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Nora Benabdellah : Quelques repères dans le mouvement féminin

Article de Nora Benabdellah paru dans Saout Echaab, n° 191, du 1er au 15 novembre 1990, p. 17


Depuis l’indépendance, les femmes de notre pays ont toujours été présentes dans les luttes sociales, beaucoup moins dans les luttes politiques. Cette particularité a existé y compris dans les périodes de reflux démocratique

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Algérie : l’impasse

Entretien paru dans les Cahiers du féminisme, n° 67-68, hiver 1993-printemps 1994, p. 29-34


En Algérie, la situation s’aggrave de jour en jour : attentats et assassinats se multiplient, sur fond de misère économique. Situation de pré-guerre civile, que plus personne ne contrôle vraiment. Dans ce contexte, les femmes sont des victimes toutes désignées (1).

En décembre dernier, nous avons rencontré trois militantes féministes algériennes, récemment arrivées à Paris : Aïcha, de l’association Voix de femmes de Boumerdès, Fouzia et Sanhadja, de l’Association pour l’émancipation de la femme.


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Algérie : la montée des périls

Entretien paru dans les Cahiers du féminisme, n° 59-60, hiver 1991-printemps 1992, p. 42-45


Comme en octobre 1988, à nouveau, la police et l’armée algériennes ont tiré sur de jeunes manifestants. Un mois à peine après son installation, le bilan du Haut comité d’État (HCE) est déjà d’au moins cinquante morts et près de trois cents blessés. Sanglant démenti apporté à tous ceux qui avaient vu, dans le coup d’État militaire du 11 janvier et dans l’annulation du processus électoral, après la victoire intégriste du premier tour des législatives, le seul moyen pour l’Algérie d’éviter la guerre civile.

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H. M. : Algérie. La mobilisation des femmes contre le projet de code de la famille

Article signé H. M. paru dans les Cahiers du féminisme, n° 25, juin-juillet 1983, p. 30-31

Les manifestations de femmes devant l’Assemblée nationale en novembre et décembre 1981 furent l’expression d’un moment fort dans la coordination et la centralisation de la mobilisation des femmes contre le projet de code de la famille que tentait d’imposer le régime algérien aux millions de femmes algériennes. Déjà en 1966 et en 1973, le pouvoir avait tenté de promulguer un code de la famille ; mais la mobilisation des femmes à l’époque avait incité le régime Boumedienne à reculer et à le retirer.

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Algérie : Islamisme et violence des origines à aujourd’hui

Article paru dans Courant alternatif, n° 45, janvier 1995, p. 27-30


L’islamisme algérien n’est pas neuf. Cependant, son organisation sous forme de parti à partir de 1989 a considérablement modifié la donne politique. En effet, elle a mis le pouvoir à portée de sa main, écartant pour un temps les tenants de la voie armée.

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Karim : Algérie. Répression et chaos

Article de Karim paru dans Courant alternatif, n° 29, mai 1993, p. 33-34


L’Algérie s’est enfoncée un peu plus encore dans la violence : celle des intégristes, celle des militaires et des policiers, mais aussi celle qui résulte de la misère économique et sociale.

Le 22 mars dernier, le peuple est sorti dans les rues pour exprimer son ras-le-bol vis à vis de toutes les formes de violence. Ce faisant, il a détourné une manifestation initialement conçue comme un soutien au pouvoir et à sa politique. Les organisations relais furent vite dépassées par l’ampleur du mouvement. Leurs mises en scène préparées à l’avance où de jeunes femmes embrassaient les forces de l’ordre furent ridicules et faisaient penser aux anciens régimes staliniens de l’Est.

Pour comprendre pourquoi autant d’Algériens sont sortis dans les rues, il faut mesurer le degré de violence que subit la population.

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Terreur militaire, réaction islamique, austérité du FMI : La guerre civile saigne l’Algérie

Article paru dans Le Bolchévik, n° 145, printemps 1998, p. 20 et 16-19


Depuis que les massacres macabres se suivent en Algérie, la région au sud d’Alger, la capitale, est maintenant surnommée le « triangle de la mort ». Des centaines de villageois sans défense ont été tués et mutilés et un grand nombre de femmes ont été kidnappées dans les dernières semaines, portant le nombre de victimes à plus de 100 000 morts dans la guerre civile qui oppose depuis cinq ans le régime nationaliste appuyé sur l’armée aux intégristes musulmans.

