Tract du Parti du peuple algérien, 1er novembre 1974, 4 p.
En ce jour qui marque le 20ème anniversaire du déclenchement de la Révolution Algérienne toutes nos pensées vont aux martyrs qui de 1830 à 1962 ont fait don de leur vie pour que vive l’Algérie indépendante et libre. De plus nous nous inclinons devant la Mémoire de celui qui a été le père du nationalisme algérien moderne, Messali Hadj.
Deux tracts du Comité pour la libération de Messali Hadj suivis d’une réponse de la CGTde la Régie Renault « Pour la libération de Messali Hadj, contre la répression colonialiste »,14 octobre 1954
EN MAI 1952, UN HOMME EST ENLEVE PAR LES FORCES DE L’ORDRE.
Emmené en avion pour une destination inconnue, il est transporté à Niort (Deux-Sèvres). Interdit de séjour en vertu d’une condamnation qu’il subit SOUS VICHY, la France entière lui est interdite à l’exclusion de son département de « résidence ».
Tract du Mouvement National Algérien, diffusé en mars 1955, reproduit dans La Voix du peuple, n° 8 [avril 1955]
Un projet monstrueux du Gouvernement tend à vous priver des libertés républicaines chèrement acquises et à briser à l’avance toute velléité d’action pour un mieux-être.
Tract du Secrétariat Fédéral de la Fédération de France du MTLD (à l’origine communiqué daté du 15 janvier 1954), publié partiellement dans Alger Républicain, le 19 janvier 1954
Un article paru dans le journal « L’AURORE », du 12 janvier 1954, sous le titre « La police démasque une organisation de racketters nord-africains », et dont le contenu a été repris par « PARIS-PRESSE L’INTRANSIGEANT » et des journaux de province, exprime des mensonges et des allégations fantaisistes dirigés contre notre organisation et son Président MESSALI HADJ, déporté à Niort depuis mai 1952. Déclarant rapporter des « informations » de police, ce journal, toujours à l’avant-garde des campagnes racistes, essaie de présenter les dirigeants et les militants du M.T.L.D. comme se livrant à des « rackets politiques », à des « expéditions punitives », à un « trafic de drogue », etc.
Tract de la Fédération pour une gauche alternative daté d’octobre 1988 à Paris
Fédération pour une gauche alternative (F.G.A)
VIVE L’INTIFADA EN ALGERIE ! HALTE A LA REPRESSION ! SOLIDARITE, ELECTIONS LIBRES, ASSEMBLEE CONSTITUANTE !
Au « ras-le-bol » général du peuple algérien, à l’insurrection de sa jeunesse, le pouvoir bureaucratique et militaire n’a su que montrer son véritable visage : pour toute réponse la force, la répression bestiale, le tir à vue.
(Claude Cheysson, ministre des Affaires étrangères de Mitterrand, à propos du coup d’Etat en Pologne de décembre 1981.)
Dans le mouvement d’importantes grèves ouvrières, la jeunesse d’Algérie a pris la rue en dirigeant essentiellement ses assauts contre le Parti-État et les signes de sa domination : sièges du FLN, police, administrations, galeries marchandes du luxe — ces « vitrines de l’Algérie » —, et centres de distribution de la pénurie planifiée. Elle a attaqué les agences d’Air Algérie et d’Air France, accoutumées à transporter les jeunes Algériens au travail en France et les « délinquants » immigrés dans les geôles algériennes ou au travail forcé du service militaire.
Tract signé « Des canailles » daté du 10 octobre 1988 à Paris
SI LES ARGUMENTS FONT COULER DE L’ENCRE, LES PREUVES FONT DEJA COULER LE SANG
LA RACAILLE ETATIQUE ici applaudit des deux mains le recours à la mitraille en ALGERIE tout comme en 1945 elle applaudissait les massacres de SETIF et GUELMA écrasant une insurrection dans le CONSTANTINOIS, tout comme elle le fit en MAI 1988 lors de l’assaut de la grotte d’OUVEA en NOUVELLE-CALEDONIE par la piétaille GENDARMESQUE.
Tract des Amis de l’intifada algérienne, octobre 1988
Alors qu’après les massacres de cette semaine les arrestations massives (4000), les tortures et les lourdes condamnations (4, 6 et 8 ans pour les émeutiers d’Annaba) se succèdent, politiciens et pleureuses médiatiques, par leurs déclarations mensongères, brouillent le sens évident des « évènements » d’Algérie : c’est une véritable révolution sociale qui a commencé là-bas !
