J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une nouvelle recension de mon second livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance (PUF, 2019) sur le blog de la revue Dissidences.

J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une nouvelle recension de mon second livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance (PUF, 2019) sur le blog de la revue Dissidences.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une nouvelle recension de mon premier livre La Fabrique du Musulman (Libertalia, 2017) sur le blog Dix ans de retard.
Extrait de Maxime Rodinson, Peuple juif ou problème juif ?, Paris, La Découverte, 1997 [1ère édition : Paris, François Maspero, 1981], p. 5-18
INTRODUCTION
Ce recueil de textes — nouveaux et anciens — étalés sur une quinzaine d’années espère provoquer quelque intérêt en vertu d’un seul facteur, une même ligne de pensée qui en est le fil conducteur. Il s’agit en effet d’un phénomène très rare : une réflexion sur les problèmes juifs qui n’est pas judéocentrique, qui se veut même critique de l’optique judéocentrique.
Extrait de Maxime Rodinson, Israël et le refus arabe. 75 ans d’histoire, Paris, Le Seuil, 1968, p. 203-229
CONCLUSION
Les pages qui précèdent ont voulu exposer au lecteur les grandes lignes du conflit israélo-arabe. Mon exposé a été essentiellement historique avec, çà et là, quelques données sociologiques fondamentales. Certaines affirmations ont pu étonner, étant contraires à des idées largement répandues. Elles sont pourtant solidement documentées. J’ai pu fournir arguments et références dans des travaux impliquant, à la différence de celui-ci, un appareil d’érudition.
Extrait de Maxime Rodinson, La fascination de l’islam, Paris, La Découverte, 2003 [1ère édition : Paris, François Maspero, 1980], p. 129-139
6. Quelques thèses pour conclure
Relisant une dernière fois les pages qui précèdent, je suis saisi par un doute quant à l’impression générale qu’elles pourront laisser au lecteur. Il me semble que cette impression sera exagérément optimiste. La raison en est claire. J’ai écrit et parlé pour des orientalistes. Je n’avais pas à leur donner de leçons. Je devais faire confiance aux tendances positives que j’apercevais dans leur activité, supposer leur continuation, leur victoire sur les ombres restant au tableau.
Extrait de Maxime Rodinson, Islam et capitalisme, Paris, Demopolis, 2014 [1ère édition : Paris, Le Seuil, 1966], p. 222-243
ISLAM ET SOCIALISME
Les Etats du monde musulman sont précisément aujourd’hui à un de ces moments décisifs où il leur est possible de choisir leur voie. La décolonisation généralisée, la renonciation des impérialismes occidentaux aux méthodes de domination directe, la concurrence des deux grands systèmes économiques de la société industrielle ont créé une situation révolutionnaire où il est possible de rompre, dans une certaine mesure, avec le passé et de repartir d’un nouveau pied. Partout des équipes dirigeantes, dans certaines limites, sous certaines conditions, peuvent opter.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution, cette semaine, sur le site de Jeune Afrique, d’une nouvelle recension de mon livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance (PUF, 2019).
Echange entre Adolph Reed, Jr., Timothy W. Luke, Alex Willingham, David Gross, Paul Piccone, Andrew Feenberg, Jennifer Jordan et Joel Kovel paru dans le livre édité par Adolph Reed, Jr., Race, Politics, and Culture: Critical Essays on the Radicalism of the 1960s, Westport, Greenwood Press, 1986, p. 245-273
Part IV
What’s left ? : An Exchange
REED:
The opening paragraph of The Eighteenth Brumaire might be applied to radical activism in the 1960s. When the counterculturists and black nationalists proclaimed a revolutionary break with bourgeois culture, they did so in a language that affirmed the mass-marketing culture’s principle of self-definition through commodity consumption. When the New Left sought wholesale theoretical clarity, the principal turns taken — Marxism-Leninism and Pan-Africanism — entailed departure from lived history and initiation of a search for authenticity in the past. In each case the goal of authenticity — ultimately a variety of the quest for selffulfillment — overrode engaged political critique.
Extrait du livre d’Adolph L. Reed Jr., W.E.B. Du Bois and American Politics: Fabianism and the Color Line, Oxford, Oxford University Press, 1997, p. 71-89
6
Three Confusions about Du Bois
Interracialism, Pan-Africanism, Socialism
DU BOIS’S PROMINENCE in this century’s Afro-American political life is widely recognized. Yet attempts to categorize him with respect to the various strategic and ideological programs constitutive of black political debate have yielded an uncommonly confusing picture. The confusion about locating Du Bois programmatically has two sources. The first is quite simple: Du Bois lived and acted through several discrete social and political situations that seemed to him to require different strategic responses for the race. Sometimes, especially when sundered from the situations to which they were responses, the strategies that he proposed appear to contradict one another. Analysts, then, have chosen and defended one or another set of strategies or one or another period as authentically Du Boisian. This is a problem of temporal or contextual focus.
Je suis heureux d’annoncer la parution du texte intitulé “The Situationists’ Anticolonialism: An Internationalist Perspective” qui figure dans l’ouvrage dirigé par Alastair Hemmens et Gabriel Zacarias, The Situationist International. A Critical Handbook.
