Je suis heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon ouvrage, Histoire algérienne de la France, paru en octobre dernier aux Puf.

Je suis heureux d’annoncer à mes amis, camarades et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon ouvrage, Histoire algérienne de la France, paru en octobre dernier aux Puf.
Article de Pierre Souyri alias Pierre Brune paru dans Socialisme ou Barbarie, n° 28, Volume V (11e année), juillet-août 1959, p. 86-92
Le livre de B. Sarel constitue une contribution de premier ordre à la compréhension de l’univers bureaucratique et des luttes de classes qui s’y déroulent actuellement (1). Sobre, précis, documenté, Sarel nous fait pénétrer d’une manière extrêmement concrète dans la réalité quotidienne des rapports antagoniques qui se sont développés en Allemagne orientale entre le prolétariat et la nouvelle classe dirigeante du soi-disant régime socialiste. Sarel ne pose pas des affirmations dogmatiques générales sur les contradictions internes des régimes bureaucratiques, il fait parler les faits et souvent même les personnages, ouvriers ou bureaucrates, qui vivent tous les jours ce déchirement de la société. Peu à peu se reconstitue sous nos yeux l’histoire d’une lutte de classe, et la signification révolutionnaire que développe cette histoire.
Article de Mikhalis Raptis dit Michel Pablo paru dans Quatrième Internationale, 13e année, Vol. 13, nos 7-10, octobre 1955, p. 62
Après la philosophie, voici la sociologie « scientifique » qu’on enseigne en Sorbonne, armée de logique cartésienne solide et de keynesisme à fortes doses. Ayant en 1946 jugé « le parlementarisme tel que le pratique la France » « inadapté à la guerre froide, à la dissidence communiste, aux exigences d’une économie à moitié dirigée » et choisi le R.P.F., Mr. Aron réduit maintenant en poussière les « mythes » de la « gauche », de la « révolution », du « prolétariat » et s’efforce de désintoxiquer les intellectuels de l’opium de toutes les Églises, surtout de celle du marxisme. Du reste, peut-on maintenant accuser le R.P.F. d’avoir été une formation d’extrême-droite, presque fascisante ?
Article de Léon Steindecker alias Léon Pierre-Quint paru dans La Lumière, 12 mai 1939, p. 6
VOICI un témoignage hallucinant, simple, vrai, dénué de cynisme et de fausse pudeur (1) Arthur Koestler, correspondant du News Chronicle, de Londres, a parcouru les deux camps espagnols dès le début de la guerre civile. Il fut le premier journaliste libéral qui réussit à pénétrer au grand-quartier général nationaliste. Son interview de Queipo de Llano, les infractions au pacte de non-intervention qu’il observa et qu’il publia, enfin un livre sur l’Espagne qu’il fit paraître en Angleterre le rendirent célèbre dans son pays, mais irrémédiablement suspect aux nationalistes.
Article de Jane Albert-Hesse paru dans Franc-Tireur, 8 novembre 1951, p. 4
BOURREAU ou victime, tels sont les termes de l’alternative qui s’offre à l’homme d’aujourd’hui. On sait que Camus a dès longtemps refusé de se laisser emprisonner dans ce dilemme. Mais nul écrivain n’a entrepris avec une plus implacable patience de refuser les travestis, et de replacer ses contemporains devant la question nue ; au sommet de la tragédie contemporaine, écrit-il aujourd’hui, nous entrons dans la familiarité du crime. Avec « L’Homme révolté », c’est à l’examen même de la culpabilité de notre temps que s’attache Camus puisque toute action aujourd’hui débouche sur le meurtre direct ou indirect, nous ne pouvons pas agir avant de savoir si, et pourquoi, nous devons donner la mort.
Article de Jean Rous paru dans Franc-Tireur, 1er octobre 1947, p. 2
ALLONS-NOUS vers l’âge d’or ou vers une nouvelle barbarie ? Le régime de demain sera-t-il un capitalisme rénové sous la forme d’un capitalisme d’État, sera-t-il le socialisme, ou bien quelque chose d’entièrement original ?
