Texte d’André Breton paru dans Le Libertaire, n° 297, 11 janvier 1952, p. 3
OU le surréalisme s’est pour la première fois reconnu, bien avant de se définir à lui-même et quand il n’était encore qu’association libre entre individus rejetant spontanément et en bloc les contraintes sociales et morales de leur temps, c’est dans le miroir noir de l’anarchisme. Au nombre des hauts lieux où nous nous retrouvions, en ce lendemain de la guerre de 1914, et dont la puissance de ralliement était à toute épreuve, comptait cette fin de la « Ballade Solness », de Laurent Tailhade :
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.