Article paru dans La Voix du peuple, mai 1962, p. 4 et 2
Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, les premiers coups de feu étaient tirés à travers l’ensemble du pays. La Révolution Algérienne préparée de longue date était déclenchée et pendant plus de sept ans des milliers d’Algériens sont morts pour la liberté, la dignité et la restauration nationale. Chaque Algérien endura des souffrances terribles et cette terre qui force l’admiration de par le monde, par des gestes faits de noblesse et de courage continue de cristalliser autour d’elle l’inquiétude la plus vive, car son devenir le plus immédiat est pour le moins entaché d’horreurs et de crimes qui ne relèvent plus du bon sens humain mais de la simple vertu psychiatrique.