Article de Maurice Nadeau paru dans Combat, 1er février 1946, p. 2
ON se souvient de l’émotion que provoquèrent les procès de Moscou. S’évadant malaisément des analogies historiques, ceux qui pensaient à Thermidor se rappelaient Robespierre, Saint-Just, Couthon et Lebas gravissant l’échafaud en silence. Les condamnés russes, eux, non seulement se vantaient d’avoir voulu poignarder la révolution, assassiner son chef, vendre le pays à une puissance étrangère, mais enchérissaient sur l’accusation :
Article de Gilbert Sigaux paru dans Combat, 3 août 1950, p. 4
DANS le dernier volume d’Albert Camus, Actuelles, qui réunit, outre un certain nombre d’éditoriaux de Combat, des articles parus dans Caliban, le texte d’un exposé fait au couvent des Dominicains de La Tour Maubourg et trois interviews, on peut voir plusieurs choses. D’abord le journal, sinon involontaire, du moins non prémédité d’un esprit lucide, de 1944 à 1948. Pour la biographie intellectuelle de Camus, Actuelles constitue donc un document capital. Les mouvements d’une sensibilité, ceux d’une intelligence s’y inscrivent dans un style d’une pureté et d’une précision irréprochables (cela compte, quand il s’agit d’idées) style constamment conforme à son sujet, sans « drapé », sans opéra — mais avec une sobre, une constante résonance humaine.
Article signé G. S. paru dans Force ouvrière, n° 119, 8 avril 1948, p. 14
Ce titre étrange reflète, à y regarder, un contenu d’une profondeur extraordinaire. En effet, nous avons lu, dernièrement, toute une série d’ouvrages qui nous ont dévoilé les dessous des sociétés totalitaires.
Article d’Auguste Gallois paru dans Force ouvrière, n° 234, 22 juin 1950, p. 12
Richard Crossman, député aux communes et rédacteur en chef du New Statesman and Nation, nous explique que ce livre est issu du feu de discussions qui eurent lieu, un certain soir, chez Arthur Koestler, dans le Nord du pays de Galles.
Article de Paul Sénac paru dans Force ouvrière, n° 48, 21 novembre 1946, p. 11
Nous nous débattons tous, il faut en convenir, dans un chaos intellectuel indescriptible. Une immense supplication, comme une prière, monte des foules inquiètes vers ceux qui mènent le monde. « Dans votre sillage, messieurs, où allons-nous ? Où nous conduisez-vous ? » Telles sont les questions que, sourdement, se pose l’énorme majorité des hommes qui n’ont pas encore cessé de penser ni de réfléchir.
Article signé G. S. paru dans Force ouvrière, n° 50, 5 décembre 1946, p. 11
Albert Camus, l’éminent écrivain, dans une série d’articles publiés par Combat, définit notre siècle comme le « Siècle de la Peur ». Quoi de plus juste, de plus véridique ? Ferrero, dans ses grands ouvrages d’histoire, invoque le sentiment de la peur comme un des facteurs les plus puissants qui aboutissent à la guerre.
Article d’Auguste Gallois paru dans Force ouvrière, n° 167, 10 mars 1949, p. 10
CE n’est pas autre chose qu’un roman de la vie russe d’avant la dernière guerre mondiale.
Écoutez la voix de Victor Serge. C’est un de ceux qui savent et qui va vous parler de ce qui se passe de l’autre côté, là-bas, en terre russe. Au moment où il écrivit ce livre, il revenait de Russie.
Article d’Edmond Humeau paru dans Force ouvrière, n° 274, 5 avril 1951, p. 7
VOICI l’ouvrage qu’il faut recommander à tous les jeunes qui se demandent quelle signification peut prendre honnêtement la vie d’un révolutionnaire dont l’histoire a été trahie et qui survit aux multiples désastres sans aliéner son espoir ni même altérer son action. L’exemple est fantastique en notre temps de confusion : une pointe de platine.
Je suis très heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs que je serai l’invité de l’émission « En sol majeur », diffusée ce samedi 11 mars à 15h10 sur RFI (89,0 MHz FM à Paris).
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour du très beau livre collectif, Boubaker Adjali l’Africain : un regard tricontinental, qui vient de paraître aux éditions Otium.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution d’un nouvel entretien autour de mon ouvrage Histoire algérienne de la France qui vient de paraître aux PUF.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier ouvrage, Histoire algérienne de la France, qui vient de paraître aux Puf.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier ouvrage, Histoire algérienne de la France, qui vient de paraître aux Puf.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution d’une nouvelle recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) signée Sylvain Boulouque pour la revue trimestrielle Chroniques Noir & Rouge (n° 11, décembre 2022, p. 60-61).