En s’attaquant directement à l’Etat, les émeutiers algériens ont su désigner l’origine de tous leurs maux. En incendiant et détruisant : commissariats, tribunaux, mairies, sièges du FLN, souk el fellah, banques, écoles, ministères, agences de voyage, hôtels de luxe, quartiers réservés aux loisirs des bureaucrates, ils ont clairement posé les bases d’une révolution sociale.
Tract du Mouvement National Algérien daté du 1er mars 1962 à Alger
MOUVEMENT NATIONAL ALGÉRIEN ARMÉE DE LIBÉRATION NATIONALE
PEUPLE ALGÉRIEN ! ! !
1926, l’Étoile Nord Africaine naissait avec comme objectif l’indépendance et l’unité du Maghreb. Le P.P.A. et le M.T.L.D. sont les artisans du réveil de la conscience nationale.
Communiqué de la Fédération de France du Mouvement National Algérien, 27 janvier 1962
MOUVEMENT NATIONAL ALGERIEN
FEDERATION DE FRANCE
COMMUNIQUE
Les détenus politiques M.N.A. font la grève de la faim pour protester contre les injustices dont ils sont victimes. Au camp de MAUZAC, à la prison de LOOS-LES-LILLE et à la prison de PERIGUEUX, les détenus M.N.A., au nombre de plusieurs centaines, ont commencé cette grève de la faim qui dure depuis plusieurs jours. Leurs avocats ont fait des démarches auprès des autorités compétentes pour leur signaler cette situation et les raisons pour lesquelles les détenus M.N.A. font la grève de la faim.
Tract de la Fédération d’Alger du MNA, 19 décembre 1960
Une fois de plus, le peuple Algérien tout entier vient d’affirmer dans les rues d’Alger son désir à la liberté et de prouver au monde par son action courageuse, que rien ne le fera reculer pour faire triompher sa part à la justice et à la dignité humaine.
Textes parus dans La Banquise,n° 3, été 1984, p. 7-10
IL Y A DE PLUS EN PLUS D’ÉTRANGERS DANS LE MONDE
Ces temps-ci les racistes se font plus arrogants et l’Etat de gauche les encourage puisqu’il a repris à son compte le slogan d’extrême-droite : « la France aux Français ».
Tract reproduit dans El-Oumami, n° 16, juin-août 1981, p. 17-18
Le 19 mai, plusieurs dizaines de nationalistes se réclamant du Baâth se sont attaqués à des militants du Collectif Culturel qui organisaient ce jour-là un meeting à la Fac centrale d’Alger. Malgré plusieurs blessés dans leurs rangs, ces derniers se sont organisés pour riposter à la violence réactionnaire de ces agents de la bourgeoisie !
Tract reproduit dans Le Prolétaire, n° 222, du 12 au 25 juin 1976
PROLETAIRES ! CAMARADES !
Le régime de Boumediène vient de soumettre à un débat populaire l’avant-projet de charte nationale censée représenter la cristallisation d’une « expérience socialiste » et la formulation d’une stratégie d’un énième « socialisme national ».
Tract diffusé le 2 décembre 1983 et publié dans Alarme, n° 22, octobre-novembre-décembre 1983, p. 10
A l’occasion de la marche anti-raciste sur Paris, organisée au départ par de jeunes immigrés de la cité des Minguettes, dans la banlieue lyonnaise, nombreux sont ceux qui vont affluer place de la Bastille pour crier haut et fort leur anti-racisme.
Article paru dans Le Prolétaire, n° 254, 19 novembre au 2 décembre 1977
La vie politique en Algérie est marquée actuellement par des campagnes d’excitation chauvine orchestrées par le parti FLN avec « manifestations populaires spontanées » comme celle du 7 novembre à Alger à l’occasion des menaces françaises d’intervention au Sahara occidental.
Tract diffusé en Algérie par le Parti communiste international et reproduit dans Le Prolétaire, n° 45, juillet-août 1967
Nous publions ci-dessous le tract diffusé en Algérie par les militants de notre parti :
PROLETAIRES ARABES,
Précédée d’une propagande pour le « droit » à l’existence de l’Etat d’Israël et d’une campagne panarabiste religieuse, au Moyen-Orient, la guerre préparée par le capitalisme impérialiste et par le nationalisme arabe, est devenue une réalité.