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La grève des dockers en juillet secoue Alger : L’Algérie en ébullition

Article paru dans Le Bolchévik, n° 125, novembre 1993, p. 12 et 10-11


13 octobre – Peu à peu, l’Algérie a basculé dans une guerre civile larvée entre les intégristes musulmans réactionnaires et le régime discrédité. Chaque jour, se produisent des attentats et des embuscades. Récemment, les intégristes se sont mis à mettre le feu aux usines, entre autres une entreprise d’équipement électronique, une fabrique de chaussures et une minoterie. Ils ont aussi pris pour cible particulière les militants de gauche, annonçant fin septembre qu’ils allaient assassiner un communiste tous les mardis. Quant à l’armée, elle impose son état d’urgence depuis qu’elle a pris ouvertement le contrôle en janvier 1992, chassant le régime discrédité du FLN qui était au pouvoir depuis l’indépendance, en 1962. Redha Malek, le dernier en date des premiers ministres de l’armée, est un ancien directeur de la Banque mondiale ; il a été mis en place en août dernier avec pour consigne d’accélérer la privatisation de l’industrie et de repayer la dette aux créanciers impérialistes.

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Où va l’Algérie ? Pas d’illusion dans les massacreurs d’octobre 88 ! La classe ouvrière doit écraser le FIS !

Article paru dans Le Bolchévik, n° 116, janvier-février 1992, p. 12 et 9-11


30 janvier – En 1988, l’Algérie a été secouée par une vague de grèves ouvrières ; en octobre, la jeunesse privée d’avenir se révoltait contre l’austérité du FMI et la dictature du FLN – une révolte écrasée dans le sang par l’armée qui massacra plus de 500 personnes. Juin 1990 : victoire des intégristes du Front islamique du salut (FIS) aux élections municipales. Le 5 juin 1991 : après l’échec d’une grève générale politique appelée par le FIS, l’état de siège est déclaré, les élections sont reportées et l’armée arrête les dirigeants Abassi Madani et Ali Benhadj, ainsi que des milliers d’activistes de ce parti réactionnaire. 11 janvier 1992 : après que le FIS a remporté le plus grand nombre de sièges au premier tour des élections législatives, le président Chadli Bendjedid est démissionné, les élections sont annulées, l’armée prend directement le pouvoir pour empêcher les intégristes d’y accéder.

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Les travailleurs doivent écraser le FIS et renverser le FLN. Pour un gouvernement ouvrier et paysan en Algérie !

Article paru dans Le Bolchévik, n° 112, juillet-août 1991, p. 12 et 11


Depuis le 5 juin à 0 heure, l’armée algérienne (ANP) exerce ouvertement la réalité du pouvoir en Algérie. Le gouvernement Hamrouche, nommé après la répression sanglante des « enfants d’octobre » 1988, est remplacé par un cabinet Ghozali qui cache son extrême faiblesse derrière l’état de siège. Un couvre-feu a été imposé sur une grande partie des villes. Les élections législatives, qui devaient « approfondir » la « démocratie », ont été reportées à une date indéterminée à la fin de l’année.

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Faillite du nationalisme du FLN, poussée de la réaction islamiste en Algérie

Article paru dans Le Bolchévik, n° 103, juillet-août 1990, p. 12, 9, 10 et 11


Le résultat des élections locales du 12 juin a fait l’effet d’une bombe en Algérie et dans toute l’Afrique du Nord. Le Front islamique du salut (FIS) s’est emparé de la majorité des grandes villes et des villes de moyenne importance et a pris le contrôle de 32 wilayas (départements) sur les 48 que compte le pays, alors que le FLN n’a réussi à conserver qu’à peine un tiers des conseils municipaux. Certes, les réactionnaires islamistes du FIS ont obtenu cette écrasante majorité avec 35 % d’abstentions et, surtout, la majorité des femmes n’ont pu exprimer librement leur choix puisqu’à cause du système de vote par procuration institué par le FLN les chefs de famille pouvaient voler pour leur femme et leurs filles.

