Article d’Akli Bounane paru dans Le Libertaire, n° 456, 8 décembre 1955, p. 2
A crowd of onlookers watch as a strongman tries to break a chain with his biceps, Paris, France, 1955. Behind them is a carousel and across the street is the Hotel du Regent. (Photo by John Cohen/Getty Images)
Un travailleur algérien écrit au « Libertaire » :
A l’ordinaire, les propriétaires d’un café-restaurant-hôtel, au 48, rue Frémicourt, à Paris (15e), battaient leurs locataires comme des bêtes de somme.
Article d’Akli Bounane paru dans Le Libertaire n° 452, 10 novembre 1955, p. 2
North African immigrants playing cards at a cafe in La Chapelle district in Paris, France, in 1955. (Photo by Keystone-France\Gamma-Rapho via Getty Images)
DANS le 15e arrondissement (89, rue Fondary), le logeur Bachir est connu de tous. Il est ami de la police pour pouvoir exploiter ses compatriotes.
Il est possesseur d’un hôtel. Quand un Algérien se retrouve sans logis, Bachir lui répond qu’il pourrait lui trouver une place parmi plusieurs autres, à condition qu’on lui offre un bakhechich de 10.000 francs.
Map of Boulogne-Billancourt (Paris suburbs) 1961 (Photo by Apic/Getty Images)
Dans le passé, seuls les amateurs de « bouts de jardin », de petites propriétés se retrouvaient dans des trains qui les transportaient vers les bords de la Marne, la vallée de Chevreuse, les pavillons « Loi Loucheur ».
Article paru dans Le Prolétaire, n° 323, 4 au 27 novembre 1980, p. 1-4
Manifestation d’immigrés à Paris, en mai 1980, France. (Photo by Remi BERLI/Gamma-Rapho via Getty Images)
Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine, ces départements à direction PCF composant la ceinture ouvrière de Paris, sont désormais interdits à l’immigration. Par la voix de ses représentants municipaux, le PCF exige l’arrêt de l’immigration et l’envoi des immigrés… à Neuilly.
A street scene in the Casbah of Algiers. (Photo by Christine Spengler/Sygma/Sygma via Getty Images)
Dans la lutte que mène la classe ouvrière pour ses revendications urgentes et contre le régime militaro-policier de Chadli, la grève générale des postiers en juillet 1979, marque un moment important.
J’ai choisi de partager cette résolution sur la libération de la femme algérienne, adoptée lors du premier congrès de la Fédération de France de l’Union des syndicats de travailleurs algériens (USTA) qui s’est tenu à Paris en juin 1957. Le texte a été publié dans le journal La Commune (n°4, juillet 1957), qui était l’organe du Comité de liaison et d’action pour la démocratie ouvrière (CLADO) au sein duquel se regroupaient les militants français plutôt favorables au Mouvement national algérien (MNA).