Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution, aux Éditions Otium (Collection Argentique), d’un très beau livre collectif, Boubaker Adjali l’Africain : un regard tricontinental.
Vous y trouverez les contributions éclairantes de Sohir Belabbas-Bendaoud, Marie Chominot, Olivier Hadouchi, Constantin Katsakioris et Luísa Semedo.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier ouvrage, Histoire algérienne de la France, qui vient de paraître aux Puf.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier ouvrage, Histoire algérienne de la France, qui vient de paraître aux Puf.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution d’une nouvelle recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) signée Sylvain Boulouque pour la revue trimestrielle Chroniques Noir & Rouge(n° 11, décembre 2022, p. 60-61).
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution d’une nouvelle recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) signée Sylvain Boulouque pour le site Slate.fr
Retrouvez aujourd’hui sur le site du magazine Mariannemon entretien avec Kévin Boucaud-Victoire autour de mon ouvrage Histoire algérienne de la France qui vient de paraître aux PUF.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution d’une nouvelle recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) signée Valentine Faure pour l’édition papier du journal Le Monde datée du 15 décembre.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier ouvrage, Histoire algérienne de la France, qui vient de paraître aux Puf.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution d’une nouvelle recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) signée Akram Belkaïd pour Le Monde diplomatique de décembre.
Retrouvez aujourd’hui dans Reporters la troisième et dernière partie de mon entretien avec Faris Lounis autour de mon ouvrage Histoire algérienne de la France qui vient de paraître aux PUF.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier ouvrage, Histoire algérienne de la France, qui vient de paraître aux PUF.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de ma participation à l’émission Dima M3a Com – ديما معاك diffusée en direct ce vendredi 11 novembre à 19h sur DIMA TV…
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je serai l’invité de l’émission « Trous Noirs », diffusée en direct ce lundi 7 novembre, de 16h à 18h, sur Radio Libertaire (89.4 MHz FM à Paris).
Le journal Reportersa publié dans son édition du 1er novembre 2022 la recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) ainsi que la première partie de mon entretien avec Faris Lounis autour de cet ouvrage.
Je suis très heureux de pouvoir annoncer la mise en ligne, ce matin, de mon entretien avec la journaliste Leïla Beratto pour son podcast L’Horizon au sujet de mon Histoire algérienne de la France (Puf).
L’enregistrement est accessible sur la plateforme ARTE Radio en cliquant sur ce lien.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution, hier, d’une recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) sur l’excellent site Ni patrie ni frontières.
J’aurai le plaisir d’animer, en compagnie du politiste Paul Max Morin (auteur de l’ouvrage Les jeunes et la guerre d’Algérie), une conférence ayant pour thème : la centralité de la question algérienne en France.
Mon nouveau livre, intitulé Histoire algérienne de la France (PUF), paraît aujourd’hui et sera disponible dès ce matin dans toutes les bonnes librairies.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une nouvelle recension de mon second livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance (PUF, 2019) dans la revue d’histoire Outre-Mers(n° 408-409, 2ème semestre 2020).
Voici un extrait de ce compte-rendurédigé par l’historien Guy Pervillé :
Le blog Des nouvelles du front a publié hier des documents collectés par mes soinsayant trait au Printemps berbère de 1980 et au Printemps noir de 2001.C’est une manière de faire écho au double anniversaire de ces événements mais aussi d’annoncer la parution de mon prochain livre intitulé Dissidences algériennes. Une anthologie, de l’indépendance au hirak.
The situation grows tense In Kabylia, Algeria On May 30, 2001 – Akbou, 50 km from Bejaïa, capital of Petite Kabylie after clashes with police forces. The villagers on one of the barricades set up in the town. (Photo by Georges MERILLON/Gamma-Rapho via Getty Images)
Voici les premières lignes de ce compte-rendu rédigé parl’historien Andrea Brazzoduro et intitulé “Reconsidering the history of Algerian independence: a book review essay” :
J’aile plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une nouvelle recension de mon premier livre La Fabrique du Musulman (Libertalia, 2017)sur le blog jrdgn.