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Sur la revendication des libertés démocratiques en Algérie

Article en deux parties paru dans Le Prolétaire, n° 371, 18 mars au 21 avril 1983, p. 6 et n° 372, 22 avril au 19 mai 1983, p. 5-6


Si le communisme a défini les caractéristiques essentielles du passage révolutionnaire de la société capitaliste à la société communiste, la lutte des classes ne se déroule pas selon un plan machiavéliquement tracé d’avance dans tous ses détails par le parti révolutionnaire. La stratégie et la tactique du parti dont l’éventail est certes délimité par la théorie et le programme, doit s’appuyer sur le mouvement réel.

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Effervescence sociale en Algérie

Article paru dans Le Prolétaire, n° 334, 3 au 16 avril 1981, p. 1-2


Un an après les manifestations et les émeutes du printemps dernier contre la répression bourgeoise, le mouvement social vient de reprendre en Algérie. Le 15 mars 1981 c’est la grève générale dans toute la Kabylie pour protester contre la farce du débat préfabriqué sur le « dossier culturel ». Par ce moyen l’Etat bourgeois espérait amortir le mouvement qui ne cesse de se développer contre la répression culturelle et pour la reconnaissance des langues populaires. Comme les manifestations de l’année dernière, la grève générale de Kabylie dépasse largement le cadre de la lutte contre les discriminations qui frappent les langues populaires. Il s’agit en réalité d’un mouvement dirigé contre les multiples aspects de la répression bourgeoise qui s’abat en Algérie sur les masses exploitées.

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En Algérie, « révolution agraire » et volontariat

Article paru dans Le Prolétaire, n° 242, 23 avril au 6 mai 1977, p. 6

« Un village qui fait la fierté de nos fellahs », (photo publiée dans El Djeich, n° 167, avril 1977, p. 34)

Les statistiques de la FAO indiquent que si la production agricole en Algérie s’élevait à l’indice 100 sur la moyenne des années 1961-1965, elle est seulement passée à l’indice 110 pour la moyenne des années 1970-1974. Mais, comme dans le même temps la population a cru considérablement plus vite, la production (agricole comme alimentaire) par tête d’habitant est passée de l’indice 100 à l’indice 85. De plus, pendant les années 69 à 71, l’agriculture algérienne, au lieu de progresser de 3 % l’an selon les vœux des planificateurs « socialistes », a bel et bien diminué au rythme de 1 % l’an.

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Les nouveaux combattants de la génération Adjani : L’Algérie ou la mort des nôtres

Dossier paru dans Informations et réflexions libertaires, n° 80, janvier-février 1989, p. 27-29


RIEN A GAGNER RIEN A PERDRE

« Et alors, tu veux que je te brûle? » C’est en ces termes que des jeunes, en altercation avec des propriétaires de grosses voitures, répondent en ce mois d’octobre, mois qui a connu les émeutes les plus sanglantes de l’histoire de l’Algérie indépendante.

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Les trotskystes algériens et le coup d’Etat

Article paru dans Le Prolétaire, n° 415, mars-avril 1992, p. 8


Le drame de la situation en Algérie est que dans cette période où les conditions sociales et économiques sont très tendues, la classe ouvrière n’a pas eu la possibilité d’apparaître comme une force indépendante avec ses objectifs propres, capable d’apporter sa solution aux masses souffrant sous le joug du capitalisme. Et c’est au contraire la réaction islamique anti-prolétarienne qui a en grande partie réussi à capter le mécontentement social et à apparaître comme le porte-parole et le défenseur des masses énormes de chômeurs, de couches petites-bourgeoises prolétarisées, de petits fonctionnaires et de travailleurs aux salaires rongés par l’inflation.

