President Jacques Chirac welcomes President Bouteflika of Algeria at Orly airport. (Photo by Alain Nogues/Sygma/Sygma via Getty Images)
Alors que le président Bouteflika se rend en France au mois de juin, Alternative libertaire s’est entretenu avec Mohammed Harbi, universitaire, ancien dirigeant (jusqu’en 1965) du FLN et animateur de son courant autogestionnaire pour faire le point sur la situation politique, économique et sociale en Algérie.
J’ai accordé hier un entretien au journaliste Lakhdar Belaïd, pour La Voixdu Nord, sur la disparition d’Abdelaziz Bouteflika et la situation en Algérie.
The Algerian Minister Of Foreign Affairs On A Press Conference After Signing The Agreement On June 26, 1963. (Photo by Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images)
Article de Gérard Lamari paru dans Courant alternatif, n° 99, mai 2000, p. 22-23
Illustration In Algiers, Algeria In June, 2000 – The Madrague Harbour. (Photo by Georges MERILLON/Gamma-Rapho via Getty Images)
Le devant de la scène médiatique est en général pris par les luttes pour le pouvoir que se disputent les courants intégristes d’une part et les militaires d’autre part. On a vu que les affrontements ont dépassé le verbe, pour tourner aux assassinats et même aux massacres collectifs. Cette situation qui dure depuis bientôt dix ans a fait s’enliser les mouvements sociaux.
Article de Gérard Lamari paru dans Courant alternatif, n° 97, mars 2000, p. 17-18
Abdelaziz Bouteflika in Verdun, France on June 17, 2000. (Photo by Pool MERILLON/SIMON/Gamma-Rapho via Getty Images)
Afin de ramener la paix dans le pays, le président de la république algérienne, A. Bouteflika, a fait voter en septembre dernier une loi d’amnistie des terroristes islamistes. Cette loi qui s’intitule « loi de concorde civile » a été votée à plus de 98 % au suffrage universel. Aujourd’hui qu’elle est mise en pratique, elle est loin de faire l’unanimité.
Article de Gérard Lamari paru dans Courant alternatif, n° 90, juin 1999, p. 20
Portrait d’Abdelaziz Bouteflika, élu président algérien, le 16 avril 1999 à Alger, Algérie. (Photo by Georges MERILLON/Gamma-Rapho via Getty Images)
Abdelaziz Bouteflika a « remporté » l’élection présidentielle algérienne immédiatement contestée par l’opposition au régime. Les six autres candidats se sont retirés en dénonçant les fraudes massives en sa faveur. Ils contestent depuis la légitimité de ce scrutin et donc celle du nouveau président.
Les volontaires affluent dans les postes de recrutement de l’armée algérienne, en Algérie, le 12 juin 1967. (Photo by KEYSTONE-FRANCE/Gamma-Rapho via Getty Images)
Bilan de son gouvernement, et surtout promesse pour l’avenir, c’est l’essentiel du discours de Boumedienne, le 1er novembre, anniversaire de l’insurrection. Le bilan étant très maigre, c’est sur l’avenir que le président algérien s’est surtout appesanti : planification, industrialisation, réforme agraire, réforme départementale, diminution de l’écart de développement entre les régions, résorption de l’analphabétisme, développement et démocratisation de l’éducation, renforcement de l’autogestion… plus la service militaire obligatoire, le tout « dans l’ordre et la discipline », telles sont les perspectives tracées par un discours qui ne fait pas appel aux masses pour réaliser ce programme, mais qui leur demande de faire confiance au gouvernement « avec esprit de sacrifice ».
Mon dernier article intitulé « Algérie : le hirak a deux ans. Résurgences, clivages et équivoques » a été publié dans ContreTemps. Revue de Critique communiste, n° 49, avril 2021, p. 102-106.
26 February 2021, Algeria, Algiers: Policemen skirmish with people during a protest held as part of a renewed momentum to the mass demonstrations, commonly known as the Hirak Movement, that pushed long-time ruler Abdelaziz Bouteflika out of office in April 2019
Article paru dans Le Prolétaire, n° 449, mai-juin-juillet 1999, p. 1-2
Abdelaziz Bouteflika bras levés en signe de victoire pendant la campagne pour les élections présidentielles en avril 1999, Algérie. (Photo by Georges MERILLON/Gamma-Rapho via Getty Images)
Ce n’est pas d’hier que le marxisme dénonce la duperie des institutions démocratiques et des mécanismes électoraux. Dès l’origine, il a mis en évidence que contrairement à la légende démocratique, ce n’est pas la « libre volonté » des citoyens, exprimée au travers d’un vote manifestant la « souveraineté du peuple », qui détermine l’orientation des Etats bourgeois, mais les intérêts de la classe dominante. Comme disait Lénine, la plus démocratique des Républiques démocratiques n’est pas autre chose qu’une dictature de la bourgeoisie. La tâche constante des communistes est donc de dévoiler le mensonge démocratique qui sert à la bourgeoisie à masquer les antagonismes de classes et à présenter aux prolétaires la perspective d’une amélioration facile et indolore de leur grâce au bulletin de vote. Contre les illusions démocratiques, les communistes rappellent que c’est seulement en se lançant dans la lutte ouverte de classe menée jusqu’à la révolution, c’est-à-dire la prise du pouvoir, la destruction de l’Etat bourgeois et l’instauration sur ses ruines de la dictature du prolétariat, que les prolétaires se donneront les moyens de s’émanciper, d’en finir avec l’exploitation, l’oppression et la misère, en détruisant le capitalisme.