Portraits de Karl Marx, Friedrich Engels et Vladimir Ilitch Lénine dans les rues de Brazzaville le 4 mars 1983 en République du Congo. (Photo by Bernard CHARLON/Gamma-Rapho via Getty Images)
IDÉOLOGIE ET CONSCIENCE DE CLASSE
Après coup, toutes les causes perdues paraissent irrationnelles et toutes celles qui ont triomphé rationnelles et justes. Invariablement, les buts visés par une minorité révolutionnaire défaite ont été qualifiés d’utopiques et, par conséquent, considérés comme indéfendables. Pourtant, le terme « utopique » ne peut guère être appliqué à des projets objectivement réalisables, mais doit être réservé à des systèmes imaginaires qui peuvent avoir, ou ne pas avoir, des bases matérielles concrètes qui permettraient leur réalisation. Il n’y avait rien d’utopique dans la tentative de prendre le contrôle de la société grâce aux conseils ouvriers et de mettre ainsi fin à l’économie de marché, puisque, dans le système capitaliste développé, le prolétariat industriel est le facteur déterminant du processus de reproduction sociale dans son ensemble, et qu’il n’est absolument pas obligatoire que ce processus passe par l’utilisation du travail salarié. Que la société soit capitaliste ou socialiste, c’est, dans chaque cas, la classe ouvrière qui lui permet d’exister. La production peut être effectuée sans qu’il soit besoin de prendre en compte une expansion exprimée en termes de valeur, ni de satisfaire les exigences de l’accumulation du capital. Il n’est pas forcé que la distribution et l’allocation du travail social empruntent le chemin des relations d’échange indirectes du marché, car elles peuvent être organisées consciemment grâce à de nouvelles institutions sociales placées sous le contrôle ouvert et direct des producteurs. Le capitalisme occidental de 1918 n’était pas Le système de production sociale obligatoire, mais simplement celui qui existait et son renversement aurait simplement supprimé les embarras capitalistes.
Tout le travail de Marx depuis nombre d’années se réduisait au fond à lutter contre Hegel de façon directe ou détournée.
Un jeune géant armé de griffes léonines et combattant fiévreusement pour accroître à ses propres yeux le sentiment de sa valeur, étranger à la société qui ne voulait pas le reconnaître, l’évitait même et le persécutait, s’était cabré contre la toute puissance de Hegel, monumentale figure révérée et admirée dans tout le monde de l’esprit.
Kostas Papaïoannou, L’idéologie froide. Essai sur le dépérissement du marxisme, Paris, Editions de l’Encyclopédie des Nuisances, 2009 [1967], p. 17-34
Images of Marx and Lenin in the Soviet town of Bratsk, with the dam in the background, 1967. Taken during a Trans-Siberia train voyage by journalist Bernard Krisher for the New York Times. (Photo by Pix/Michael Ochs Archives/Getty Images)
I MARXISME ET ORTHODOXIE
« Tout ce que je sais c’est que moi, je ne suis pas marxiste. »
Marx
«… Ils ont fait de notre théorie un dogme unique de salut. »
Engels
Ce qui nous paraît nouveau dans les régimes qui se réclament du marxisme, ce n’est pas l’étatisation de l’économie (caractéristique des régimes archaïques qu’à la suite des classiques Marx désignait par le vocable « despotisme oriental ») ; ni l’écrasement de la libre pensée (trait permanent de tous les régimes théocratiques) ; ni l’allure fulgurante de l’industrialisation (la Russie tsariste, les États-Unis, le Japon ou l’Union sud-africaine ont connu des taux aussi élevés avec moins de frais, sinon avec plus d’efficacité) ; ni l’expropriation massive des paysans (c’est bien cela qu’annonçait le de te fabula narratur du Capital, mais Marx ne soupçonnait pas que, par-dessus les « philistins allemands », il s’adressait en réalité aux plus « orthodoxes » de ses disciples) ; ni l’écrasement des organisations ouvrières (le fascisme italien avait le premier tracé le chemin que le stalinisme et le nazisme ont suivi avec la même déconcertante facilité) ; ni l’instauration d’une discipline draconienne dans les usines (qu’on relise La Situation des classes laborieuses en Angleterre d’Engels) ; ni la rigueur impériale (ce n’est pas pour la première fois qu’on a déporté des peuples allogènes ou écrasé des révolutions irrédentistes), ni la terreur (… nulla sine poena cessavit dies…) ; ni même la troublante situation d’une classe dominante matériellement privilégiée mais spirituellement et politiquement aliénée : la classe des « hommes de service », créée, elle aussi de toutes pièces, par l’autocratie des tsars, n’était pas plus libre que l’« intelligentsia » soviétique sous le règne du Vojd.