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Larbi Hamdane : Algérie, planification et deuxième réforme agraire

Article de Larbi Hamdane paru dans Quatrième Internationale, n° 44, juillet 1970, p. 39-46


Plan Quadriennal et « Révolution Agrai­re » sont certainement les deux mesures les plus importantes prises par le régime issu du coup d’Etat du 19 juin 1965. Le Plan Quadriennal 1970-1973 est la première tentative de réelle planification de l’économie algérienne : le Plan Triennal qui l’a précédé ne fut en fait qu’une vague programmation indicative, permettant de récolter l’appareil statistique nécessaire au lancement de la planification, mais qui n’arriva aucunement à réduire la pagaille bureaucratique qui règne dans le secteur industriel. La « Révolution Agraire », dont un « Projet de Charte » très imprécis et restant au niveau des principes a été publié en avril, innove également : les Dé­crets de mars 1963 sur l’Autogestion, première Réforme Agraire, n’avaient touché que le secteur dit « moderne », c’est-à-dire les terres ayant appartenu aux colons (1/3 de la surface cultivable, les meilleures terres, les plus profondes et les mieux situées, faisant vivre 1/6 de la population agricole) ; mais ils avaient laissé intact le secteur dit « traditionnel», qui fait vivre les 5/6 de la population agricole.

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Algérie : Congrès sur fond d’élections

Article paru dans Inprecor, n° 331, du 24 mai au 6 juin 1991, p. 27


Du 1er au 3 mai 1991, s’est tenu, à Tipaza, le premier congrès légal du Parti socialiste des travailleurs (PST). En présence de près de 700 personnes, ce congrès s’est déroulé dans un contexte politique dominé par la préparation des prochaines élections législatives du 27 juin 1991.

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Gilbert Achcar : Algérie. Qui sème le vent…

Article de Gilbert Achcar signé Salah Jaber et paru dans Inprecor, n° 311, du 15 au 28 juin 1990, p. 36

Les élections locales (conseils communaux et départementaux) du 12 juin, en Algérie, se sont soldées par un score impressionnant des intégristes du Front Islamique du salut (FIS) : ils ont arraché la plupart des grandes villes du pays au Front de libération nationale (FLN), jusque-là parti unique à tous les échelons du pouvoir. Ces élections étaient les premières, depuis l’indépendance algérienne en 1962, à se dérouler sur fond de libertés politiques réelles et de multipartisme. L’opposition libérale et l’opposition de gauche avaient cependant appelé au boycott, jugeant que la partie était inégale contre le FLN. Le résultat des élections, malgré un taux d’abstention de près de 40 %, permet de s’interroger sur l’opportunité de ce choix.

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Saïd Akli : Algérie. Une ouverture très modérée

Article de Saïd Akli paru dans Inprecor, n° 278, 13 décembre 1988, p. 6-8


UNE QUINZAINE DE JOURS après la levée de l’état de siège, Alger a été recouverte de grandes affiches pour la démocratie.

Les mobilisations des milieux intellectuels contre la répression et la torture ont certes impulsé un large mouvement d’opinion pour une démocratisation de la société. Mais les affiches pour la démocratie étaient cyniquement l’initiative de ceux-là même qui avaient ordonné le massacre de centaines de jeunes. Profitant de l’état de choc collectif créé par la violence du soulèvement populaire et la sauvagerie de la répression militaire, Chadli reprenait l’initiative politique avec la promesse d’une ouverture démocratique. En échange, il demandait au peuple une participation massive au référendum du 3 novembre, pour faire oublier ses crimes et plébisciter sa politique avant le congrès du Front de libération nationale (FLN).

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Saïd Akli : Algérie. Soulèvement populaire et démocratie

Article de Saïd Akli paru dans Inprecor, n° 275, 31 octobre 1988, p. 23-26


QUELQUES JOURS seulement nous séparent de la fin du soulèvement national de la jeunesse populaire. Alors que les 500 nouveaux Chouhadas (martyrs, en arabe) n’étaient pas encore tous enterrés, que des milliers de manifestants soignaient leurs blessures ou croupissaient entassés dans les prisons, le pouvoir des assassins annonçait un référendum national pour le 3 novembre 1988. Le peuple algérien est appelé à approuver immédiatement une première réorganisation du pouvoir exécutif, au terme de laquelle le Premier ministre, choisi par le Président, formerait un gouvernement « sans exclusive aucune » qui serait responsable devant l’Assemblée nationale.

