Textes parus dans Le Prolétaire, n° 371, 18 mars au 21 avril 1983, p. 3-7
Nasser M’Raidi, Youssef S., Robert Kéchichian, trois noms pour une même justice, une justice de classe ; trois noms pour un même arbitraire, un arbitraire de classe.
Textes parus dans Le Prolétaire, n° 371, 18 mars au 21 avril 1983, p. 3-7
Nasser M’Raidi, Youssef S., Robert Kéchichian, trois noms pour une même justice, une justice de classe ; trois noms pour un même arbitraire, un arbitraire de classe.
Textes parus dans Tribune algérienne, n° 22, novembre 1979, p. 11-14
L’atmosphère étouffante demeure toujours, elle empire de plus en plus. La répression continue.
La police fait ravage dans les quartiers populaires (Climat de France, cité Mahiédinne, Champ de manœuvre, Cité Diar El Chems, Clos Salembier). Il y a eu de véritables batailles rangées, opposant les habitants du quartier aux policiers des balcons, des fenêtres, les habitants se défendaient lançant des cailloux, des bouteilles. Il y a eu deux policiers tués. Pendant 2 jours la police a fait le siège de la cité : les gens à l’intérieur ne pouvaient en sortir, ni les gens de l’extérieur ne pouvaient rentrer.
Textes parus dans Tout !, n° 10, 12 mars 1971, p. 2
“Devant la douleur, la fierté se cabre. On se défend alors avec exaspération contre tout pessimisme afin qu’il ne semble pas une conséquence de notre état et ne nous humilie comme des vaincus.” C’est sur cet appel à la survie de Nietzsche que je pousse mon cri, le cri d’un étranger, d’un travailleur immigré qui refuse d’être socialement et politiquement rejeté et qui ira chercher sa vérité dans la gauche.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 53, juin 1982, p. 6
Trois jours après que les brigades mobiles du Darak-El-Watani ont occupé l’université de Tizi-Ouzou pour une semaine, pour réprimer toute manifestation le 20 avril dernier, les lycéens d’Oran se sont mis en grève à la suite d’une rumeur selon laquelle seuls 5 % des lycéens seraient effectivement reçus au Bac.
Articles parus dans Informations rassemblées à Lyon, n° 41, novembre 1981, p. 7-11
Les Minguettes ce n’est pas Manchester
mais c’en est peut-être la banlieue…
C’était un étrange début d’été ; les soirées lourdes et orageuses alternaient avec de sombres journées de déluge. Bref, les vacances n’arrivaient pas vite.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 12, juillet-août 1977, p. 12-13
Les dockers du port d’Alger viennent de faire une grève d’une semaine du 8 mai 1977 au 14 mai. Leur détermination est d’autant plus grande qu’on connaît quel déchaînement répressif entraîne une grève en Algérie !
Article paru dans El Jarida, n° 8, 21 février 1970
Les 1 300 élèves du lycée arabisant de BATNA (“Abbès Laghrour”) se sont mis en grève pour protester contre leurs conditions de vie déplorables : éternisation des locaux “provisoires” dans une caserne désaffectée, absence totale de chauffage, EAU rationnée à un verre par repas et un litre tous les 2 jours pour se laver !
Articles parus dans PRS Info, n° 7, 19 décembre 1977, p. 1 et 17-20
Des affrontements violents ont opposé durant une semaine, début novembre, la population de Aïn M’lila aux forces de répression.
Articles parus dans Courant alternatif, n° 60, novembre 1986, p. 5-8
Une manifestation unitaire anti-raciste contre les lois Pasqua-Pandraud sur l’entrée et le séjour des immigrés en France n’aura vraisemblablement pas lieu début décembre à Paris !
Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil anarchiste, n° 730, 29 octobre 1927, p. 1-2.
Il semble qu’il soit trop tard pour en parler encore, néanmoins le sujet reste d’actualité, puisqu’il s’agit de faits et des discussions qui, s’étant renouvelés dans le passé, se répéteront, hélas, dans l’avenir aussi, et cela, tant que n’en auront pas disparus les causes déterminantes.
Lettres publiées dans Informations Correspondance Ouvrières, n ° 27, mars 1964, p. 17-21.
ALGERIE :
A la suite des deux lettres publiées dans le N° 25 et d’une brève réponse figurant dans le N° 26, nous avons fait quelque mises au point et reçu d’autres réponses. C’est ce dossier que nous publions intégralement, malgré sa longueur. Si le débat s’élargissait, nous envisagerions une brochure centrée sur les comités de gestion.
Article paru dans l’Encyclopédie des nuisances, n° 6, février 1986, p. 124-127.
