J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution, ce jour dans Le Monde, d’une tribune rédigée avec Mohammed Harbi sous le titre : « Nous devons porter un regard critique sur notre histoire récente pour rouvrir un avenir à la révolution ».
En voici les premières lignes :
Les autorités algériennes ont organisé un référendum constitutionnel [dont l’objectif était d’aller vers un système semi-présidentiel] le 1er novembre, date anniversaire du déclenchement de la lutte armée contre le colonialisme. Plus d’un an après les manifestations historiques appelant au rejet de l’élection présidentielle, cette initiative d’un pouvoir aux abois a été perçue comme une tentative de revenir à la situation antérieure au 22 février 2019, tout en essayant de raviver un mythe largement érodé.
Certes, le reflux du mouvement populaire est incontestable. Pourtant, malgré une sévère répression et la pandémie de Covid-19, les Algériens ne sont pas dupes : le scénario mis en place ne répond en aucun cas à la volonté de changement exprimée dans les rues du pays, mais a plutôt à voir avec les luttes entre factions rivales au sein de la classe dominante. L’abstention massive [seuls 23,7 % des électeurs se sont déplacés] démontre la lucidité de la population.
La suite du texte est consultable via ce lien pour les abonnés :
Les autres pourront le retrouver sur le site de la revue Contretemps : http://lesdossiers-contretemps.org/2020/11/25/une-tribune-de-mohammed-harbi-et-nedjib-sidi-moussa/
Pour rappel, notre précédente tribune, intitulée « L’Algérie est au bord de l’éclosion » et parue en mars 2019, est accessible à cette adresse : https://sinedjib.com/index.php/2019/03/11/algerie-14/