Extrait du livre d’Adolph L. Reed, Jr., The Jesse Jackson Phenomenon: The Crisis of Purpose in Afro-American Politics, New Haven, Yale University Press, 1986, p. 41-60
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Mythology of the Church in Contemporary Afro-American Politics
Exceptionalist approaches to black politics typically are fed by the mystique of black churchliness and religiosity, which postulates a peculiarly racial basis of participation and representation. According to this view, which assumes the organic leadership model, the church is the elemental unit of political mobilization in the black community. Because its structures are decentralized and operate at the “grass roots,” the black church can be construed as an authentically popular institution. Moreover, because this view also assumes a pandemic black religiosity, the church can be understood to be prior and superior to electoral or otherwise procedural institutions as a source of popular legitimations.
Article d’Adolph Reed Jr. paru dans The Progressive, Vol. 57, Issue 12, December 1993 et reproduit dans Class Notes. Posing As Politics and Other Thoughts on the American Scene, New York, The New Press, 2001, p. 71-76
For more than twenty years I refused on principle to use the phrase “the white left.” I did not want to give any credence to the view, commonly expressed among black activists in the late 1960s and after, that the leftist critique of American society was somehow white people’s property.
Extrait du livre de Fadéla M’Rabet, La femme algérienne suivi de Les Algériennes, Paris, François Maspero, 1969, p. 9-22
On sourira peut-être, ou l’on s’irritera, de mon projet : tant de problèmes se posent à l’Algérie (« décollage » économique, création d’un vrai parti d’avant-garde, épuration, refonte des structures administratives…) que le moment est mal venu, dira-t-on, d’en soulever un autre : celui de la libération de la femme (de la jeune fille).
J’ai le plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que je dédicacerai mon livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance ce vendredi 7 février de 17h45 à 18h45 dans le cadre du Maghreb-Orient des livres 2020.
François, Le salut sous les décombres. Réflexions sur la montée en puissance des islamistes en Algérie, août 1990
“Je suis venu pour détourner du troupeau beaucoup de brebis. Il faut que la foule et le troupeau soient irrités contre moi. Zarathoustra veut que les bergers voient en lui un brigand.
J’ai dit : les bergers. Mais eux se nomment les fidèles de la vraie foi. J’ai dit : les bergers. Mais eux se nomment les bons et les justes.
Voyez-les ces bons et ces justes ! Quel est celui qu’ils haïssent le plus ? C’est celui qui brise leurs tables de valeur, le casseur, le criminel.
Or, celui-là, c’est le créateur.”
NIETZCHE
En partant pour l’Algérie, je me posais des questions très concrètes : qu’est-ce au juste que l’islamisme, quelle est la force de ce mouvement, et à quoi tend-il ? Mais je m’interrogeais aussi et m’interroge toujours sur le rôle historique de la religion comme force d’organisation et de régulation sociale. Car je ne suis pas de ceux qui s’imaginent que Dieu est mort. Dans les pays développés, on s’est contenté de les laisser pourrir dans un coin, et l’on adore le Vide et à Sa place (1). Dans les pays pauvres, on reste fidèle à la Tradition, et l’on est chrétien, musulman, hindouiste, bouddhiste, ou animiste de père en fils. D’un côté comme de l’autre, au Nord comme au Sud, la situation n’est pas brillante ! La religion “se réalise” un peu partout, et elle “se réalise”, comme presque (2) toujours, en dressant les peuples les uns contre les autres. Ce qui entrave pour longtemps encore le développement de la lutte et de la conscience révolutionnaire, l’affirmation des individus prolétarisés comme négation de toutes les classes.
Extrait du livre de David Porter, Eyes to the South: French Anarchists and Algeria, Oakland, AK Press, 2011, p. 476-484.
ANARCHISM IN ALGERIA
I FOUND NO SPECIFIC EVIDENCE OF NON-EUROPEAN PARTICIPATION in anarchist membership groups (the MLNA or Spanish emigre organizations) in Algeria at the time of the outbreak of the national liberation revolution. As well, given the FLN’s internal purges and hostility toward the rival MNA and Algerian Communists during the war, it is difficult to imagine any Algerian with proclaimed anarchist views surviving determined FLN hegemonic control. Survival would depend on suppressing one’s political identity, as in the example of Frenchman Serge Michel, and demonstrating overall loyalty and dedication to the dictates of the national leadership – as well as avoiding the heavy hand of French repression. The only mention I’ve seen of a non-European Algerian anarchist militant in Algeria for this period is the vague reference by MLNA leader Léandre Valéro to comrade Derbal Salah of the Constantine area in Valero’s brief retrospective account about forty-five years later. (1)
Je suis très heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution prochaine de l’ouvrage intitulé Adresse aux révolutionnaires d’Algérie et de tous les pays (et autres textes).
Extrait de Pierre Kropotkine, La Grande Révolution, 1789-1793, Paris, P.-V. Stock, 1909, p. 738-746.
Il arrive, dans l’histoire de peuples, une période où un profond changement s’impose dans toute la vie de la nation. La royauté despotique et la féodalité se mouraient en 1789 : il n’était pas possible de les maintenir ; il fallait y renoncer.
Mais alors deux voies s’ouvraient : la réforme ou la révolution.
Extrait de la tragédie de William Shakespeare, Jules César, Paris, Librairie Poussielgue frères, 1884, p. 73-83.
LES CITOYENS.
Vive Brutus, vive Brutus !