Articles parus dans Le Prolétaire, n° 364, 16 juillet au 2 septembre 1982, p. 3-4
L’indépendance algérienne, dont on célèbre aujourd’hui le vingtième anniversaire, a porté des fruits amers. Les masses prolétariennes et exploitées, qui ont donné un million et demi de morts, subissent aujourd’hui la pire des dictatures bourgeoises. A ceux qui font la fine bouche devant les luttes d’émancipation nationale et qui tirent la conclusion qu’ “il ne fallait pas se battre” nous répondons que dans ce processus tragique c’est la dégénérescence stalinienne du mouvement ouvrier de la métropole qui porte la plus grande responsabilité.