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Cercle Zimmerwald : Djilas et « la nouvelle classe »

Article paru dans La Révolution prolétarienne, n° 127 (428), mai 1958, p. 24

La publication en Amérique du livre de Djilas, paru en France sous le titre : « La nouvelle classe dirigeante », a valu à l’auteur d’être emprisonné chez Tito. André Prudhommeaux est venu le 20 avril nous présenter ce livre, dont il a établi la version française, et ses propres réflexions.

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Jean Regany : Général « El Campesino », La vie et la mort en U.R.S.S.

Recension de Jean Regany parue dans La Révolution prolétarienne, n° 45 (346), décembre 1950, p. 30-31

Général « El Campesino » : LA VIE ET LA MORT EN U.R.S.S. « Les Iles d’or ». Librairie Plon. (Transcription de Julian Gorkin — Traduction de Jean Talbot).


Valentin Gonzalez, « El Campesino », premier commandant communiste pendant la guerre d’Espagne, s’est évadé des « camps de la mort » staliniens, et raconte à celui qui fut son ennemi et qu’il faillit faire fusiller en Espagne, J. Gorkin, sa vie en U.R.S.S. de 1939 à 1949.

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Jean Regany : A. Ciliga, Dix ans derrière le rideau de fer (1926-1936)

Article de Jean Regany paru dans La Révolution prolétarienne, n° 43 -344), octobre 1950, p. 30-32

A. CILIGA : Dix ans derrière le rideau de fer (1926-1936).

La librairie Plon réédite un livre paru la première fois en 1938 : « Au pays du mensonge déconcertant ». Mais l’auteur a voulu développer son expérience de la vie de déporté en un deuxième volume : « Sibérie,
terre de l’exil et de l’industrialisation
» (1).

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Aimé Blanc-Dufour : Romanciers du futur

Chronique d’Aimé Blanc-Dufour parue dans Les Cahiers du Sud, n° 302, 1er juillet 1950, p. 156-158


LE MONDE DES ACCUSES, par Walter Jens (Plon).

1984, par George Orwell (Gallimard).

Jadis, les romans d’anticipation étaient surtout remarquables par leur optimisme. Du XVIe siècle, avec Thomas More, jusqu’au XIXe siècle avec Jules Verne, en passant par Morelly et d’autres, ces écrits annonçaient soit une société libertaire et heureuse, soit l’asservissement des forces de la nature. Toutes leurs projections imaginaires aboutissaient non seulement à une amélioration du sort matériel de l’homme, mais aussi à une satisfaction des besoins de liberté par la suppression d’entraves sociales jugées caduques, ainsi qu’à une extension illimitée de la connaissance, étant sous-entendu que davantage de science enrichirait la conscience et ferait de la Terre un paradis retrouvé. Nos parents, trop pressés, ont bu le verjus et les dents nous font mal.