Déclaration du Parti du Peuple Algérien publiée dans Réalités Algériennes, n° 23, juin 1962, p. 8
Le Bureau politique du Parti du Peuple Algérien s’est réuni pour examiner le rejet de sa demande d’admission à la campagne du référendum.
Le B.P. du P.P.A. rappelle qu’il a fait en temps utile toutes les démarches nécessaires, pour son admission au scrutin d’autodétermination. En conséquence, le prétexte du retard n’existe plus.
Communiqué du Mouvement National Algérien, 20 avril 1962
GOUVIEUX, FRANCE – MAY 05: Portrait of the NAM (National Algerian Movement) leader Ahmed Ben Messali Hadj after his press conference on May 5, 1962 at the Toutevoie Manor in Gouvieux, France. (Photo by REPORTERS ASSOCIES/Gamma-Rapho via Getty Images)
MOUVEMENT NATIONAL ALGERIEN
COMMUNIQUE
Le BUREAU POLITIQUE du M.N.A. s’est réuni les 17, 18 et 19 Avril 1962 pour examiner l’évolution de là situation en Algérie.
Textes parus dans le Bulletin d’information du MNA, n° 30, décembre 1960, p. 2-6
The War In Algiers, Algeria In 1960 – Riots. (Photo by Dominique BERRETTY/Gamma-Rapho via Getty Images)
Au cours des événements qui se sont déroulés à Alger et dans les autres villes d’Algérie, avec l’arrivée du général de GAULLE jusqu’à son retour, il y a eu, de la part des Algériens musulmans une réaction inattendue pour certains, qui s’est transformée en de nombreuses manifestations.
Les lecteurs de la R.P. trouveront ci-dessous le texte du compte rendu que j’ai publié, à Alger, dans l’hebdomadaire Révolution Africaine du 4 avril 1964. J’ai rétabli dans ce texte les quelques formulations un peu appuyées que la Rédaction m’avait demandé, pour l’usage interne de l’Algérie, d’adoucir.
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 42, août 1962, p. 1-3.
« C’est le peuple algérien qui a gagné la guerre »
« Révolution par et pour le peuple » ….
Au moment même où les dirigeants de la révolution algérienne se fragmentent en clans rivaux, ils se réclament à tout instant du « peuple ».
Ils ont raison, car ils sont peu de choses en face de ces paysans et de ces ouvriers qui sont bien les vrais vainqueurs de la plus cruelle guerre coloniale de l’histoire. Mais ils ont tort car ni les uns ni les autres, ils ne sont les représentants authentiques des travailleurs algériens.
« Renseignements situationnistes », texte paru dans la revue Internationale situationniste, n° 8, janvier 1963, p. 65-66.
Après les interdictions et arrestations qui lui ont paru nécessaires, Ben Bella, parlant au début de janvier au correspondant de l’agence Italia, a tiré argument d’un vote unanime de l’Assemblée Constituante algérienne, dont il a désigné lui-même tous les membres, pour conclure : « Il n’y a pas d’opposition en Algérie, ou pour le moins il n’y en a plus ». Comme personne quand même n’est assez idéologue pour croire que l’Algérie indépendante a réalisé par décrets-lois l’abolition des classes, l’abondance, l’autonomie des masses et la transparence des rapports humains, on est obligé de conclure que la révolution algérienne est glacée, pour longtemps peut-être.