Article de Jimmy Lallement paru dans Le Frondeur, n°5-6, automne 1980
Il est assez notoire que les surréalistes, les révolutionnaires, n’ont pratiquement pas parlé de leurs aventures érotiques, de manière assez suggestive, malgré leur admiration pour D.A.F de Sade. Il y a là pourtant d’immenses possibilités de jeu, certainement les plus centrales pour la subversion du quotidien. Les jeux érotiques sont cantonnés à des livres érotiques (ou se voulant tels, car dans cette expression actuelle je ne vois guère que René Charvin qui dont le style et la précision me fassent bander : c’est un critère).