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution d’une nouvelle recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) signée Sylvain Boulouque pour le site Slate.fr
Retrouvez aujourd’hui sur le site du magazine Marianne mon entretien avec Kévin Boucaud-Victoire autour de mon ouvrage Histoire algérienne de la France qui vient de paraître aux PUF.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la parution d’une nouvelle recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) signée Valentine Faure pour l’édition papier du journal Le Monde datée du 15 décembre.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier ouvrage, Histoire algérienne de la France, qui vient de paraître aux Puf.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier ouvrage, Histoire algérienne de la France, qui vient de paraître aux PUF.
Retrouvez aujourd’hui dans Reporters la troisième et dernière partie de mon entretien avec Faris Lounis autour de mon ouvrage Histoire algérienne de la France qui vient de paraître aux PUF.
Je suis heureux d’annoncer à mes amis et lecteurs la tenue d’une nouvelle rencontre autour de mon dernier ouvrage, Histoire algérienne de la France, qui vient de paraître aux PUF.
Le journal Reporters a publié aujourd’hui la deuxième partie de mon entretien avec Faris Lounis autour de mon dernier ouvrage Histoire algérienne de la France qui vient de paraître aux Puf.
Article de Jean-Pierre Vial paru dans Lutte ouvrière, n° 526, 1er juillet 1978, p. 17
Le 8 février 1962, une manifestation contre les attentats de l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète, organisation d’extrême-droite militant pour l’Algérie Française) qui avait étendu son action terroriste de l’Algérie à la France et avait fait exploser le 7 février, la veille même, 17 bombes à Paris, est sauvagement chargée par la police. Au métro Charonne, il y a neuf morts et des blessés par centaines.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de ma participation à l’émission Dima M3a Com – ديما معاك diffusée en direct ce vendredi 11 novembre à 19h sur DIMA TV…
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution, ce matin, d’une recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) sur l’incontournable site À contretemps.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que je serai l’invité de l’émission « Trous Noirs », diffusée en direct ce lundi 7 novembre, de 16h à 18h, sur Radio Libertaire (89.4 MHz FM à Paris).
Je suis très heureux de pouvoir annoncer la mise en ligne, ce matin, de mon entretien avec la journaliste Leïla Beratto pour son podcast L’Horizon au sujet de mon Histoire algérienne de la France (Puf).
L’enregistrement est accessible sur la plateforme ARTE Radio en cliquant sur ce lien.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution, hier, d’une recension de mon Histoire algérienne de la France (Puf) sur l’excellent site Ni patrie ni frontières.
Amis, camarades, collègues et lecteurs…
Mon nouveau livre, intitulé Histoire algérienne de la France (PUF), paraît aujourd’hui et sera disponible dès ce matin dans toutes les bonnes librairies.
Article paru dans La Voix des travailleurs algériens, n° 7, février 1979, p. 13
Durant la semaine du « dialogue » (de sourd !) de Stoléru, nous avons pu voir à la télévision (A2) la projection du film « LA MAL VIE… » de D. Karlin (avec la collaboration de T. Laine et T. Ben Jelloun).
Article de Monique Gadant paru dans les Cahiers du féminisme, n° 46 (11e année), automne 1988, p. 30-31
Les deux articles qui suivent sont rédigés par Monique Gadant, anthropologue et membre du comité de direction de la revue « Peuples méditerranéens ». Le numéro de cette revue qui sort en octobre est consacré à la question des femmes autour des thèmes suivants : l’honneur, le travail des femmes, le nationalisme et les femmes, etc.
Spécialiste du Maghreb, M. Gadant nous présente ici deux livres sur les rapports de sexes en Algérie.
