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Algérie : L’espoir et la pratique d’une jeunesse enragée

Interview de Hakim Addad paru dans Courant alternatif, n° 77, mars 1998, p. 31-35

Jeune couple dans un parc à Alger, en mars 1998, Algérie. (Photo by Georges MERILLON/Gamma-Rapho via Getty Images)

En Algérie, 75 % de la population a moins de 35 ans. Parmi la jeunesse le taux de chômage est supérieur à 50 %. L’école exclut chaque année 500 000 jeunes du système éducatif. Nous avons réalisé un interview d’Hakim Addad, secrétaire général du R.A.J. (Rassemblement – Actions – Jeunesse), association de jeunes (1) qui lutte sur le terrain pour la paix, contre toutes les formes d’exclusion dans une Algérie en pleine guerre civile.

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Terreur militaire, réaction islamique, austérité du FMI : La guerre civile saigne l’Algérie

Article paru dans Le Bolchévik, n° 145, printemps 1998, p. 20 et 16-19

This family lived in the Kasbah. They decided to flee in the face of the masacres. (Photo by Pascal Parrot/Sygma/Sygma via Getty Images)

Depuis que les massacres macabres se suivent en Algérie, la région au sud d’Alger, la capitale, est maintenant surnommée le « triangle de la mort ». Des centaines de villageois sans défense ont été tués et mutilés et un grand nombre de femmes ont été kidnappées dans les dernières semaines, portant le nombre de victimes à plus de 100 000 morts dans la guerre civile qui oppose depuis cinq ans le régime nationaliste appuyé sur l’armée aux intégristes musulmans.

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Chawki Salhi : Panique à Alger

Article de Chawki Salhi paru dans Inprecor, n° 417, octobre 1997, p. 34-33

Gravestones stand in a cemetery October 22, 1997 in Baraki, Algeria. Angered by the suppression of the Islamic Salvation Front (FIS) when elections were suspended in 1992, militant Muslims, most notably the Armed Islamic Group (GIA), have used extreme measures to undermine the government including attacking members of the military and government as well as individuals expressing secular or non-Muslim views like journalists, teachers and members of the clergy. (Photo by Scott Peterson/Liaison)

Alger ne dort plus depuis le massacre de plusieurs centaines de personnes à Haouch Rais dans la dangereuse banlieue est de la capitale. Et ce n’est pas une figure de style. Les rumeurs sur « les militaires qui tuent » étaient colportées par tous les milieux sociaux, toutes les tendances politiques et tous les spécialistes internationaux avant que le soutien américain « aux mesures militaires » prises par le régime, proclamé il y a quelques jours par l’ambassadeur US à Alger, ne provoque ralliement des gouvernements étrangers et apaisement des élites politiques algériennes.

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A. : Les événements d’Algérie et du Liban

Article signé A. paru dans Le Réveil clandestin, n° 114, juin 1945, p. 4-5

Les peuples ont été nourris pendant cinq ans de cette idée que la catastrophe était venue uniquement des menées hitlériennes, et que celles-ci jugulées, on retrouverait des temps idylliques. En fait, les chemins de roses annoncés, s’avèrent pleins d’ornières et de virages abrupts. Nous n’énumérerons pas toutes les possibilités de conflits, qui se développent à travers le monde. On ne les voit que trop éclore partout, dans la proportion de treize à la douzaine. Nous fixerons seulement notre attention aujourd’hui sur les événement d’Algérie et du Liban.

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Remarques sur les massacres en Algérie

Article de J. C. publié dans Echanges, n° 86, janvier-mars 1998, p. 46-50.

 

 

L’horreur des massacres en Algérie amène à en chercher la raison. Deux thèses principales s’affrontent : première thèse, l’horreur aurait comme cause le fanatisme religieux ; deuxième thèse, l’horreur aurait comme cause un complot, les massacres étant commis de cette façon·là par des membres de la police ou de l’armée algérienne pour faire apparaître l’ignominie du camp islamiste, et pour empêcher ainsi toute solution négociée avec les islamistes.