Les dieux n’existent que pour celui qui les reconnaît. Est-ce à dire qu’au-delà des limites de notre terre, ils se transforment en simple bois, tout comme le roi devient simple mortel ? En fait, un dieu n’est pas du bois, mais un produit et un rapport social. La critique rationaliste, qui a enlevé aux hommes la religion et leur a démontré que les autels, les dieux, les saints et les églises n’étaient « rien d’autre » que du bois, de l’étoffe et de la pierre, est, du point de vue philosophique, en retrait sur la simple foi des croyants, car les dieux, les saints et les temples sont effectivement autre chose que de la cire, du bois ou de la pierre. Ce sont des produits de la société, et non de la nature. C’est pourquoi la nature ne peut ni les créer ni les remplacer. Est-ce à dire que le baba de Sylvie est autre chose qu’un drap ?
Gaya Makaran y Pierre Gaussens (coordinadores), Piel blanca, máscaras negras. Crítica de la razón decolonial, México, Bajo Tierra A.C. y Centro de Investigaciones sobre América Latina y el Caribe-Universidad Nacional Autónoma de México, 2020, p. 9-41
Central library of National Autonomous University of Mexico City. The library is ten stories high and covered with mosaics by Juan O’Gorman representing Aztec culture in Mexico city on September 06, 2016, Mexico. (Photo by Frédéric Soltan/Corbis via Getty Images)
Autopsia de una impostura intelectual
Gaya Makaran Pierre Gaussens
Yo, hombre de color, sólo quiero una cosa: que nunca el instrumento domine al hombre. Que cese siempre el sometimiento del hombre por el hombre. Es decir, de mí por otro. Que se me permita descubrir y querer al hombre, allá donde se encuentre. El negro no es. No más que el blanco.
Frantz Fanon (2009: 190)
Lo “decolonial” es una moda, lo poscolonial es un deseo y lo anticolonial es una lucha.
Silvia Rivera Cusicanqui (1)
Evocando a Fanon
Con máscaras y disfraz, entre usurpación y ventriloquía, en el juego carnavalesco de las identidades blanquinegras se confunden los unos y los otros, atrapados juntos en un laberinto de espejos. Es para salir de allí que hemos decidido retomar, con cierto atrevimiento, el título original de una obra que puede orientarnos, Piel negra, máscaras blancas, de Frantz Fanon (2009) [1952], mediante una inversión de términos que busca jugar con la multiplicidad de mensajes simbólicos que de este ejercicio se desprenden. Por un lado, al proponernos una crítica de los estudios decoloniales evocando el espíritu fanoniano, queremos posicionarnos desde su anticolonialismo activo, crítico, interrogante y antiesencialista, frente a lo que consideramos una tergiversación de su legado por una moda intelectual. Por el otro, estamos movilizando la imagen de las máscaras para referirnos al problema de la impostura y la representación ventrílocua de las alteridades, de “los otros”. En este sentido, nuestra reflexión acerca de la marca colonial que se estampa sobre las estructuras sociales de la dominación en América Latina, más que anclarse en la alegoría de la piel y su color como (des)legitimadores de quienes hablan, parte del principio de su honestidad derivada de la no suplantación y, en contraste, proyecta desenmascarar los discursos académicos que pretenden hablar en nombre de los subalternos.
Joseph Gabel, La fausse conscience, Paris, éditions de Minuit, 1962, p. I-IV
AVANT – PROPOS
L’histoire récente a été témoin de deux explosions majeures de fausse conscience : le racisme et l’idéologie stalinienne. Elles appartiennent au passé mais leur passage a fourni la preuve, qui demeure valable, que la fausse conscience — traitée par le marxisme traditionnel quelque peu en concept livresque — guette notre vie quotidienne et peut, le cas échéant, tourner à la tragédie.
