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Mémoires algériennes, mémoires messalistes. Entre occultation, stigmatisation et réhabilitation

J’ai participé au colloque organisé à la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme d’Aix-en-Provence, les 15 et 16 novembre 2012. Il avait pour thème : « Mémoires algériennes en transmission : histoires, narrations et performances postcoloniales ».

J’ai présenté une communication ayant pour titre : « Mémoires algériennes, mémoires messalistes. Entre occultation, stigmatisation et réhabilitation ».

J’ai particulièrement traité des champs universitaire (avec le cas Benjamin Stora), intellectuel (illustré par Edgar Morin) et littéraire (avec Lakhdar Belaïd).

Je partage avec les internautes une citation de Marc-Aurèle en lien avec ma réflexion :

« Les mots, usuels autrefois, ne sont plus aujourd’hui que termes de lexique. De même, les noms des hommes, très célèbres autrefois, ne sont plus guère aujourd’hui que termes de lexique : Camille, Céson, Volésus, Léonnatus ; puis, peu après, Scipion et Caton ; puis Auguste ; puis enfin Hadrien et Antonin. Tout cela s’efface sans tarder dans la légende, et bientôt aussi un oubli total l’a enseveli. Et je dis cela au sujet d’hommes qui ont, en quelque sorte, brillé d’un éclat merveilleux, car les autres, dès qu’ils ont expiré, sont « inconnus, ignorés ». Et qu’est-ce donc, somme toute, qu’une éternelle mémoire? Du vide en somme ».

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