Je suis très heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs que la soirée de lancement de mon nouveau livre, intitulé Le Remplaçant. Journal d’un prof (précaire) de banlieue, aura lieu jeudi 7 septembre à 20h à la librairie Quilombo : 23, rue Voltaire 75011 Paris.
Je participerai à l’émission « Trous noirs » diffusée en direct ce lundi 1er novembre de 16h à 18h sur Radio libertaire(89.4 MHz FM à Paris)et dont l’invité sera le philosophe Renaud Garcia.
Mon dernier texte intitulé « Retour réflexif sur une intervention hors cadre. Le hirak ou le « futur déjà terminé » de la révolution anticoloniale » vient de paraître dans le livre dirigé parA. Allal, L. Baamara, L. Dakhli et G. Fabbiano, Cheminements révolutionnaires. Un an de mobilisations en Algérie (2019-2020), Paris, CNRS éditions, 2021, p. 219-241
Mon dernier article intitulé “Le hirak a deux ans en Algérie : reflux, illusions et alternative” a été publié dans ContreTemps. Revue de Critique communiste, n° 50, juillet 2021, p. 48-52.
26 February 2021, Algeria, Algiers: Policemen arrest a man during a protest held as part of a renewed momentum to the mass demonstrations, commonly known as the Hirak Movement, that pushed long-time ruler Abdelaziz Bouteflika out of office in April 2019.
J’ai accordé un entretien à la journaliste Hana Menasria pour le quotidien algérien Libertésuite à la parution dans Le Monde de ma dernière tribune corédigée avec l’historien Mohammed Harbi. L’interview a été publiée ce jour sous le titre suivant : « Il faut se libérer du poids des ancêtres et des martyrs ».
01 November 2019, Algeria, Algiers: Algerians take part in an anti-government demonstration demanding the ouster of officials who served under ex-president Abdelaziz Bouteflika as they marked the 65th anniversary of the country’s fight for independence from France. Photo: Farouk Batiche/dpa (Photo by Farouk Batiche/picture alliance via Getty Images)
J’aile plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une nouvelle recension de mon premier livre La Fabrique du Musulman (Libertalia, 2017)sur le blog Dix ans de retard.
Article paru dans La Banquise, n° 4, été 1986, p. 44-55
Grévistes faisant la fête dans l’usine automobile Talbot à Poissy le 10 juin 1982, France. (Photo by Daniel SIMON/Gamma-Rapho via Getty Images)
Pretoria
« Du point de vue du communisme, il importe de voir où et comment certaines communautés peuvent se défaire sous l’effet du travail moderne et de la lutte des classes, tout en donnant naissance à une activité et des relations sociales subversives. »
En 1922, une grève des mineurs européens du Rand se transforme en insurrection. Le premier ministre Smuts fait écraser la rébellion dans le sang : 230 morts.
Mon dernier texte intitulé « Contre le virus capitaliste et sa société désolante » a été mis en ligne aujourd’hui sur le site du bulletin de critique bibliographiqueÀ contretemps.
Joseph Mallord William Turner, Death on a Pale Horse (?) c. 1825–30
« Ce qui précipite si facilement les hommes vers les mouvements totalitaires et les prépare si bien à une domination de ce type, c’est la désolation partout croissante. » Hannah Arendt
Article de Kostas Axelos suivi de « Fragments » parus dans Arguments, n° 14, 2e trimestre 1959, p. 20-25
Theodor W. Adorno. Photography. 1958. (Photo by Imagno/Getty Images) [Theodor W. Adorno. Photographie. 1958.]
En ces temps où « la » pensée se fait rare, ses sous-produits inondant le marché mondial de la production et de la consommation des biens culturels, il faut savoir reconnaître et saluer un penseur lorsqu’on le rencontre. Theodor Wiesengrund Adorno n’est pas un grand penseur, un fondateur ; il a néanmoins le mérite d’essayer de penser, aujourd’hui même, où l’effort de penser se trouve écrasé par l’anodine, accablante et multicolore érudition académique et par les segmentations technicistes, quand il n’est pas pris, ailleurs, dans l’engrenage des rotatives du journalisme énervé et superficiel ou quand il ne succombe pas sous la vague de platitude et de vulgarisation qui déferle de tous côtés.
François, Le salut sous les décombres. Réflexions sur la montée en puissance des islamistes en Algérie, août 1990
Abassi Madani, leader du FIS (Front islamique du salut) au volant de sa Mercedes le 15 juin 1990 à Alger, Algérie. (Photo by SIDALI-DJENIDI/Gamma-Rapho via Getty Images)
« Je suis venu pour détourner du troupeau beaucoup de brebis. Il faut que la foule et le troupeau soient irrités contre moi. Zarathoustra veut que les bergers voient en lui un brigand. J’ai dit : les bergers. Mais eux se nomment les fidèles de la vraie foi. J’ai dit : les bergers. Mais eux se nomment les bons et les justes. Voyez-les ces bons et ces justes ! Quel est celui qu’ils haïssent le plus ? C’est celui qui brise leurs tables de valeur, le casseur, le criminel. Or, celui-là, c’est le créateur. » NIETZCHE
En partant pour l’Algérie, je me posais des questions très concrètes : qu’est-ce au juste que l’islamisme, quelle est la force de ce mouvement, et à quoi tend-il ? Mais je m’interrogeais aussi et m’interroge toujours sur le rôle historique de la religion comme force d’organisation et de régulation sociale. Car je ne suis pas de ceux qui s’imaginent que Dieu est mort. Dans les pays développés, on s’est contenté de les laisser pourrir dans un coin, et l’on adore le Vide et à Sa place (1). Dans les pays pauvres, on reste fidèle à la Tradition, et l’on est chrétien, musulman, hindouiste, bouddhiste, ou animiste de père en fils. D’un côté comme de l’autre, au Nord comme au Sud, la situation n’est pas brillante ! La religion « se réalise » un peu partout, et elle « se réalise », comme presque (2) toujours, en dressant les peuples les uns contre les autres. Ce qui entrave pour longtemps encore le développement de la lutte et de la conscience révolutionnaire, l’affirmation des individus prolétarisés comme négation de toutes les classes.