Article paru dans les Cahiers de mai,n° 35, février 1972, p. 11-14
The Nanterre slums were built in the aftermath of the second world war. France, in need of manpower to rebuild the country, set up precarious housing for Maghreb immigrants at the start of the 1950s. (Photo by Alain Nogues/Sygma/Sygma via Getty Images)
De nombreux militants ouvriers constatent avec inquiétude que les organisations ouvrières existantes paraissent désarmées devant le développement de la politique de migrations ouvrières du capitalisme international.
Suite à l’assassinat fin septembre 85 à la sortie d’une boîte de nuit du jeune Nordine Mechta par trois videurs, les JALB (Jeunes Arabes de Lyon et Banlieues) organisent une grande manifestation contre le racisme / 1985 – Archives le Progrès
Nordine Mechta
Il aurait eu 23 ans ce mercredi de 1985
Nordine, notre ami, notre frère, nous a quitté pour toujours.
Lâchement assassiné à Lyon par trois videurs du West-Side. Il n’était pas très grand, plutôt frêle, calme et doux.
CITE DES MINGUETTES A VENISSIEUX APRES LES EMEUTES (Photo by Dominique BARRIER/Gamma-Rapho via Getty Images)
Les Minguettes ce n’est pas Manchester mais c’en est peut-être la banlieue…
C’était un étrange début d’été ; les soirées lourdes et orageuses alternaient avec de sombres journées de déluge. Bref, les vacances n’arrivaient pas vite.
Jeunes issus de l’immigration jouant au pied de leur immeuble dans la cité des Minguettes en juillet 1981 à Vénissieux, France. (Photo by Dominique BARRIER/Gamma-Rapho via Getty Images)
» Un jour, un jeune immigré discutait avec le BON DIEU. – Pourquoi tu m’as fait les cheveux noirs et frisés ? – Pour te protéger des rayons brillants du soleil… – Pourquoi tu m’as fait la peau bronzée ? – C’est pour te protéger des rayons du soleil… – Pourquoi tu m’as fait de grandes jambes ? – C’est pour que tu puisses courir dans la savane quand un lion veut t’attaquer… – Mais alors, pourquoi tu m’as fait naître à Villeurbanne ? »
La Marche anti-raciste et pour la dignité, dite Marche des Beurs, effectue un tour de France avant son arrivée a Paris; la voici en Alsace, rejointe par Georgina Dufoix, secrétaire d’État chargée de la famille, ici au centre, ainsi que par la population et des travailleurs immigres le 19 novembre 1983 a Strasbourg, France. (Photo by Dominique GUTEKUNST/Gamma-Rapho via Getty Images)
« Oui, nous allons marcher. Marcher pour construire et non pas détruire. Marcher pour être entendus et pour entendre. Marcher pour rassembler et dire la paix. Ensemble nous nous sortirons ainsi de l’engrenage de la haine raciale qui nous menace. De cette marche dépend en grande partie l’avenir de notre pays ». (Conclusion de l’appel à la marche envoyé aux orgas par J. Costil, pasteur et C. Delorme, prêtre…).
Tract diffusé le 2 décembre 1983 et publié dans Alarme, n° 22, octobre-novembre-décembre 1983, p. 10
Marche pour l’égalité et contre le racisme à Paris, en décembre 1983, France. (Photo by Jean-Marc CHARLES/Gamma-Rapho via Getty Images)
A l’occasion de la marche anti-raciste sur Paris, organisée au départ par de jeunes immigrés de la cité des Minguettes, dans la banlieue lyonnaise, nombreux sont ceux qui vont affluer place de la Bastille pour crier haut et fort leur anti-racisme.
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que j’interviendrai dans l’émission « La Causerie » qui sera diffusée sur Radio Canut ce dimanche 24 mars à partir de 22h.
Interview de Messali Hadj recueillie par Paul Roos, Oise Actualités, 21-22 octobre 1966.
Habitant maintenant une modeste maisonnette dans un quartier ouvrier de Lamorlaye, le leader nationaliste algérien Messali Hadj, chef du P.P.A. – qui fut, rappelons-le, le premier à réclamer l’indépendance pour l’Algérie et ce au début des années 20 – a bien voulu rompre un silence de plusieurs mois pour répondre aux questions que nous sommes allés lui poser sur deux sujets d’une brulante actualité : l’affaire Ben Barka et les dissensions au sein du gouvernement de l’Algérie d’aujourd’hui.
Article paru dans La Voix du peuple, décembre 1961.
Aïcha BAHRI, patriote algérienne, a été plusieurs fois agressée par le F.L.N. à Lyon. Bien que blessée grièvement plusieurs fois, elle en est sortie avec courage et honneur.
Article paru dans La Voix du travailleur algérien, mai 1960.
Encore un nouveau crime. Décidément, les tueurs à gage du FLN ne sont point décidés à rompre avec ces méthodes sanguinaires qui ne cessent de soulever l’indignation générale de notre peuple et continuant à provoquer des réactions défavorables à notre cause au sein de l’opinion française et internationale.
Malgré les appels réitérés de l’USTA à l’ensemble des ouvriers algériens en vue de cesser les attentats en vue de cesser les attentats fratricides, malgré nos ultimes efforts pour la réconciliation, les criminels, à la joie des colonialistes, se sont illustrés, une fois de plus, en commettant un nouveau forfait.