Article paru dans Le Prolétaire,n° 368, 11 décembre 1982 au 20 janvier 1983, p. 4
Maqam Echahid, the Martyrs’ Memorial, 1982, commemorating the Algerian war for independence (1954-1962), Algiers, Algeria. (Photo by DeAgostini/Getty Images)
Avec le « mouvement du printemps » 80, le mouvement de masse étudiant redémarra avec un souffle nouveau, comme l’atteste la mise sur pied d’une coordination universitaire à Alger qui englobait non seulement des étudiants de plusieurs filières (Sciences éco, Droit, Médecine) mais qui surtout travaillait en liaison avec la coordination de Tizi-Ouzou.
Article paru dans El-Oumami, n° 3, décembre 1982, p.4-7
1982/12/10: At a remote mudjahedeen training camp in the mountain of Zabul province, two Russian soldiers prisoners are shown to a group of reporters for the first time.. (Photo by Roland Neveu/LightRocket via Getty Images)
Dans la soirée du mardi 2 novembre, des affrontements ont eu lieu entre étudiants « Frères Musulmans » (FM) à la cité universitaire de Ben Aknoun (Alger). Ces affrontements ont fait sur le champ 1 mort et une dizaine de blessés. A la suite de ces affrontements, la police est intervenue soi-disant pour préserver « l’ordre et le calme » et a procédé à 29 arrestations, en mettant dans le même sac les FM qui voulaient empêcher par la violence les étudiants de désigner librement les membres de leur comité de cité et ceux qui se sont défendus courageusement contre cette bande de réactionnaires.
Tract reproduit dans El-Oumami, n° 16, juin-août 1981, p. 17-18
Femmes portant le voile intégral en janvier 1981 en Algérie. (Photo by Chip HIRES/Gamma-Rapho via Getty Images)
Le 19 mai, plusieurs dizaines de nationalistes se réclamant du Baâth se sont attaqués à des militants du Collectif Culturel qui organisaient ce jour-là un meeting à la Fac centrale d’Alger. Malgré plusieurs blessés dans leurs rangs, ces derniers se sont organisés pour riposter à la violence réactionnaire de ces agents de la bourgeoisie !
Article de Claude Devilliers paru dans Inprecor, n° 138, 6 décembre 1982, p. 27-31
Maqam Echahid, the Martyrs’ Memorial, 1982, commemorating the Algerian war for independence (1954-1962), detail, Algiers, Algeria. (Photo by DeAgostini/Getty Images)
Museler le mouvement de masse et avancer prudemment vers une « libéralisation économique » sont les deux piliers de la politique de Chadli Benjedid
IL y a vingt-huit ans, le 1er novembre 1954, les premières actions du Front de libération nationale (FLN) marquaient le début du soulèvement armé algérien contre le colonialisme français. Au terme d’une longue guerre de libération, le 3 juillet 1962, l’Algérie arrachait son Indépendance. Le peuple algérien avait payé cette victoire au prix fort : un million de morts, 400 000 détenus, 300 000 réfugiés, et plus de 3 millions de personnes déplacées. Toute la population algérienne avait été touchée et brassée par la tourmente.
Tribune du Comité « Riposte à la répression en Algérie » publiée dans Rebelles, n° 2, mai-juin 1982, p. 12
Lorsqu’on parle de l’Algérie , on pense tout de suite à la guerre de libération nationale, à ses positions « antiimpérialistes », au « socialisme » et à la « mobilisation du peuple contre le sous-développement ». Aussi parler de répression en Algérie, provoque t-il des réactions d’étonnement, de doute : aucun journal n’en parle, très peu d’organisations politiques ou spécialisées sur la question n’en font état, alors même qu’elle est dénoncée, pour d’autres pays, en long, en large et en travers.