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Maylis O’Brian : Les égorgeurs, Benoist Rey

Article de Maylis O’Brian paru dans Le Monde libertaire, 30 septembre au 6 octobre 1999

Ma meilleure potesse me l’avait dit : si tu ne dois lire qu’un livre dans l’année, lis « les égorgeurs ». Bonne pomme, je suis donc allée à la rue Amelot et… Une tronche de milit (mal rasé, qui plus est) en première page, un bandeau noir éjaculant un grand prix « ni dieu ni maître » dont je n’avais jamais entendu causer, ça démarrait pas vraiment fort.

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Gérard Lamari : Algérie. Une élection plurielle avec un candidat unique

Article de Gérard Lamari paru dans Courant alternatif, n° 90, juin 1999, p. 20


Abdelaziz Bouteflika a « remporté » l’élection présidentielle algérienne immédiatement contestée par l’opposition au régime. Les six autres candidats se sont retirés en dénonçant les fraudes massives en sa faveur. Ils contestent depuis la légitimité de ce scrutin et donc celle du nouveau président.

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Algérie : la farce électorale échoue à camoufler la dictature bourgeoise

Article paru dans Le Prolétaire, n° 449, mai-juin-juillet 1999, p. 1-2


Ce n’est pas d’hier que le marxisme dénonce la duperie des institutions démocratiques et des mécanismes électoraux. Dès l’origine, il a mis en évidence que contrairement à la légende démocratique, ce n’est pas la « libre volonté » des citoyens, exprimée au travers d’un vote manifestant la « souveraineté du peuple », qui détermine l’orientation des Etats bourgeois, mais les intérêts de la classe dominante. Comme disait Lénine, la plus démocratique des Républiques démocratiques n’est pas autre chose qu’une dictature de la bourgeoisie. La tâche constante des communistes est donc de dévoiler le mensonge démocratique qui sert à la bourgeoisie à masquer les antagonismes de classes et à présenter aux prolétaires la perspective d’une amélioration facile et indolore de leur grâce au bulletin de vote. Contre les illusions démocratiques, les communistes rappellent que c’est seulement en se lançant dans la lutte ouverte de classe menée jusqu’à la révolution, c’est-à-dire la prise du pouvoir, la destruction de l’Etat bourgeois et l’instauration sur ses ruines de la dictature du prolétariat, que les prolétaires se donneront les moyens de s’émanciper, d’en finir avec l’exploitation, l’oppression et la misère, en détruisant le capitalisme.