppression des classes, donc du profit.

Vouloir développer une propagande montrant l’importance de l’immigration dans l’économie ne peut que favoriser.la défense de cette même économie, la française, et donc par conséquent, opposer aux expulsions sur des bases purement démocratiques assimilationnistes, dans le sens nationaliste telles que peuvent le développer certains médias, genre Libération et comme l’a déjà compris, et ceci, depuis bien longtemps la bourgeoisie :

« La très grande majorité d’entre-eux restera en France… Étant donné le déclin démographique préoccupant que connaît là France, cette installation définitive de la plupart des immigrés vivant en France apparaît comme une nécessité absolue… Même si la population française décidait soudain de faire deux fois plus d’enfants qu’aujourd’hui, il faudrait vingt ans pour compenser l’hémorragie démographique que représenterait la perte des familles étrangères. » (Bernard Stasi — Journées parlementaires de l’UDF – Le Monde 29/9/84, p.9)

De même Jean-François Poncet :

« L’intégration sera sans doute la seule solution… L’immigration n’est pas un héritage du passé, mais de l’avenir car, dans le siècle qui vient, l’immigration sera à nouveau un élément central de l’histoire de l’humanité ». (Le Monde op. cit.)

Du point de vue révolutionnaire, on ne lutte pas contre les expulsions pour assimiler les prolétaires immigrés à communauté nationale quelconque. Nous laissons cela aux démocrates de droite et de gauche.

Il est certain, tout abord que la bourgeoisie n’expulsera pas tous les prolétaires immigrés ; non! Nous savons bien qui, parmi ceux-ci, elle expulse et expulsera : les mauvais ouvriers, ceux qui sont chômeurs, ceux qui troublent l’ordre public, ceux qui se révoltent, ceux qui ne sont guère ou pas productifs.

« L’exécution de toute mesure d’expulsion est suspendue sauf exception justifiée par une nécessité impérieuse d’ordre public. » (G. Defferre, le 26 mai 81)

« Les intérimaires immigrés, quelque soit la régularité de leur mission ne bénéficieront d’aucune clémence ». (François Autain, Libération 30/7/81.)

On voit donc nettement qui est visé, et la lutte contre les expulsions ne peut être qu’une lutte qui vise à s’organiser pour empêcher l’expulsion de prolétaires combatifs ou potentiellement révolutionnaires et cette lutte ne peut se faire avec un seul objectif : l’unité révolutionnaire de la classe ouvrière.

L’expulsion est avant tout une mesure répressive contre le prolétariat. La bourgeoisie n’expulse pas simplement pour se débarrasser de quelqu’un, car le capital étant un rapport mondial, cette même bourgeoisie aura de nouveau maille à partir avec ces prolétaires (voir Nigeria). Elle expulse tout simplement pour fractionner, le cas échéant, le mouvement révolutionnaire.

Il en est de même dans ce que vous appelez  » les ghettos pour immigrés ». Si le PC-PS établissent des quotas ce n’est pas parce que les conditions de logement sont exécrables, ou parce que la misère est flagrante, c’est parce que la concentration de misère dans ces zones les transforment en véritables poudrières, en milieu potentiellement révolutionnaires.

Cela dans votre texte, page 31, vous semblez l’oublier. De même, lors de la lutte dans les foyers Sonacotra, la politique de sabotage que mena le PCF et le PS ainsi que certains groupes gauchistes s’est illustrée dans ce sens.

Et, pour compléter brièvement votre conception sur la situation de la classe ouvrière et faire le lien avec la stratégie du capital à l’heure actuelle, on peut lire page 27 :

« pour éviter que la classe ouvrière et les masses travailleuses prennent conscience de leur exploitation, la bourgeoisie capitaliste craignant toute révolte, développe le racisme, afin d’isoler la classe ouvrière, creusant ainsi le fossé entre français et immigrés, exploitant avec toujours plus d’acharnement la classe ouvrière, qui, divisée ne peut mener à bien toute lutte efficace contre les véritables responsables du chômage et de la crise. »

Le problème, à l’heure actuelle pour la classe ouvrière n’est certainement plus la nécessaire prise de conscience de son exploitation car celle-ci est réalisée depuis longtemps. Une classe écrasée par le capital ne signifie pas une classe qui n’a pas conscience de son exploitation.

Dans le cas contraire, comment expliquer alors, les énormes potentialités de révolte qui mûrissent ici et là ? Le prolétariat, est conscient de son exploitation, mais n’a certainement pas encore saisi, dans la lutte, les moyens nécessaires pour abattre la domination du capital.

Il n’a pas encore dépassé le stade de sa dilution, par le capital, dans le peuple, dans la nation, dans l’économie ; bref, il n’a pas encore dépassé le stade imposé du citoyen, il est atomisé réduit à sa plus simple expression ; le prolétaire est concurrent du prolétaire.