Article de Michel-Antoine Burnier paru dans Éléments, n° 5-6, 2e et 3e trimestres 1970, p. 153-154
Faudra-t-il longtemps supporter ces maigres pamphlets où l’Histoire disparaît précipitamment dans la polémique, la réflexion dans l’insulte, la réalité dans les schémas ? Le conflit israélo-arabe, le sionisme, les Palestiniens méritent-ils cette avalanche de livres bâclés et grincheux qui rebattent un éternel chemin en traînant leurs arguments de combat ? Ouvrage de circonstance dressé sur fond de fresque historique, la Gauche, Israël et les Juifs de M. Jacques Hermone est une caricature, un faisceau de certitudes intolérantes et sommaires. On y trouve tous les poncifs du genre : information hâtive et de seconde main, citations tronquées, facilités de style et redondance dans l’épithète, amalgames et invectives, un refus de s’interroger, une immense dose d’esprit réactionnaire.
Article de Monique Gadant paru dans les Cahiers du féminisme, n° 61, été 1992, p. 38-39
les Femmes algériennes dans la guerre
de Djamila Amrane
Trente ans après la fin de la guerre de libération, ce travail important d’une historienne, qui fut elle-même une de ces femmes dans la guerre, nous donne à voir ce que fut cette participation.
Article de Sylvain Eischenfeld paru dans Le Monde libertaire, n° 891, 3 au 9 décembre 1992
Jean-Pierre Biondi et Gilles Morin seront les invités de l’émission « Histoire sociale » sur Radio Libertaire, le samedi 5 décembre de 22 heures à minuit.
Notre camarade Sylvain Eischenfeld nous présente leur livre, Les Anticolonialistes.
Article de Maurice Joyeux paru dans Le Monde libertaire, n° 352, 3 avril 1980
Voici un ouvrage qui, à plusieurs titres, nous replongera dans nos souvenirs ! Guérin, avec beaucoup de minutie, retrace non seulement ce que fut l’insurrection algérienne, mais également l’histoire de la constitution d’un parti nationaliste, dont la figure de proue fut Messali Hadj ! Naturellement, cette première partie nous introduit dans les querelles entre les tendances au sein du mouvement national algérien, querelles qui étaient inévitables au sein d’un parti où le communisme stalinien d’abord, le trotskisme, puis le nationalisme, s’agitaient dans un ensemble où le marxisme et l’Islam constituaient un mélange idéologique détonant. La gauche, et même l’extrême gauche romantique et naïve, fut étroitement mêlée non seulement à la libération du peuple algérien, mais à toutes les querelles de boutiques qui agitèrent le PPA. J’allais dire avec délices… ! En tout cas, elle y retrouvait tous ses fantasmes, ceux du jacobinisme, du blanquisme patriote et socialiste, celui de la fameuse période intermédiaire chère à Lénine, et j’en passe. Je suis toujours étonné de voir des militants ouvriers se laisser aller à un tel confusionnisme qui porte en lui l’échec et la responsabilité de tous les malheurs qu’ont subis les mouvements révolutionnaires depuis cent-cinquante ans, celui de l’Algérie comme les autres. Et pourtant, devant l’insurrection algérienne, et le livre de Guérin nous le montre, la situation était claire.
Interview de Jean-Louis Hurst alias Maurienne réalisée par Sylvain Eischenfeld et publiée dans Le Monde libertaire, n° 842, 24 au 30 octobre 1991.
A l’heure où l’on célèbre les trente ans de la fin du conflit algérien, Jean-Louis Hurst, alias Maurienne, animera un forum à la librairie du Monde Libertaire, le samedi 26 octobre, à 16 h 30.
Ce forum aura pour base son livre, Le Déserteur, publié en 1960 aux éditions de Minuit, et réédité dernièrement par Manya.
En avant-première, l’auteur, nous livre son sentiment sur son engagement au côté de la résistance algérienne et sur le non-engagement, conférant à une criminelle passivité, de la société française de l’époque.
Article de Maurice Joyeux paru dans Le Monde libertaire, n° 122, mai 1966
C’en intentionnellement que j’ai signalé, contrairement à la coutume, le nom du préfacier de cet ouvrage mince par son volume mais capital, non pas par son contenu, banal, hélas ! par ces temps de barbarie, mais par la valeur symbolique qu’il revêt. — Henri Alleg, voyons, souvenez-vous ? Il y a quelques années, dans la même édition, un autre livre paru, qui était signé Henri Alleg. Le titre : « la Question » ! Déjà à cette époque un certain nombre d’intellectuels distingués s’agitaient autour de ce livre comme ils le font aujourd’hui. Les mêmes peut-être, si on excepte quelques-uns aujourd’hui installés confortablement à Alger.
