Tract du Mouvement National Algérien daté du 1er mars 1962 à Alger
Safety measures with Police and Army to prevent violence before the ceasefire announcement on March 2, 1962 in Algiers, Algeria. (Photo by Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images)
MOUVEMENT NATIONAL ALGÉRIEN ARMÉE DE LIBÉRATION NATIONALE
PEUPLE ALGÉRIEN ! ! !
1926, l’Étoile Nord Africaine naissait avec comme objectif l’indépendance et l’unité du Maghreb. Le P.P.A. et le M.T.L.D. sont les artisans du réveil de la conscience nationale.
Hassan II and Ben Khedda in Rabat 1962: MOROCCO – JANUARY 05: The King Of Morocco (Right) Welcoming The Algerian Independentist Leader Youssef Ben Khedda, President of Gpra. This Was His First Official Visit in Morocco. (Photo by Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images)
Je viens de terminer un voyage de plusieurs jours dans la région frontalière du Maroc oriental et de l’Algérie, en compagnie du député travailliste John Baird et de plusieurs dirigeants algériens civils et militaires.
Communiqué du Mouvement libertaire nord-africain paru dans Le Libertaire, n° 424,31 mars 1955
circa 1955: A local girl is arrested by two members of the French Foreign Legion, who have their headquarters here in Sidi Bel Abbes, Algeria. (Photo by Three Lions/Getty Images)
Le gouvernement impérialiste, après avoir rejeté la responsabilité de la situation en Algérie sur ce qu’il nomme « quelques bandes organisées de hors-la-loi », dont le but est d’après lui de provoquer un sentiment d’insécurité et de peur dans l’ensemble de la population algérienne, en arrive à craindre « que les troubles sporadiques se transforment en insurrection générale »… Ainsi les Algériens se soulèveraient par « crainte » de ces « quelques bandes organisées de hors-la-loi ».
Article signé F. L. paru dans Sans Frontière,n° 15, du 14 au 20 mars 1981, p. 11
A woman member of ALN -National Liberation Army- gives a glass of water to a little girl on September 13, 1962 in Algeria. (Photo by REPORTERS ASSOCIES/Gamma-Rapho via Getty Images)
C’est dans le cadre du centre de documentation de l’Université d’Oran et à l’initiative du « groupe d’étude et de recherche sur les femmes algériennes » que se sont tenues en mai 1980 les « journées de la femme algérienne ». Devant le succès de ce colloque, le groupe organisateur a décidé de poursuivre ses activités et de s’élargir à d’autres participation ; il s’est donné dans ce but diverses orientations de recherches pour l’année 1981, notamment l’étude du statut juridique des femmes, le travail féminin et l’ « analyse du discours sur les femmes algériennes ». Pour une meilleure information sur le résultat de ses réflexions et de ses travaux, le G.E.R.F.A. a enfin l’intention d’organiser la diffusion la plus large possible de ses publications. De nombreux thèmes relatifs à la condition de la femme qui furent développés lors de ces journées, nous avons retenu l’étude de Djamila Amrane sur le « rôle de la femme algérienne dans la guerre de libération nationale ».
Nous publions ici la première partie d’une série d’articles sur la lutte de libération nationale en Algérie. La seconde partie paraîtra dans le prochain numéro de « Travailleurs Immigrés en Lutte ».
Articles parus dans El-Oumami, n°15, avril-mai 1981, p. 6-9
Femme voilée portant un sac sur son épaule en juillet 1985 à Alger, Algérie. (Photo by Patrick AVENTURIER/Gamma-Rapho via Getty Images)
La mobilisation qui a eu lieu ces derniers mois à Alger contre l’interdiction aux femmes de sortir librement du territoire a permis de lever le voile sur l’oppression particulière qui pèse terriblement sur les femmes en Algérie. Dans la réalité, le statut d’infériorité imposé à la femme se retrouve dans tous les domaines de la vie économique, sociale et politique.
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 42, août 1962, p. 1-3.
« C’est le peuple algérien qui a gagné la guerre »
« Révolution par et pour le peuple » ….
Au moment même où les dirigeants de la révolution algérienne se fragmentent en clans rivaux, ils se réclament à tout instant du « peuple ».
Ils ont raison, car ils sont peu de choses en face de ces paysans et de ces ouvriers qui sont bien les vrais vainqueurs de la plus cruelle guerre coloniale de l’histoire. Mais ils ont tort car ni les uns ni les autres, ils ne sont les représentants authentiques des travailleurs algériens.
Article paru dans Pouvoir ouvrier, n° 2, janvier 1959, p. 7-9.