Non seulement prolétaire français contre prolétaire immigré, mais aussi prolétaire français contre prolétaire français ; prolétaire contre prolétaire, la concurrence est partout. Dans un secteur industriel quelconque, où le capital juge qu’il y a sureffectif, les prolétaires qui ne sont pas eux, en sureffectif, entrent rarement en lutte pour soutenir les autres ; ceci afin de préserver leur emploi, une éventuelle augmentation etc…

Cette concurrence s’exerce à tous les niveaux dans le prolétariat. Elle s’exerce alors même que le prolétariat est conscient de son exploitation mais parallèlement à cela, il est traversé par de nombreuses tendances : nationalisme, auto-gestion, réformisme, électoralisme, pacifisme etc., sans oublier, bien sûr, le racisme.

Le prolétariat n’est pas un corps social à l’abri des autres.

Il est perméable aux besoins imposés par le capitalisme, et il doit se battre aussi pour satisfaire ses besoins fondamentaux qui eux, ne sont pas imposés par le capital, mais dont la réalisation, elle, [dépend] de la production capitaliste. Le capital a toujours présenté son système comme celui idéal pour réaliser les besoins fondamentaux ; sauf que, maintenant la crise est là, et bien là ! Ceci est tout aussi valable pour les prolétaires français qu’immigrés.

La bourgeoisie est obligée de licencier, d’imposer l’austérité et toutes les mesures que l’on connaît comme la réduction des indemnités aux chômeurs, et maintenant un boulot de 1 200F à 1 700F par mois pour les jeunes. Conséquemment à cela, elle est obligée aussi de modifier sa structure de domination, de son Etat.

Après trois années de gouvernement, la gauche n’a fait que perdre complètement sa crédibilité et si les crises ont le pouvoir d’accélérer les prises de conscience, le capital lui prend aussi les devants pour faire face à une réaction du prolétariat. Ce que la démocratie a réussi à faire jusqu’à présent, à savoir mystifier le prolétariat, elle ne peut plus le faire de la même façon. On assiste donc, en plus des formes de domination, plus dures, plus répressives, nationalistes, à la montée des courants comme celui de Le Pen ! C’est donc une réaction qui se produit dans le corps social du capitalisme dans son entier. Comme on le voit, ce n’est pas une question simplement d’anti-fascisme ou d’anti-racisme puisqu’il s’agit pour le capital de tenir la classe ouvrière atomisée. Vous ne semblez pas très perceptibles à ce type d’arguments car vous avez une compréhension restreinte de l’évolution du système du corps social et de ses organes. Ainsi page 23 dans l’article intitulé  » Flics et fascistes », vous parlez de l’infiltration de la police par les fachos. On serait presque tenté de dire : Et alors ? Parce que, un corps répressif comme celui des flics est à détruire en tant que tel. C’est essentiellement un organe de défense de la propriété privée, de l’ordre établi, bref, un organe du Capital. Il est donc logique qu’il évolue au gré des variations politiques du moment. Une police démocratique ou une police fasciste est toujours une police du capital et cette dernière évolue toujours dans les périodes d’affrontements de classes.

Ceux qui luttent contre l’exploitation de l’homme par l’homme n’ont pas à répandre ce genre d’inepties qui ne peut que favoriser les classes dirigeantes, mais bien plutôt doivent préparer le prolétariat au choc frontal avec tous les organes répressifs et de protection du capital.

C’est en cela que la situation est radicalement différent de la situation post- soixante-huitarde. Il n’y a pas de raison de répéter une forme de lutte qui a déjà fait les preuves de son insuccès, mais qui a fait les preuves du sucrés pour le capitalisme De plus, à l’époque cette lutte a contribué à accélérer le reflux du mouvement ouvrier.

Nous ne pensons donc pas qu’il faille constituer des organes qui luttent sur un aspect seulement de l’exploitation et de la domination de la classe capitaliste.

Il va sans dire que nous comprenons très bien par ailleurs, que dans certains cas, le prolétariat peut être amené à former lui-même ce type d’organisations. Mais notre rôle, dans ces cas-là, ne peut être de contribuer à cantonner les ouvriers organisés dans le cadre de considérations étroites.

Nous devons plutôt pousser le mouvement à dépasser ses propres faiblesses, et à agrandir par conséquent son intervention, à la développer dans un sens qui tend à prendre en compte l’ensemble des questions qui touchent à l’exploitation capitaliste.

C’est pourquoi nous pensons, en vous communiquant ce texte, contribuer à la remise sur pied de l’orientation révolutionnaire.

UNION PROLETARIENNE


NOTES :

(I) Sauf que, en page 24, vous ne considérez le « Machiavélisme » de Mitterrand uniquement sur un plan électoraliste. Vous parlez du « piège Le Pen » et faites dire que la droite n’a pas encore mesuré les dégâts qu’il va faire dans ses rangs. Tout cela pour « obliger la droite type RPR, UDF à durcir leurs langages » afin qu’elle ait « de plus en plus de mal à mordre sur l’électorat de centre gauche ». En attendant, le durcissement lui, il est aussi bien à droite qu’à gauche.

(2) Alain Pitten et Kader Bouamama arrêtés suite à la manifestation violente qui se déroula à Lille le 23 mai 84. Ils sont actuellement libérés mais toujours inculpés.

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