Document publié par El-Oumami,organe des communistes-léninistes algériens,n° 8, mai 1983, p. 2
Nous reproduisons ici le tract diffusé par nos camarades en Kabylie et à Alger à l’occasion de la commémoration du troisième anniversaire de la journée du 20 avril 1980 :
Lettre parue dans La Voix du peuple, n°27 [novembre 1956] et diffusée sous forme de tract.
Monsieur le député,
L’Assemblée Nationale Française aura à débattre d’une très grave situation politique dominée par la guerre d’Algérie et les récents événements du canal de Suez. La paix a été sérieusement menacée et le monde a failli être entraîné dans un conflit dont les conséquences auraient été imprévisibles.
Tract diffusé en Algérie à la fin de l’année 1965 et reproduit dans Internationale situationniste, n° 10, mars 1966, p. 12-21
On pourrait croire que le nouveau régime algérien s’est donné pour unique tâche de confirmer l’analyse sommaire que l’I.S. a présentée de lui, dès les jours qui suivirent son putsch inaugural, dans l’Adresse aux révolutionnaires que nous avons alors publiée à Alger. Liquider l’autogestion, c’est tout le contenu du boumediennisme, c’est sa seule activité réelle ; et elle commence à l’instant même où l’État, par le déploiement de la force militaire qui était sa seule cristallisation achevée sous Ben Bella, son seul organisme solide, a proclamé son indépendance en face de la société algérienne. Les autres projets de l’État, la réorganisation technocratique de l’économie, l’extension de la base de son pouvoir, socialement et juridiquement, dépasse les capacités de la classe dirigeante actuelle dans les conditions réelles du pays. La foule des indécis, qui n’avait pas été les ennemis de Ben Bella mais ceux qu’il a déçus, et qui ont attendu pour juger le nouveau régime sur ses actes, peuvent voir que finalement, ce régime ne fait rien, excepté son acte constituant la dictature autonome de l’État, qui est du même coup sa déclaration de guerre à l’autogestion. Même énoncer des accusations précises contre Ben Bella, ou l’abattre publiquement, semble être au-dessus de ses forces pour une longue période. Le seul reste de «socialisme» professé en Algérie est précisément ce noyau du socialisme renversé, ce produit de la réaction générale dans le mouvement ouvrier même que la défaite de la révolution russe a légué comme modèle positif au reste du monde, y compris à l’Algérie de Ben Bella : la contre-vérité policière du pouvoir. C’est ainsi que l’ennemi politique n’est pas condamné pour ses positions réelles, mais pour le contraire de ce qu’il a été ; ou bien même il se dissout soudainement dans un silence organisé, il n’a jamais existé, ni pour le tribunal ni pour l’historien. Et c’est ainsi que Boumedienne, un des principaux responsables depuis toujours du fait que l’autogestion algérienne n’est qu’une caricature de ce qu’il lui faut être, la traite officiellement de «caricature» afin de la réorganiser autoritairement. Au nom d’une essence de l’autogestion idéologiquement garantie par l’État, Boumedienne rejette les manifestations réelles ébauchées de l’autogestion.
Ce tract a été diffusé en Algérie après le coup d’État du 19 juin 1965 et reproduit dans la revue Internationale situationniste, n°10, mars 1966, p. 43-49
« Les révolutions prolétariennes… raillent impitoyablement les hésitations, les faiblesses et les misères de leurs premières tentatives, paraissent n’abattre leur adversaire que pour lui permettre de puiser de nouvelles forces de la terre et se redresser à nouveau formidable en face d’elles, reculent constamment à nouveau devant l’immensité infinie de leurs propres buts, jusqu’à ce que soit créée enfin la situation qui rende impossible tout retour en arrière. » Marx (Le 18 Brumaire de Louis Napoléon Bonaparte).
Texte du MNA diffusé sous forme de tract et publié dans La Voix du Peuple, n° 22, juin 1956.
En 1936, lors du projet Blum-Viollette, les politicards Ferhat Abbas, Dr. Bendjelloul, Tewfik El-Madani, les socialistes, les communistes et les Oulémas constituaient le « Congrès Musulman » pour soutenir et faire adopter par le Parlement et le Sénat français ce projet qui devait mettre fin à la nation algérienne.
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