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Saïd Akli : Algérie. Le président Chadli veut un pouvoir fort pour briser le mouvement de masse

Article de Saïd Akli paru dans Inprecor, n° 110, 12 octobre 1981, p. 28-32


LA crise économique internationale a exacerbé les contradictions sociales développées par le projet économique de Boumediene et accéléré l’apparition de ses premiers signes d’essoufflement. Déjà, en 1975, le Fonds monétaire international (FMI) préconisait comme moyens de sortir de la crise une rentabilisation de l’industrie étatique, une révision de la politique agricole, une baisse des salaires réels et un retour à la « vérité des prix« .

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Algérie. Contre la répression : déclaration du Groupe communiste révolutionnaire

Textes parus dans Inprecor, n° 80, 26 juin 1980, p. 23-24

L’INTERVENTION sauvage des forces de l’ordre à l’université et à l’hôpital de Tizi-Ouzou, la répression qui continue, la campagne de calomnie faisant de ceux qui se sont mobilisés des agents de l’impérialisme, le chauvinisme attisé par la presse, tout cela appelle une riposte.

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Saïd Akli : Algérie. Vers l’autodissolution des staliniens dans le parti unique

Article de Saïd Akli paru dans Inprecor, n° 38, 16 novembre 1978, p. 19-25


La politique pratiquée par les staliniens en Algérie a déjà « fait ses preuves » au Soudan, en Egypte, en Syrie et en Irak, se soldant régulièrement par des bains de sang. Or, l’indépendance de classe du prolétariat, impliquant l’existence d’organisations communistes, est une condition indispensable pour résoudre la crise de la société algérienne ou profit des masses populaires.

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Après les postiers, les étudiants, les lycéens montrent la voie

Dossier paru dans Tribune algérienne, n° 23, janvier 1980, p. 1-16

« L’université à la croisée de deux chemins » (dessin publié dans El Djeich, n° 199, décembre 1979, p. 20)

Grève, manifestations, délégations élues, en moins d’une semaine, les lycéens infligent une défaite au régime de la dictature.

La grève générale de tous les lycéens d’Alger, des dizaines ce milliers, déclenchée spontanément, a fait reculer le pouvoir, a obligé le Ministre de l’Education nationale à démentir officiellement sa réforme du baccalauréat, à maintenir cet examen tel qu’il était les années passées.

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Le combat de la classe ouvrière

Articles parus dans Tribune algérienne, n° 20, juin 1979, p. 9-16

« Mobilisation des travailleurs et défense des acquis de la Révolution Socialiste » (photo publiée dans El Djeich, n° 192, mai 1979, p. 11)

On ne peut comprendre l’importance des grèves en Algérie, comme on ne peut apprécier à sa juste valeur la combativité des travailleurs algériens, si on ne les oppose pas aux déclarations de Chadli et de ses ministres.

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Les dockers d’Alger : « nous voulons un vote secret, des candidatures libres et un dépouillement public »

Articles parus dans Tribune algérienne, n° 19, mars 1979, p. 6-8

« Pour l’extension de la GSE à tous les secteurs d’activité » (photo publiée dans El Djeich, n° 192, mai 1979, p. 15)

Alors que le Gouvernement laborieusement et nouvellement mis en place s’apprête à frapper, à mettre au pas la classe ouvrière, la jeunesse et la paysannerie pauvre, s’apprête à appliquer ses plans meurtriers dictés par l’impérialisme et le FMI, la classe ouvrière algérienne par la voix des travailleurs des ports et docks se mobilise par la grève pour arracher ses revendications pour s’organiser de façon indépendante.

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Khedidja : Meeting à la fac centrale d’Alger, les étudiants combattent pour leurs revendications, pour leur organisation

Articles parus dans Tribune algérienne, n° 18, décembre 1978, p. 11-17

« Une jeunesse potentiellement révolutionnaire » (photo publiée dans El Djeich, n° 187, décembre 1978, p. 12)

Dimanche 17 Décembre 1978, s’est tenu un meeting de protestation contre les pseudo-élections qui se sont déroulées dons les différents instituts et facultés.

