J’ai accordé un entretien au journaliste Samir Ghezlaoui pour El Watan sur le mouvement en cours en Algérie. Le texte a été publié par le quotidien, daté du 3 mai et disponible depuis ce matin en kiosques, sous le titre : « Il faut constituer des instances de délibération et d’action dans les 48 wilayas et la diaspora ».
En voici les premières lignes :
« Le politologue analyse le mouvement du 22 février par le prisme de l’engagement militant et de l’auto-organisation des manifestants, spécialement ceux de la diaspora.
– Qu’est-ce que vous inspire d’une manière générale le mouvement du 22 février sur le plan de l’engagement militant et de forme d’organisation ?
Le surgissement populaire a redonné l’espoir à celles et ceux qui ont œuvré pour le changement durant toutes ces dernières années, celles et ceux qui paraissaient marcher contre le courant, contre la résignation ou l’accommodement au régime et ses pratiques. Mais la séquence ouverte le 22 février a d’abord apporté un démenti cinglant aux personnes qui vantaient la «stabilité» de l’Algérie et qui étaient persuadées de l’inéluctabilité d’un 5e mandat pour Abdelaziz Bouteflika. Toutes choses égales par ailleurs, cela fait penser aux voix qui vendaient le «calme» du pays en octobre 1954, avec la suite que l’on connaît. »
La suite de l’entretien est consultable via ce lien :
https://www.elwatan.com/edition/actualite/il-faut-constituer-des-instances-de-deliberation-et-daction-dans-les-48-wilayas-et-la-diaspora-03-05-2019