Source : Jean Poperen, La Gauche française. Le nouvel âge (1958-1965), Paris, Fayard, 1972, p. 70-74.
La gauche française et le duel FLN-MNA
(…) en métropole, dans les milieux ouvriers les plus politisés, le MNA de Messali Hadj conserve une implantation notable. Les hommes qui l’animent ont souvent appartenu au mouvement communiste durant l’entre-deux-guerres et, lorsqu’ils rompirent, ils furent accusés par les communistes de tendances « nationalistes » et « trotskystes ». La vraie raison de leur rupture est qu’ils jugeaient insuffisante l’action du PCF pour la réalisation de l’indépendance algérienne.
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