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Les étudiants contre Boumedienne

Textes parus dans Tribune algérienne, n° 7, juillet 1976, p. 1621

« Charte nationale : pour une participation constructive », (photo publiée dans El Djeich, n° 157, juin 1976, p. 6)

Le débat caporalisé que voulait imposer Boumedienne autour de son projet de Charte a été saisi par les étudiants d’Algérie comme l’occasion de dresser leurs revendications dans un affrontement politique contre le régime de Boumedienne. Dans la situation de crise politique qui règne aujourd’hui à Alger, la grève des étudiants est un signe avant-coureur de la plus grande importance.

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1975 : année de la femme. Quel avenir pour la femme algérienne ?

Article paru dans Tribune algérienne, n° 3, juin 1975, p. 18-19

المؤتمر الثالث للاتحاد الوطنى للنساء الجزائريات (photo publiée dans El Djeich, n° 122, mai 1974, p. 32)

La Journée du 8 Mars a été célébrée avec éclat à Alger : meetings, réceptions, projections de films, double page dans « El Moudjahid » et quelques sorties à la campagne au titre du Volontariat. Des discours, des flons-flons, des encouragements, un peu d’embrigadement, quelques photos… et 8 Mars a été expédié. Demain, comme aujourd’hui, la condition de la femme algérienne restera inchangée.

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La grève de l’I.T.E. de Bouzaréah

Articles parus dans Tribune algérienne, n° 2, février 1975, p. 11-12 et 15-20


La grève qui s’est déroulée à l’Institut de Technologie de l’Education de Bouzaréah jette un vif éclairage sur la prétendue « révolution culturelle » comme sur le caractère démocratique du régime actuel. Qu’on en juge !

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Spécial Algérie : Exigeons la libération de nos camarades emprisonnés !

Dossier paru dans Travailleurs immigrés en lutte, supplément au n° 41, mai 1980, p. 1-11


Les événements au jour le jour

FIN [FEVRIER] :

Les étudiants du comité de la cité de l’université de Tizi-Ouzou projettent d’inviter l’écrivain Mouloud Mammeri à faire une conférence concernant son ouvrage « Poèmes kabyles anciens ». Les autorités universitaires ne se sont pas prononcées contre le principe d’une conférence, mais elles étaient pour son report.

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A bas toute oppression culturelle en Algérie !

Articles parus dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 41, 1er mai – 1er juin 1980, p. 10-14


A près de trois mois d’agitation des étudiants « arabisants », qui revendiquent l’utilisation systématique de l’arabe comme langue officielle, a succédé en Kabylie un mouvement populaire pour la reconnaissance de la langue berbère. C’est à la suite de l’interdiction d’une conférence de Mouloud Mammeri sur la poésie kabyle que se sont développées ces manifestations qui ont abouti, après une répression policière, à la visite du Ministre de l’enseignement supérieur Bererhi puis finalement, le 20 avril dernier, à l’investissement de la faculté de Tizi Ouzou par les flics, le quadrillage policier de la ville, l’arrestation d’un certain nombre d’étudiants et de travailleurs, et la répression féroce des manifestations, à Alger comme en Kabylie. La grève générale du 16 avril paralysant toute la Kabylie, atteignant Alger et même Annaba, montre s’il en est besoin le soutien populaire rencontré par ces revendications culturelles.

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A l’université, ça bouge !

Article paru Travailleurs immigrés en lutte, n° 7, février 1977, p. 15

« Multiplier les universités » (photo publiée dans El Djeich, n° 162, novembre 1976, p. 16)

Des grèves à l’université d’Alger, on n’en avait pas vues depuis longtemps ; vers la fin du mois de décembre, un mouvement de contestation s’y est développé.

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Comme à Aïn-Beida : Émeutes à Aïn-M’lila

Articles parus dans PRS Info, n° 7, 19 décembre 1977, p. 1 et 17-20

« La S.N.T.F. : une profonde mutation » (photo publiée dans El Djeich, n° 176, janvier 1978, p. 21)

Des affrontements violents ont opposé durant une semaine, début novembre, la population de Aïn M’lila aux forces de répression.

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Safia Bentayeb : Code de la famille. Le statu-quo

Articles de Safia Bentayeb parus dans Et-thaoura, n° 5, automne 1983, p. 6-8


Les différents avant-projets de code de la famille qui ont vu le jour depuis l’indépendance, à peu de chose près, ont le même contenu et ont tous été élaborés de manière anti-démocratique « secrète » et en dehors des femmes.