Salle des opérations pendant la mise en orbite du premier satellite français ‘A-I’, à Hammaguir, Algérie, le 27 novembre 1965. (Photo by Keystone-France\Gamma-Rapho via Getty Images)
I. LA SIGNIFICATION DU COUP D’ETAT
Le coup d’Etat du colonel Boumedienne constitue indiscutablement un tournant vers ladroite dans le développement de la révolution algérienne. Les principales conquêtes de la révolution, en particulier l’institution de l’autogestion ouvrière dans les entreprises socialisées, sont maintenant gravement menacées.
J’aile plaisir d’annoncer à mes amis et lecteurs que j’introduirai un débat à Poitiers sur « Le mouvement populaire en Algérie », ce vendredi 18 septembre à 19h.
Déclaration du Groupe communiste révolutionnaire parue dans Inprecor, n° 44, 1er février 1979,p. 10-12
Moscow, USSR. President of People’s Democratic Republic of Algeria Houari Boumediene and USSR Chairman of the Council of Ministers Alexei Kosygin (L-R in the centre) at the airport before Boumediene’s departure to Algeria. Alexander Konkov and Lyudmila Pakhomova/TASS (Photo by TASS via Getty Images)
Boumédiène est mort. Le mécontentement ouvrier, suscité par les fortes hausses de prix du mois de Ramadhan, comme la fronde des milieux réactionnaires (petits commerçants, frères musulmans), toute cette effervescence du mois de septembre s’est tue depuis que la maladie de Boumédiène, puis sa mort, ont posé la question de l’après-Boumédiène et des perspectives politiques.
J’ai accordé un nouvel entretien au journaliste Stéphane Ortega pour le site Rapports de force sur le mouvement en cours en Algérie. Le texte a été mis en ligne aujourd’hui sous le titre « Algérie : ‘le hirak n’a pas été assez fort pour annuler la mascarade électorale’ ».
Mon dernier article intitulé « Algérie : ‘Bouteflika est mort, il a laissé cinq enfants' », vient de paraître dans Le Monde libertaire, n° 1812, décembre 2019, p. 10
J’ai accordé un entretien à Jérôme Debrune pour le site Questions de classe(s) sur le mouvement populaire en Algérie. Le texte a été mis en ligne ce dimanche 18 août sous le titre : « Révolte populaire en Algérie : assumer pleinement une stratégie de rupture révolutionnaire ».
J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs que j’interviendrai lors du débat intitulé « En France comme en Algérie, un ‘système’ à abattre ! », ce jeudi 16 mai à 19h à Noisy-le-Sec.
J’ai accordé un entretien au journaliste Samir Ghezlaoui pour El Watansur le mouvement en cours en Algérie. Le texte a été publié par le quotidien, daté du 3 mai et disponible depuis ce matin en kiosques, sous le titre : « Il faut constituer des instances de délibération et d’action dans les 48 wilayas et la diaspora ».
Mon dernier texte, intitulé « Algérie : pour le mouvement populaire, tout est encore possible ! », rédigé à Alger le 21 mars, a été mis en ligne aujourd’hui sur le site d’Alternative libertaire. Il sera disponible dans le journal du mois d’avril.
Photo prise par l’auteur à Alger, le 29 mars 2019 : « goulna ga3 c’est ga3 » (« nous avons dit tous, c’est tous »)
J’ai accordé un entretien au journaliste Jules Crétois pour Jeune Afrique sur la contestation en cours en Algérie. L’article a été mis en ligne hier sur le site de l’hebdomadaire sous le titre « Algérie : ‘les protestataires ne veulent pas reproduire un scénario à l’égyptienne' ».
Mon dernier texte, rédigé le 4 mars 2019, et intitulé « Algérie : pour que les classes populaires expriment leurs aspirations », vient d’être mis en ligne sur le site d’Alternative libertaire.
J’ai accordé ce matin un court entretien au journaliste Lakhdar Belaïd pour La Voix du Nord sur les manifestations qui ont lieu en Algérie contre le cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
Depuis la mort de Boumédiène, la lutte pour le pouvoir bat son plein en Algérie. La presse à la solde du régime ne fait évidemment aucune allusion à cela, mais dans les coulisses, les magouilles vont bon train.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, mensuel de l’Organisation communiste révolutionnaire internationaliste d’Algérie, n° 26, décembre 1978, p. 3-4.
Depuis son retour d’URSS, Boumédiène est dans un coma profond ; deux caillots de sang lui obstruent le cerveau, et il est atteint d’une maladie rare, la maladie de Waldenström, dans sa forme aiguë. Autant dire que, malgré sa survie artificielle, Boumédiène est mort, et physiquement et politiquement.
J’ai participé aux journées d’études « Charles-Robert Ageron, historien de l’Algérie contemporaine : héritages et perspectives », au centre d’études diocésain d’Alger, du 14 au 16 décembre 2012.