Déclaration de la Fédération anarchiste parue dans Le Libertaire, n° 369, 30 juillet 1953.
LE 14 JUILLET 1953 a été l’occasion, à Paris, d’un coup de force de la police, sur l’ordre de l’impérialisme français, contre les travailleurs nord-africains.
Le caractère prémédité de la fusillade qui a fait SEPT MORTS ne fait aucun doute. L’impérialisme français ne peut plus tolérer que des travailleurs venus des pays coloniaux affichent, au coude à coude avec les travailleurs français, leur volonté de se libérer, de conquérir leur dignité et leur indépendance.
Déclaration de la Fédération anarchiste parue dans Le Libertaire, n° 368, 16 juillet 1953.
Les assassinats continuent !
Sur ordre du Gouvernement les flics du “socialiste” franc-maçon Baylot tire sur la classe ouvrière
PREMIER BILAN
7 morts dont 6 ouvriers Nord-Africains
Plus de 100 blessés
Lettre d’Albert Camus parue dans Le Monde, 19-20 juillet 1953.
M. Albert Camus nous a adressé la lettre suivante :
“Monsieur le directeur,
“Un certain nombre de vos lecteurs, dont je suis, n’auront pas appris sans une certaine admiration qu’en conclusion de la tuerie du 14 juillet le gouvernement avait ouvert une information contre X pour violences à agents. Il y a là en effet un assez bel exemple de cynisme.
Extraits d’un article paru dans Socialisme ou Barbarie, n° 28, Volume V (11e année), Juillet-Août 1959, p. 35-38
Fanatisme et superstition
Même pour le fanatisme, la superstition, j’ai vu que c’était autorisé, agréé par le gouvernement français en Algérie. J’ai vu, square Nelson, des femmes qui allaient là, soi-disant que c’était des sorciers – des conneries, quoi. Mais c’était agréé par le gouvernement. Il y avait des négresses là, qui tuaient des poulets, prenaient les entrailles et tout ce qui s’ensuit. Soi-disant que l’eau de mer de cet endroit était bénie par le sorcier et les femmes allaient se laver là-dedans. Il y avait donc des femmes qui se foutaient à poil pour se laver là et simplement il y avait une autre femme qui les cachait avec un petit bout de voile de rien du tout. Un jour j’étais avec les copains et j’avais vu ça. D’ailleurs les copains et moi on avait commencé à rouspéter parce qu’il y avait des pêcheurs, là. Ils donnaient des bons coups d’œil. Enfin, ils se régalaient. Alors nous, on a commencé à incendier cette femme et les femmes qui faisaient brûler de l’encens et tout le bataclan. Eh bien! mon vieux, il fallait qu’on courre, parce que les flics ils sont venus ; ils nous ont fait courir. C’était autorisé par le gouvernement.
Extraits d’un article paru dans Socialisme ou Barbarie, n° 29, Volume V (11e année), Décembre 1959-Février 1960, p. 54-55.
14 juillet 1953
Ma femme était à l’hôpital. Elle venait d’accoucher d’un deuxième enfant. Alors je sors de l’hôpital et je savais qu’il y avait le défilé. Je me dis, je vais défiler, c’est pas loin. Mais manque de pot, je tourne d’un côté et je tombe sur trois cars de flicaille qui étaient là. Ils me regardent d’un sale œil. Moi je m’en foutais, je les emmerdais. Il y avait l’autre gosse à la maison qui m’attendait, mais je me suis dit : il va bien m’attendre un petit peu, je vais voir comment c’est le défilé. Parce qu’il y avait Marcel Cachin. J’aimais bien voir ce vieux-là. Et puis d’un seul coup, poum! vlan! j’entends que ça commence la bagarre là-dedans.
Article paru dans La Voix du peuple, n° 17, 3 janvier 1956
En même temps qu’il rameute tous les réformistes et les béni-oui-oui pour les baptiser “interlocuteurs valables”, le colonialisme lance toutes ses forces contre le Mouvement National Algérien.
Une fois de plus, un dirigeant du M.N.A., Mokhtar Zitouni, a été arrêté à Saint-Eugène (Alger) le 23 décembre, et torturé. Depuis cette date nous n’avons aucune nouvelle de lui.
Article paru dans La Voix du peuple, n° 37, juillet 1958 et dans le Bulletin d’information du MNA, n° 19/20, 20 juin 1958.
Lundi 2 juin, notre frère Mohand Larbi NAIT MAZI, âgé de 58 ans et père de quatorze enfants, a été assassiné au Bois de Vincennes par les pseudo-patriotes du FLN.