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La journée du 8 mars à Alger

Textes parus dans El-Oumami, n° 24, avril 1982, p. 6 et 11-12

المرأة ويومها العالمي (photo publiée dans El Djeich, n° 216, mars 1982, p. 5)

A l’appel du comité d’action, rassemblement du 8 mars (Maison du Peuple — UGTA). Une cinquantaine de femmes. Refus de nous laisser entrer dans la salle où se tenait un gala organisé par les femmes travailleuses de la Santé. Menaces des flics. Des « syndicalistes » viennent nous demander de nous disperser. L’hôpital Mustapha étant investi par les flics (grève des agents), la fac étant surveillée, la cité-U trop loin, nous décidons de nous rendre à la Fédération Algérienne des ciné-clubs où se tient une rencontre des femmes.

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Statut personnel : Le gouvernement recule !

Article paru dans El-Oumami, n° 22, février 1982, p. 4-5


LE GOUVERNEMENT vient de décider le 24/1/82 d’ajourner l’examen par l’APN du projet de statut personnel. Il est ainsi prouvé que l’Etat bourgeois peut reculer sous la pression de la mobilisation. Seule la lutte paye. Malgré le nombre limité de femmes ayant participé aux rassemblements d’Alger, il est clair que ces rassemblements n’ont pas été vains. Honte à celles qui ont tourné le dos à ces initiatives sous prétexte qu’il faut d’abord faire des conférences-débats et rédiger un manifeste sur les droits de la femme !

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Pour en finir avec les flottements

Article paru dans El-Oumami, n° 21, janvier 1982, p. 10


La mobilisation des femmes à Alger contre le projet de statut personnel continue. Après les rassemblements qui ont eu lieu au mois d’octobre à l’appel du Collectif des femmes, la mobilisation a repris au mois de décembre. Le 14 décembre : rassemblement devant le siège de l’APN. Les femmes ont été reçues par les flics en civil et en uniforme, pour des injures et par des coups. Malgré la répression, le collectif des femmes a appelé à un autre rassemblement le 23 décembre, cette fois-ci en plein centre-ville, sur les marches de la grande poste.

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Un code de la famille réactionnaire

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 59, juin-juillet 1984, p. 17


Le code de la famille vient d’être adopté par l’APN le 29 mai dernier en Algérie. Cela faisait des années que le « code du statut personnel » était discuté. Les hésitations du régime à ce propos traduisent l’âpreté des contradictions qui existent entre les fractions « bourgeoises « libérales » et « traditionnelles ». Les différences entre ces fractions sont plus formelles que réelles. Le texte définitif devra être publié dans un délai d’un mois après son adoption. Nous aurons donc l’occasion d’en reparler de manière plus détaillée à ce moment-là. Mais la presse officielle parle déjà d’un « coup porte à l’inégalité entre les sexes ». Est-ce vrai ?

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Statut personnel : Mobilisons-nous pour les droits des femmes les plus élémentaires !

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 52, février 1982, p. 6-7


Le 13 janvier dernier, lors d’un meeting à l’université d’Alger, une pétition a été déposée comptant plusieurs milliers de signatures. Cela venait clore la série de mouvements et manifestations organisés à Alger depuis le mois d’octobre 1981, qui ont rassemblé des femmes et des hommes qui s’opposent au « Code de la famille » (28 octobre, 14 novembre et 23 décembre 1981).

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Contre le statut personnel ! Pour la lutte des femmes travailleuses !

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 51, janvier 1982, p. 14-15


Ça bouge du côté des femmes en Algérie. L’ « Avant-Projet de statut personnel » (déjà approuvé par le conseil des ministres), a dû en effet être soumis à l’APN lors de sa session d’automne. Ce statut personnel est la réédition du code de la famille que le gouvernement essaie de faire passer dans les textes depuis 1966 : 1966, 1972, 1980, voilà les dates où la mobilisation de quelques centaines de femmes et d’hommes a pu faire repousser les avant-projets successifs.

