Mon dernier article intitulé “Le cas EMF (Etudiants Musulmans de France)” vient de paraître dans La Révolution prolétarienne, n° 807 (décembre 2020), p. 8-9
En voici les premières lignes :
Mon dernier article intitulé “Le cas EMF (Etudiants Musulmans de France)” vient de paraître dans La Révolution prolétarienne, n° 807 (décembre 2020), p. 8-9
En voici les premières lignes :
Article d’Erdan Tan paru dans Inprecor, n° 393, juillet 1995, p. 12-13
L’année 1994 en Turquie a été incontestablement l’année du Refah Partisi (Parti de la prospérité, RP islamiste), en raison de sa victoire aux élections municipales du 27 mars 1994. Dès lors, la gestion des affaires par le RP et le spectre d’une prise de pouvoir par ce parti ont été au centre de tous les débats. Un an après, il convient de dresser un premier bilan.
Extrait de Maxime Rodinson, Peuple juif ou problème juif ?, Paris, La Découverte, 1997 [1ère édition : Paris, François Maspero, 1981], p. 5-18
INTRODUCTION
Ce recueil de textes — nouveaux et anciens — étalés sur une quinzaine d’années espère provoquer quelque intérêt en vertu d’un seul facteur, une même ligne de pensée qui en est le fil conducteur. Il s’agit en effet d’un phénomène très rare : une réflexion sur les problèmes juifs qui n’est pas judéocentrique, qui se veut même critique de l’optique judéocentrique.
Exposé de Maxime Rodinson à la journée d’étude “La France et la pluralité des cultures” organisée par la Fondation Danielle Mitterrand France-Libertés le 18 mai 1987 en Sorbonne et publié dans Hommes & Migrations, n° 1124, septembre 1989, p. 40-44
On m’a demandé ici de parler des rapports entre la France et les cultures islamiques. Il y a là de grandes difficultés, la première étant, comme souvent, de savoir de quoi l’on parle. Le mot “culture” a de multiples sens, dont certains sont apparus ici. Je n’entends pas parler des connaissances dont dispose tel ou tel individu, dans un domaine ou l’autre, comme quand on parle de culture musicale, de culture philosophique, etc. Ici, il s’agit évidemment des “traits culturels”, comme ont dit à un certain moment les anthropologues, c’est-à-dire les comportements, attitudes, traditions par lesquels une population se distingue de l’autre.
Article de René Massignon paru dans Inprecor, n° 106, 20 juillet 1981, p. 32-35
A NOUVEAU, le mouvement berbère secoue l’Algérie. Un an après les explosions de Tizi Ouzou, contrairement aux espérances du FLN, il n’a pas été étouffé mais a continué de cheminer dans le cadre de la crise latente du régime. Ce mouvement pour les droits culturels des Berbères s’affirme aujourd’hui comme un point focal des mobilisations contre le régime présidé par Bendjedid Chadli.
Textes parus dans Inprecor, n° 80, 26 juin 1980, p. 23-24
L’INTERVENTION sauvage des forces de l’ordre à l’université et à l’hôpital de Tizi-Ouzou, la répression qui continue, la campagne de calomnie faisant de ceux qui se sont mobilisés des agents de l’impérialisme, le chauvinisme attisé par la presse, tout cela appelle une riposte.
Dossier paru dans Tribune algérienne, n° 24, mai 1980
Le 10 Mars, les étudiants de l’université de Tizi-Ouzou invitent l’universitaire et romancier Mouloud Mammeri à tenir une conférence sur la poésie kabyle ancienne. La conférence est interdite par le wali de Kabylie sans que les motifs soient formulés, de la manière sournoise et hypocrite qui est la marque même de ce régime d’oppression, né du putsch du 19 Juin 1965 et qui se réclame du socialisme, des libertés, de la démocratie, du droit des peuples à l’autodétermination : coup de téléphone anonyme dans la nuit pour signifier à M. Mammeri d’annuler sa conférence, barrages de police à Drâa Ben Khedda puis refoulement sur Alger de l’écrivain qui avait persisté dans son entreprise.
Article paru dans La Banquise, n° 4, été 1986, p. 44-55
Pretoria
« Du point de vue du communisme, il importe de voir où et comment certaines communautés peuvent se défaire sous l’effet du travail moderne et de la lutte des classes, tout en donnant naissance à une activité et des relations sociales subversives. »
En 1922, une grève des mineurs européens du Rand se transforme en insurrection. Le premier ministre Smuts fait écraser la rébellion dans le sang : 230 morts.
Article paru dans Courant alternatif, n° 61, décembre 1986, p. 14-17
En refusant de se laisser entraîner dans une initiative nationale
marquant l’anniversaire des marches de 83, 84 et 85 et en posant le problème de la riposte contre les lois Pasqua-Pandraud, en d’autres termes que ce qui se fait habituellement, la fraction militante de l’immigration, toutes générations confondues, est peut-être en train de donner un contenu à sa revendication de mouvement autonome. Les premiers jalons ont été posé lors des 2 dernières rencontres nationales des associations de l’immigration et de solidarité dont la dernière s’est tenu à Lille les 1er et 2 Novembre.
Articles parus dans Courant alternatif, n° 54, mars 1986, p. 16-22
L’OCL ne monopolise pas, c’est le moins que l’on puisse dire, les colonnes de la rubrique “Mouvement” de C.A.
Et pourtant, comme en témoignent nombre d’articles liés à l’actualité sociale et politique, certains d’entre nous, qu’ils soient formellement à l’OCL ou partie prenante de notre appréhension collective du politique, interviennent et prennent des initiatives.
Article paru dans Courant alternatif, n° 30, novembre 1983, p. 9-10
Beaucoup de choses ont été écrites sur ce sujet. Que dire de plus ? Il est un fait certain : cette montée du racisme n’est pas due à une augmentation de la population immigrée. Depuis 74, date à laquelle l’immigration fut réglementée par Giscard, le pourcentage d’immigrés par rapport à la population vivant « sur le sol français » n’a guère changé, oscillant aux alentours de 6 à 7% chiffre d’ailleurs déjà atteint dans les années 30.
Extraits de Mohamed-Chérif Ferjani, Islamisme, laïcité et droits de l’Homme. Un siècle de débat sans cesse reporté au sein de la pensée arabe contemporaine, Paris, L’Harmattan, 1991
Sur les mouvements islamistes et la xénophobie, p. 26-27 :
Nous verrons en quoi les mouvements islamistes ne sont que l’expression renouvelée d’une réaction passéiste et xénophobe qui a toujours hanté la pensée arabo-musulmane et qui a pris de l’ampleur chaque fois que la crise, le “désenchantement” et le désespoir lui ont préparé le terrain.
Nedjib SIDI MOUSSA
doctorant en science politique
Université Paris 1
Paris, le 3 juin 2008
Il y a quelques jours est sorti aux éditions de L’Harmattan, dans la collection du CREAC dirigé par Jacques Simon un ouvrage signé par ce dernier et auquel mon nom est associé. Je tiens par cette lettre à affirmer que je n’ai signé aucun document ou contrat d’édition concernant un livre de cette nature et je ne peux donc en cautionner ni la forme ni le contenu dont certains aspects ne sont pas sans poser des problèmes méthodologiques et philosophiques.