Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution, aux Éditions Otium (Collection Argentique), d’un très beau livre collectif, Boubaker Adjali l’Africain : un regard tricontinental.
Vous y trouverez les contributions éclairantes de Sohir Belabbas-Bendaoud, Marie Chominot, Olivier Hadouchi, Constantin Katsakioris et Luísa Semedo.
Pour ma part, j’ai eu le plaisir d’en rédiger l’avant-propos intitulé « Portrait d’un décolonisé ».
Vous pouvez acquérir cet ouvrage auprès de votre librairie préférée mais aussi le faire commander par vos bibliothèques favorites.
Pour information, et en attendant les discussions publiques, voici une présentation succincte de l’éditeur :
« Boubaker Adjali (1939-2007)
Il abandonna le lycée pour rejoindre la lutte armée au sein de la Fédération de France du FLN, blessé, puis « mis au vert » en Tchécoslovaquie via la RDA afin d’étudier le cinéma à la mythique FAMU (Emir Kusturica, Miloš Forman, Mohammed Lakhdar-Hamina). À l’indépendance, âgé d’à peine 23 ans, il occupera des fonctions de premier plan au sein de la Commission centrale d’orientation du FLN. Après le coup d’État conduit par Houari Boumediene, il s’éloigne des arcanes du pouvoir jusqu’à son départ définitif en 1967 pour New-York, où il sera d’abord le correspondant attitré d’Africasie. Puis pendant près de 40 ans, Boubaker Adjali, fort des amitiés indéfectibles qu’il noua dans le sillage des conférences de Bandung et de la Tricontinentale, fut un révolutionnaire et anticolonialiste sans affiliation ni chapelle, qui mi-Capa, mi-Curiel, mis ses compétences de photographe et documentariste, de polyglotte et fin analyste géopolitique au service des mouvements de libération tels que la SWAPO, l’ANC, le MPLA, l’OLP, FPLO (Oman) et le Fretilin (Timor). »