Dossier paru dans Inprecor,n° 285, 3 avril 1989,p. 25-28
British muslims demonstrate at anti-Rushdie rally on May 27, 1989 in London, United Kingdom. (Photo by Marc DEVILLE/Gamma-Rapho via Getty Images)
Rushdie dans la tempête
LES VERSETS SATANIQUES, de Salman Rushdie ont été interdits dans la plus grande partie du monde islamique, et même en Inde et en Afrique du Sud, pays « laïques ». En France notamment, les éditeurs ont « retardé » sa parution, mais dans les pays où il est disponible, malgré (ou à cause) de la campagne pour son interdiction, ou son boycott, les ventes montent en flèche.
Dossier paru dans Inprecor, n° 366,février 1993, p.18-28
Palestiniens du mouvement Hamas priant sous le portrait de l’ayatollah Khomeini en mai 1993 en Israël. (Photo by Esaias BAITEL/Gamma-Rapho via Getty Images)
La nuit du 17 décembre 1992, le gouvernement Rabin déportait au Sud-Liban 417 Palestiniens accusés d’appartenir au mouvement Hamas, acronyme en arabe de Mouvement de la Résistance Islamique.
Interview de Chawki Salhi réalisée par Salah Jaber (Gilbert Achcar) et parue dans Inprecor, n° 312, du 29 juin au 12 juillet 1990, p.3-5
Le leader du FIS Abassi Madani vote lors des éléctions municipales le 12 juin 1990 en Algérie. (Photo by SIDALI-DJENIDI/Gamma-Rapho via Getty Images)
Alors que les résultats officiels des élections du 12 juin 1990 viennent d’être publiés par le ministère de l’Intérieur et que le principal dirigeant du Front islamique du salut (FIS) – vainqueur de ces élections -, Abassi Madani, demande la dissolution du Parlement et la convocation d’élections législatives, le président Chadli Bendjedid n’est toujours pas intervenu pour commenter le résultat du scrutin.
Quelle que soit, en définitive, l’ampleur de la victoire du FIS, elle renforce un peu plus les incertitudes politiques quant à l’avenir de l’Algérie, qui traverse une grave crise économique.
Inprecor a rencontré Chawki Salhi, porte-parole du Parti socialiste des travailleurs (PST) qui, comme d’autres forces d’opposition au Front de libération national (FLN), a appelé au boycott de ces élections.
Article de Gilbert Achcarsigné Salah Jaber et paru dans Inprecor, n° 311, du 15 au 28 juin 1990, p. 36
Les élections locales (conseils communaux et départementaux) du 12 juin, en Algérie, se sont soldées par un score impressionnant des intégristes du Front Islamique du salut (FIS) : ils ont arraché la plupart des grandes villes du pays au Front de libération nationale (FLN), jusque-là parti unique à tous les échelons du pouvoir. Ces élections étaient les premières, depuis l’indépendance algérienne en 1962, à se dérouler sur fond de libertés politiques réelles et de multipartisme. L’opposition libérale et l’opposition de gauche avaient cependant appelé au boycott, jugeant que la partie était inégale contre le FLN. Le résultat des élections, malgré un taux d’abstention de près de 40 %, permet de s’interroger sur l’opportunité de ce choix.