J’aile plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une nouvelle recension de mon premier livre La Fabrique du Musulman (Libertalia, 2017)sur le blog Dix ans de retard.
Extrait de Maxime Rodinson, Mahomet, Paris, Points-Seuil, 1994 (1ère édition : Paris, Club français du livre, 1961), p. 355-379
The Grand Mosque of Paris, with the minaret on the left, Paris, France, March 1961. (Photo by Gunter R. Reitz/Pix/Michael Ochs Archives/Getty Images)
CHAPITRE VII Victoire sur la mort
Ce n’en était pas fini du prophète de l’Islam. Dans cette dérisoire quête à l’immortalité qui anime tant d’hommes, le fondateur d’une idéologie et le fondateur d’un Etat sont favorisés. Leurs actes, leurs idées, à travers les siècles, informent l’histoire. Mohammad était les deux à la fois, il combinait en un seul être Jésus et Charlemagne.
Extrait de Maxime Rodinson, Peuple juif ou problème juif ?, Paris, La Découverte, 1997 [1ère édition : Paris, François Maspero, 1981], p. 5-18
Une famille de colons juifs armés en Cisjordanie en juillet 1981, Israël. (Photo by Francois LOCHON/Gamma-Rapho via Getty Images)
INTRODUCTION
Ce recueil de textes — nouveaux et anciens — étalés sur une quinzaine d’années espère provoquer quelque intérêt en vertu d’un seul facteur, une même ligne de pensée qui en est le fil conducteur. Il s’agit en effet d’un phénomène très rare : une réflexion sur les problèmes juifs qui n’est pas judéocentrique, qui se veut même critique de l’optique judéocentrique.
Extrait de Maxime Rodinson, Israël et le refus arabe. 75 ans d’histoire, Paris, Le Seuil, 1968, p. 203-229
View of truck mounted mobile missile carriers of the Israel Defense Forces driving past spectators lining a road beside the Walls of Jerusalem during the Israel Independence Day Parade in Jerusalem, Israel on 2nd May 1968. (Photo by Rolls Press/Popperfoto via Getty Images/Getty Images)
CONCLUSION
Les pages qui précèdent ont voulu exposer au lecteur les grandes lignes du conflit israélo-arabe. Mon exposé a été essentiellement historique avec, çà et là, quelques données sociologiques fondamentales. Certaines affirmations ont pu étonner, étant contraires à des idées largement répandues. Elles sont pourtant solidement documentées. J’ai pu fournir arguments et références dans des travaux impliquant, à la différence de celui-ci, un appareil d’érudition.
Extrait de Maxime Rodinson, La fascination de l’islam, Paris, La Découverte, 2003 [1ère édition : Paris, François Maspero, 1980], p. 129-139
The Dome of the Rock on the Temple Mount in the Old City of Jerusalem, Israel, October 1980. (Photo by Archive Photos/Getty Images)
6. Quelques thèses pour conclure
Relisant une dernière fois les pages qui précèdent, je suis saisi par un doute quant à l’impression générale qu’elles pourront laisser au lecteur. Il me semble que cette impression sera exagérément optimiste. La raison en est claire. J’ai écrit et parlé pour des orientalistes. Je n’avais pas à leur donner de leçons. Je devais faire confiance aux tendances positives que j’apercevais dans leur activité, supposer leur continuation, leur victoire sur les ombres restant au tableau.
Extrait de Maxime Rodinson, Islam et capitalisme, Paris, Demopolis, 2014 [1ère édition : Paris, Le Seuil, 1966], p. 222-243
A large crowd of Muslims prostrates themselves in prayer in India. They pray for peace between India and Pakistan, and between Muslims and Hindus.
ISLAM ET SOCIALISME
Les Etats du monde musulman sont précisément aujourd’hui à un de ces moments décisifs où il leur est possible de choisir leur voie. La décolonisation généralisée, la renonciation des impérialismes occidentaux aux méthodes de domination directe, la concurrence des deux grands systèmes économiques de la société industrielle ont créé une situation révolutionnaire où il est possible de rompre, dans une certaine mesure, avec le passé et de repartir d’un nouveau pied. Partout des équipes dirigeantes, dans certaines limites, sous certaines conditions, peuvent opter.
