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Karim : Dette, dictature… contre développement, démocratie, l’Algérie en 4 dimensions

Article de Karim paru dans Courant alternatif, n° 24, décembre 1992, p. 27-28


La mise en place du Haut comité d’État (HCE) ne vise pas à garantir la sauvegarde des libertés démocratiques, mais bien plutôt le paiement de la dette et l’application des plans du Fonds monétaire international (FMI). Le HCE n’est pas le garant de la démocratie et de la modernité qu’il prétend être. Au contraire, l’État qu’il préserve est un État totalitaire, l’exemple de l’école algérienne le démontre.

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Karim Thaghest : Algérie. Normalisation et logique coloniale

Article de Karim Thaghest paru dans Courant alternatif, n° 26, février 1993, p. 13-14


Le 14 janvier 1993 le Haut Comité d’Etat (HCE) commémorait le 1er anniversaire du coup d’Etat qui l’avait mis en place. Cette année 1992 qui vient de s’achever nécessite un bilan. Où en est l’Algérie ? Qu’en est-il de ceux qui se sont autoproclamés « bouclier des libertés et de la démocratie » ? Rappelons d’abord qu’au moment des élections législatives de décembre 1991, la population était déjà complètement étranglée par le fardeau de la dette.

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La grève des dockers en juillet secoue Alger : L’Algérie en ébullition

Article paru dans Le Bolchévik, n° 125, novembre 1993, p. 12 et 10-11


13 octobre – Peu à peu, l’Algérie a basculé dans une guerre civile larvée entre les intégristes musulmans réactionnaires et le régime discrédité. Chaque jour, se produisent des attentats et des embuscades. Récemment, les intégristes se sont mis à mettre le feu aux usines, entre autres une entreprise d’équipement électronique, une fabrique de chaussures et une minoterie. Ils ont aussi pris pour cible particulière les militants de gauche, annonçant fin septembre qu’ils allaient assassiner un communiste tous les mardis. Quant à l’armée, elle impose son état d’urgence depuis qu’elle a pris ouvertement le contrôle en janvier 1992, chassant le régime discrédité du FLN qui était au pouvoir depuis l’indépendance, en 1962. Redha Malek, le dernier en date des premiers ministres de l’armée, est un ancien directeur de la Banque mondiale ; il a été mis en place en août dernier avec pour consigne d’accélérer la privatisation de l’industrie et de repayer la dette aux créanciers impérialistes.