1° En Algérie, l’ objectif des grands capitalistes est de liquider la forme arriérée d’exploitation qu’est la colonisation. Actuellement l’exploitation des Algériens se fait de deux manières et profite à deux catégories de la bourgeoisie : en tant que travailleurs, les Algériens subissent l’exploitation directe ou indirecte des grands propriétaires terriens (« colons ») ; en tant que consommateurs, ils éprouvent celle des Compagnies commerciales qui monopolisent le marché algérien. Cette forme d’exploitation na permet pas aux gros banquiers et industriels métropolitains d’investir leurs capitaux en Algérie de façon profitable.
LA GUERRE d’ALGERIE : critique de livre « L’AN V de la REVOLUTION ALGERIENNE » de Frantz Fanon (Cahier libre N°3 – François Maspero- 181 pages – 6,90 N.F.)
C’est une description des conduites nouvelles nées de la Révolution en ce qui concerne les femmes et la famille algérienne, l’attitude des Algériens en face de la T.S.F. et de la médecine moderne. Enfin, le dernier chapitre, « La Minorité Européenne d’Algérie », est la réimpression d’un article paru dans Les Temps Modernes en Juin 1959.
Entretien paru dans La Voix du Peuple, n° 27 [novembre 1956] ; il a été publié à l’origine par le journal marocain Al Alam, puis repris dans La Vérité, n° 411, 25 mai 1956.
Mlle Claude Gérard, commandante de la résistance française, journaliste bien connue, s’est rendue dans les maquis algériens en mars dernier.
Certains autres journalistes et intellectuels français pressentis pour enquêter dans les maquis de l’Armée de libération nationale afin d’informer objectivement l’opinion publique sur la composition réelle de notre armée, se sont récusés pour diverses raisons qu’il ne nous appartient pas d’apprécier.
Article paru dans La Voix du peuple, n° 22, juin 1956.
Le Mouvement National Algérien a reçu de la Jeunesse Démocratique du Cameroun le message suivant :
MESSAGE DE SOLIDARITÉ A LA JEUNESSE ALGÉRIENNE
A l’occasion de la Semaine Mondiale de la Jeunesse, la Conférence Nationale de la Jeunesse Démocratique du Cameroun siégeant sous maquis salue la lutte héroïque que le peuple et la jeunesse algériens mènent pour se libérer de l’oppression étrangère.
Texte du MNA diffusé sous forme de tract et publié dans La Voix du Peuple, n° 22, juin 1956.
En 1936, lors du projet Blum-Viollette, les politicards Ferhat Abbas, Dr. Bendjelloul, Tewfik El-Madani, les socialistes, les communistes et les Oulémas constituaient le « Congrès Musulman » pour soutenir et faire adopter par le Parlement et le Sénat français ce projet qui devait mettre fin à la nation algérienne.
Source : Paul Philippe, « Un combat politique », in Sidi Mohammed Barkat (dir.), Des Français contre la terreur d’Etat (Algérie 1954-1962), Paris, Reflex, 2002, p. 100.
(…) dans les débuts, les combattants des maquis algériens manquaient de signes de reconnaissance et ils désiraient disposer d’un écusson portant le drapeau algérien (étoile et croissant) avec le sigle ALN, Armée de libération nationale.
Source : Georges Fontenis, L’autre communisme. Histoire subversive du mouvement libertaire, Mauléon, Acratie, 1990, p. 208-210.
(…) dans le numéro 464 du 2 février, une lettre ouverte de Daniel Guérin adressée « aux membres du comité d’action contre la poursuite de la guerre en Afrique du Nord » est un gros pavé dans la mare : au meeting du 27 janvier, salle Wagram, est apparue la partialité de certaines organisations
Article de Louis Houdeville paru dans Nouvelle Gauche, n° 29, 9-22 juin 1957
Three-Hundred Menfolk Slaughtered by Terrorists. Near La Casbah, Algeria: This pathetic group of women was found in the mountains near La Casbah, eastern Algeria, where they fled when Algerian terrorists descended upon their village and slaughtered every male over the age of 15. A few males, left for dead by the terrorists, later crawled away and were found in the mountains by the French.
Nous sommes de ceux pour qui l’anticolonialisme militant constitue une raison de vivre. Nous sommes de ceux qui n’avons jamais cessé de dénoncer les crimes commis au nom de la raison d’Etat, de la Nation ou des « impératifs » de la présence. Nous sommes de ceux qui n’avons cessé de lutter contre les bourreaux pour que justice et réparation soient rendues aux victimes.