Echange entre Adolph Reed, Jr., Timothy W. Luke, Alex Willingham, David Gross, Paul Piccone, Andrew Feenberg, Jennifer Jordan et Joel Kovel paru dans le livre édité par Adolph Reed, Jr., Race, Politics, and Culture: Critical Essays on the Radicalism of the 1960s, Westport, Greenwood Press, 1986, p. 245-273
American Democratic Party politician and Senator from New York, Robert F Kennedy (1925-1968) shakes hands with local residents as he visits riot damaged properties and commercial stores in Washington DC in April 1968 following a period of rioting and civil disorder triggered by the assassination of Martin Luther King. (Photo by Rolls Press/Popperfoto via Getty Images/Getty Images)
Part IV What’s left ? : An Exchange
REED: The opening paragraph of The Eighteenth Brumaire might be applied to radical activism in the 1960s. When the counterculturists and black nationalists proclaimed a revolutionary break with bourgeois culture, they did so in a language that affirmed the mass-marketing culture’s principle of self-definition through commodity consumption. When the New Left sought wholesale theoretical clarity, the principal turns taken — Marxism-Leninism and Pan-Africanism — entailed departure from lived history and initiation of a search for authenticity in the past. In each case the goal of authenticity — ultimately a variety of the quest for selffulfillment — overrode engaged political critique.
Extrait du livre d’Adolph L. Reed Jr., W.E.B. Du Bois and American Politics: Fabianism and the Color Line, Oxford, Oxford University Press, 1997, p. 71-89
6 Three Confusions about Du Bois Interracialism, Pan-Africanism, Socialism
DU BOIS’S PROMINENCE in this century’s Afro-American political life is widely recognized. Yet attempts to categorize him with respect to the various strategic and ideological programs constitutive of black political debate have yielded an uncommonly confusing picture. The confusion about locating Du Bois programmatically has two sources. The first is quite simple: Du Bois lived and acted through several discrete social and political situations that seemed to him to require different strategic responses for the race. Sometimes, especially when sundered from the situations to which they were responses, the strategies that he proposed appear to contradict one another. Analysts, then, have chosen and defended one or another set of strategies or one or another period as authentically Du Boisian. This is a problem of temporal or contextual focus.
Je suis heureux d’annoncer la parution du texte intitulé « The Situationists’ Anticolonialism: An Internationalist Perspective » qui figure dans l’ouvrage dirigé par Alastair Hemmens et Gabriel Zacarias,The Situationist International. A Critical Handbook.
Reverend Jesse Jackson (left) at the Palais de l’Elysee, at the invitation French President Francois Mitterrand. A translator sits between them. (Photo by THIERRY ORBAN/Sygma via Getty Images)
4 Mythology of the Church in Contemporary Afro-American Politics
Exceptionalist approaches to black politics typically are fed by the mystique of black churchliness and religiosity, which postulates a peculiarly racial basis of participation and representation. According to this view, which assumes the organic leadership model, the church is the elemental unit of political mobilization in the black community. Because its structures are decentralized and operate at the « grass roots, » the black church can be construed as an authentically popular institution. Moreover, because this view also assumes a pandemic black religiosity, the church can be understood to be prior and superior to electoral or otherwise procedural institutions as a source of popular legitimations.
25TH N.A.A.C.P IMAGE AWARDS IN LOS ANGELES (Photo by Frank Trapper/Corbis via Getty Images)
For more than twenty years I refused on principle to use the phrase « the white left. » I did not want to give any credence to the view, commonly expressed among black activists in the late 1960s and after, that the leftist critique of American society was somehow white people’s property.
ALGERIA – CIRCA 1969: Crowd Of Algerians. (Photo by Edouard BOUBAT/Gamma-Rapho/Getty Images)
On sourira peut-être, ou l’on s’irritera, de mon projet : tant de problèmes se posent à l’Algérie (« décollage » économique, création d’un vrai parti d’avant-garde, épuration, refonte des structures administratives…) que le moment est mal venu, dira-t-on, d’en soulever un autre : celui de la libération de la femme (de la jeune fille).