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Un congrès de l’UNFA… pour mieux renforcer l’oppression des femmes de la classe ouvrière

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 25, novembre 1978, p. 10-11

« Le nouveau secrétariat national : élargir la base et appliquer les résolutions » (photo publiée dans El Djeich n° 185, octobre 1978, p. 5)

Le Congrès de l’UNFA (Union Nationale des Femmes Algériennes) vient de se tenir à Alger au début du mois d’octobre, confirmant la volonté du gouvernement, après le congrès de l’UGTA et en vue de ceux de l’UNJA et du FLN, d’une reprise en main des organismes d’encadrement de la population.

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Barrer la route aux « frères musulmans » !

Article paru dans El-Oumami, n° 3, décembre 1982, p. 4-7


Dans la soirée du mardi 2 novembre, des affrontements ont eu lieu entre étudiants « Frères Musulmans » (FM) à la cité universitaire de Ben Aknoun (Alger). Ces affrontements ont fait sur le champ 1 mort et une dizaine de blessés. A la suite de ces affrontements, la police est intervenue soi-disant pour préserver « l’ordre et le calme » et a procédé à 29 arrestations, en mettant dans le même sac les FM qui voulaient empêcher par la violence les étudiants de désigner librement les membres de leur comité de cité et ceux qui se sont défendus courageusement contre cette bande de réactionnaires.

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Contre les bandes de « frères musulmans », pour l’organisation de l’auto-défense prolétarienne !

Article paru dans El-Oumami, n° 9, avril-mai 1980, p. 5-7


Les événements qui ont secoué l’Iran l’année dernière, le poids du clergé islamique dans ce pays et l’exagération du rôle des religieux comme Khomeiny et Cie par la presse bourgeoise internationale dans le but évident de reléguer à l’arrière-plan la lutte et les sacrifices des masses laborieuses iraniennes ont permis aux bandes de « frères musulmans » de reprendre du poil de la bête un peu partout dans le monde arabe.

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L’Etat bourgeois n’est pas à démocratiser, mais à détruire

Article paru dans El-Oumami, n° 1, octobre 1978, p. 9-11


Depuis quelques mois, des voix se sent élevées pour protester contre « l’amnésie collective » organisée autour de Ben Bella et contre sa détention « arbitraire et scandaleuse ». Le dirigeant démocrate M. Lebjaoui est même allé jusqu’à faire une grève de la faim de… 24 heures !

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Extrait d’une feuille diffusée par nos camarades en Algérie : Non aux mots d’ordre du chauvinisme !

Article paru dans Le Prolétaire, n° 254, 19 novembre au 2 décembre 1977


La vie politique en Algérie est marquée actuellement par des campagnes d’excitation chauvine orchestrées par le parti FLN avec « manifestations populaires spontanées » comme celle du 7 novembre à Alger à l’occasion des menaces françaises d’intervention au Sahara occidental.

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Le PAGS au service de la bourgeoisie

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 33, juillet-août 1979, p. 12-13


La mort de Boumédiène a déclenché une lutte pour sa succession entre les différentes fractions de la bourgeoisie algérienne.

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Le PAGS pour une nouvelle législation anti-ouvrière

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 24, septembre 1978, p. 8-9


Le projet de statut général du travailleur a été définitivement adopté par l’assemblée algérienne, sans être fondamentalement modifié, comme nous le prévoyions dans un article de notre bulletin n° 23. Cette nouvelle législation vise à accroître l’exploitation des travailleurs. Elle institutionnalise notamment la liaison entre le salaire et la productivité, et elle autorise l’allongement de la durée du travail (de huit à douze heures par jour) et les licenciements individuels ou collectifs ; elle supprime les allocations familiales qui représentent une, part importante des salaires ; enfin, elle fait de la grève un crime économique dans le secteur d’Etat.

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Des strapontins pour le PAGS à la direction de l’UGTA

Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 21, mai 1978, p. 7-8


Le Congrès de l’UGTA vient de se dérouler. Et, comme il était facile de le prévoir, (voir T.I.L n° 20), la direction de l’UGTA a été largement remaniée. C’est ainsi que sur les quinze membres de la direction sortante, trois seulement ont pu conserver leur poste.