Massacre de Melouza, crime de masse perpétré par le FLN contre les 303 habitants du village de Melouza (Mechta-Kasbah) sous prétexte qu’ils soutenaient le mouvement indépendantiste MNA, rival du FLN, le 28 mai 1957 à Melouza, Algérie. (Photo by Keystone-France\Gamma-Rapho via Getty Images)
Gilles Martinet, Claude Bourdet, René Capitant, Jean Rous, Georges Suffert, Pierre Stibbe, Jean Nantet, André Philip, Pierre-Henri Simon, Jean Daniel et Robert Barrat ont signé le texte suivant :
Le massacre de Melouza a bouleversé l’opinion française et surtout ceux qui, depuis des années, se sont attachés à dire la vérité sur le drame algérien.
Article de Philippe Herreman paru dans Le Monde, 8 septembre 1956.
Depuis un an les dirigeants du Front de libération nationale (F.L.N.) et ceux du Mouvement national algérien (M.N.A.), ancienne fraction du M.T.L.D. (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques) restée fidèle à Messali Hadj n’ont cessé de rivaliser auprès des masses algériennes et de s’accuser mutuellement de trahison. Le F.L.N. souhaitait élargir son audience, le M.N.A. entendait conserver la sienne. Un tract diffusé par le Mouvement national algérien montre que cette concurrence n’a rien perdu de sa violence.
Article paru dans le quotidien Le Monde, le 26 mai 1956.
Alger, …mai. – À l’approche de l’été un certain regroupement des forces rebelles et une modification de leur tactique semblent se dessiner en Algérie.
La première chose que l’on constate en arrivant à Alger est une recrudescence des attentats. Peu de jours se passent sans qu’une ou plusieurs victimes tombent sous les balles ou le couteau des tueurs. De cette nouvelle flambée de terrorisme urbain qui était longtemps demeuré cantonné dans les villes de l’Est algérien, et principalement à Constantine, on donne plusieurs explications.
Article paru dans le quotidien Le Monde, le 19 mai 1956.
Une quinzaine de Français musulmans ont été égorgés dans la région de Palestro. Ils appartenaient, croit-on, au Mouvement national algérien, et l’on en déduit que le modus vivendi sur lequel le M.N.A. et le Front de libération nationale se sont mis d’accord dans certaines régions (Alger et Constantinois notamment) ne revêt encore qu’un caractère local.
Source : Mahmoud Bouzouzou, « De deux prisons à la liberté », in Gabriel Marcel (dir.), Un changement d’espérance. A la rencontre du réarmement moral, Paris, Plon, 1958, p. 67-78.
Je suis né dans une ville de la côte algérienne, Bougie, qui fut, à une époque de l’histoire, la capitale de tout le Maghreb oriental, c’est-à-dire de toute l’Algérie, et le centre d’un grand rayonnement culturel pour toute l’Afrique du Nord. Ses habitants l’appellent depuis très longtemps « la petite Mecque », à cause du nombre important des saints qui y reposent.
Source : Mohammed Harbi ,L’Algérie et son destin. Croyants ou citoyens, Paris, Arcantère, 1992, p. 52-57
Le rôle de Messali a été réévalué. J’aborde ici un point qui a été, pour moi, la source de troubles de conscience et de souffrances. Dans la geste du FLN, le fondateur du nationalisme apparaît toujours sous le visage du traître. (…) Ma conviction que Messali était diabolisé parce qu’il pensait différemment – la question de savoir s’il avait raison ou tort m’apparaissant secondaire – s’est fait jour en 1957.
Article paru dans La Voix du Peuple, n° 17, 3 janvier 1956.
Première patriote arrêtée pour son activité révolutionnaire, notre sœur Nassiba Kebal, sténodactylo au Gouvernement Général à Alger, a été scandaleusement maltraitée avant d’être mise sous mandat de dépôt le 12 décembre 1955.
Article paru dans La Vérité, n° 425, 5 octobre 1956.
DEUX nouvelles condamnations à mort ont été prononcées le 18 septembre par le tribunal permanent des Forces Armées d’Alger.
Il s’agit de Boufaïd Méziane, 44 ans et de Hamid Saïd, 20 ans. Tous deux avaient été fait prisonniers au cours d’une opérations des forces de l’ordre menée le 3 juillet en Grande Kabylie, aux environs des Ouadhias. Ils avaient été déférés au Parquet le 5 septembre. Leurs avocats, du barreau de Paris, prévenus la veille du jugement, se trouvèrent dans l’impossibilité matérielle de les assister et un avocat d’office fut désigné au dernier moment, la remise à une date ultérieure ayant été refusée.
J’ai choisi de partager trois documents rédigés par Albert Camus entre 1955 et 1958. Connus des spécialistes, ils demeurent rarement cités par ceux qui, de part et d’autre de la Méditerranée, instruisent des procès à charge ou à décharge, sans chercher à restituer l’ambiguïté, la complexité ou la tension inhérentes à chaque trajectoire individuelle.