Article de Gérard Nidraux paru dans Voix ouvrière, n° 35, 6 avril 1965, p. 6-8
André Soulat en 1965, au congrès de l’UGTA (source : Maitron)
D’UN CONGRES A L’AUTRE.
Le deuxième congrès de l’Union générale des travailleurs algériens vient de se tenir à Alger.
L’U.G.T.A., créée en février 1956, en pleine guerre d’Algérie, est restée jusqu’à l’indépendance un appareil de militants extérieur au pays, coupé de la base. Le syndicalisme ne prit une existence réelle en Algérie qu’après l’indépendance. Cette évolution reçut un coup d’arrêt au premier congrès de l’U.G.T.A. en janvier 1963.
C’EST toujours une tâche délicate que de présenter un écrivain, un intellectuel. Délicate, car le chroniqueur pénètre dans un domaine intime qu’il va rendre public et qu’il doit, au cours de cette équation, trouver des formules capables de l’alléger et la rendre sympathique. Surtout lorsqu’il ne s’agit pas de faire une simple biographie. La tâche s’avère encore plus difficile lorsqu’il s’agit, comme c’est le cas aujourd’hui, de faire connaître un représentant authentique d’une littérature malheureusement très éloignée — non seulement du fait de la distance — et mal connue du public français.
1/16/1964-Oran, Algeria- A pro-Ben Bella demonstration held the day after an anti-government riot in Oran, Algeria was highlighed by banners saying « Socialism is the soul of the revolution, » and « The revolution is for the people. » President Ahmed Ben Bella blamed the anti-government demonstration, held by unemployed workers, on political opponents trying to drive him from power with the aid of « foreign powers. »
A Alger s’est tenu le 1er congrès du secteur autogéré industriel, suivi d’une exposition dans le port d’Alger. Nous avons demandé à ce camarade de visiter l’exposition et de nous adresser des documents. Nous parlerons de ceux-ci en juin.
Déclaration du PST parue dans Inprecor, n° 423, avril 1998, p. 14-15
Algerian Women Demo Against Terrorism and Integrism during Woman Day In Algiers , Algeria In March, 1998. (Photo by Georges MERILLON/Gamma-Rapho via Getty Images)
Le Parti socialiste des travailleurs (PST) a réuni plus de 600 délégués provenant de 35 willayas (départements) lors de son congrès extraordinaire le 5 mars 1998 à Alger. Parmi les invités présents qui ont salué le congrès on remarquait une délégation du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), celle de l’Association pour l’émancipation des femmes (AEF) et celle de la Fédération nationale des travailleurs retraités de l’UGTA. Outre la présence d’un représentant de la LCR de France, le congrès a reçu des messages de solidarité d’organisations européennes et américaines.
La tenue de ce congrès a été imposée au PST par une nouvelle loi sur les partis politiques, qui exige qu’ils fassent preuve d’au moins 100 adhérents dans au moins 25 willayas sur les 48 que compte l’Algérie, pour prétendre à une existence légale. Le PST a dû présenter à cette occasion au contrôle administratif la preuve de plus de 4000 adhésions de soutien qu’il a recueillies dans 44 willayas. Pour une organisation petite dont le fiancement dépend entièrement de ses militants et sympathisants, alors que la situation dans le pays est marquée par une paupérisation croissante, répondre à ces exigences administratives représentait un véritable défi. Nous publions ci-dessous la déclaration politique adoptée par ce congrès.
Article paru dans Inprecor, n° 331, du 24 mai au 6 juin 1991, p. 27
Manifestation du F.I.S. à Alger le 4 juin 1991, Algérie. (Photo by SIDALI DJENIDI/Gamma-Rapho via Getty Images)
Du 1er au 3 mai 1991, s’est tenu, à Tipaza, le premier congrès légal du Parti socialiste des travailleurs (PST). En présence de près de 700 personnes, ce congrès s’est déroulé dans un contexte politique dominé par la préparation des prochaines élections législatives du 27 juin 1991.
« Le nouveau secrétariat national : élargir la base et appliquer les résolutions » (photo publiée dans El Djeich n° 185, octobre 1978, p. 5)
Le Congrès de l’UNFA (Union Nationale des Femmes Algériennes) vient de se tenir à Alger au début du mois d’octobre, confirmant la volonté du gouvernement, après le congrès de l’UGTA et en vue de ceux de l’UNJA et du FLN, d’une reprise en main des organismes d’encadrement de la population.
Houari Boumediene avec à sa droite le minsitre algérien des affaires étrangères Abdelaziz Bouteflika lors d’un sommet arabe à Alger (Photo by Richard Melloul/Sygma/Sygma via Getty Images)
Le Congrès de l’UGTA vient de se dérouler. Et, comme il était facile de le prévoir, (voir T.I.L n° 20), la direction de l’UGTA a été largement remaniée. C’est ainsi que sur les quinze membres de la direction sortante, trois seulement ont pu conserver leur poste.
Il fallut attendre la manifestation du 8 mars 1965 pour mesurer l’ampleur des revendications des femmes, à Alger. La journée avait été déclarée journée officielle de la femme.
Les lecteurs de la R.P. trouveront ci-dessous le texte du compte rendu que j’ai publié, à Alger, dans l’hebdomadaire Révolution Africaine du 4 avril 1964. J’ai rétabli dans ce texte les quelques formulations un peu appuyées que la Rédaction m’avait demandé, pour l’usage interne de l’Algérie, d’adoucir.
J’ai choisi de partager cette résolution sur la libération de la femme algérienne, adoptée lors du premier congrès de la Fédération de France de l’Union des syndicats de travailleurs algériens (USTA) qui s’est tenu à Paris en juin 1957. Le texte a été publié dans le journal La Commune (n°4, juillet 1957), qui était l’organe du Comité de liaison et d’action pour la démocratie ouvrière (CLADO) au sein duquel se regroupaient les militants français plutôt favorables au Mouvement national algérien (MNA).