Article signé M.C.L. paru dans Le Monde libertaire, n° 519, 23 février 1984
IL en a été de la révolution algérienne comme de la révolution russe et comme de tant d’autres révolutions à la mode de la course au pouvoir sans partage d’un parti ou d’une clique : le cannibalisme politique y a fait des ravages. Un cannibalisme d’un genre un peu particulier, cependant, en ce qui concerne l’Algérie. Un cannibalisme qui non seulement a dévoré ses propres enfants mais également son ou ses pères. Un cannibalisme œdipien, donc !
Article de Maurice Joyeux paru dans Le Monde libertaire, n° 86, janvier 1963
Une littérature d’Afrique du Nord est née. Depuis la conquête on avait beaucoup écrit sur l’Afrique du Nord, sans avoir vraiment pénétré au fond de l’âme d’un peuple d’ailleurs le plus souvent insaisissable. Le mystère, le pittoresque, l’héroïsme formèrent la toile de fond d’ouvrages qui depuis « L’Atlantide » de Pierre Benoît firent défiler devant nos yeux le gentil petit bédouin, la belle garce, le marchand juif, l’officier au grand cœur, sans oublier le « bourricot » aux longues oreilles, personnage le plus réel d’une humanité destinée à nous présenter la vie coloniale en tranches suivant les meilleures recettes d’une littérature moralisante à l’usage des petites bourgeoises grandes consommatrices d’exotisme de pacotille.
Article paru dans Informations Correspondance Ouvrières, n° 61, juin 1967, p. 10-14
« L’AUTRE AMERIQUE » – La pauvreté aux Etats-Unis – Michael Harrington – Ed. Gallimard.
« LA FRANCE PAUVRE » – Paul-Marie de la Gorce – Ed. Grasset.
Comme toutes les sociétés d’exploitation, les sociétés industrielles modernes secrètent la pauvreté. Une pauvreté qui n’est pas seulement l’héritage des débuts du capitalisme et de l’industrialisation, mais qui peut être qualifiée de « structurelle » car elle semble bien être inhérente au système et en quelque sorte représente le pendant de l’abondance. En somme si la satisfaction des besoins vitaux et même de faux besoins est possible pour ceux qui sont dans le coup, c’est-à-dire ceux qui au sein de la population active, peuvent aussi se défendre collectivement, la pauvreté reste le lot des laissés pour compte, des travailleurs des activités mineures, des inadaptables, des non-reconvertibles, des saisonniers, de la main d’oeuvre étrangère et de couleur, des vieux on général, des jeunes qui ne peuvent poursuivre leurs études, et de bien d’autres encore.
Article paru dans Informations Correspondance Ouvrières, n° 67, janvier 1968, p. 16-18
Pourquoi parler d’un tel livre ? Le défi américain, cela concerne avant tout ceux qui nous exploitent, ceux qui nous gouvernent, et dont la domination est menacée dans leur propre fief.
Article paru dans Informations Correspondance Ouvrières, n° 58, mars 1967, p. 20-25
L’évolution vers le capitalisme d’état, forme ultime de la concentration capitaliste, est le trait dominant des sociétés industrielles qui tendent à s’industrialiser.
Article paru dans Informations Correspondance Ouvrières, n° 71, mai 1968, p. 21-24
Quelques romans ont essayé depuis longtemps de percer le mystère physique et psychologique des « procès de Moscou » : L’Affaire Toulaev, de Victor Serge,
Le Zéro et l’Infini de Koestler,
plus récemment : Une journée d’Ivan Denissovitch de Soljenitsyne fut publié en Russie au moment du dégel, à la suite de quoi, et d’une seconde nouvelle : La Maison de Matriona, Soljenitsyne fut plus ou moins mis à l’index.
Article paru dans Informations Correspondance Ouvrières, n° 4, janvier 1962, p. 12-14
Pour les copains qui ont lu Whyte, Packard, Cl. Julien (I) ce nouveau bouquin sur la vie et l’économie américaine n’apportera pas grand’chose de plus comme documentation. Toutefois, il est à lire, non pas seulement parce que son auteur est un conseiller écouté de Kennedy, qui lui a confié le poste important d’ambassadeur en Inde, mais parce qu’il familiarise avec les notions économiques et complète tout de même ce que les auteurs cités ci-dessus ont exposé.