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Une mise au point du M.T.L.D.

Communiqué du MTLD paru dans Alger Républicain, le 1er septembre 1954

Le M.T.L.D. communique :

« Le Journal d’Alger » et la « Dépêche Quotidienne » dans leurs numéros respectifs des 30 et 31 août, ont relaté sous le titre tapageux « Scission au MTLD », un incident qui s’est produit dans le garage du parti, rue de Guesde à Belcourt, le samedi 28.

Le premier journal écrit notamment « le MTLD traverse une crise grave … » un de ses premiers effets – il s’agit de l’exclusion d’ex-dirigeants – a été de provoquer un incident dans un garage à Belcourt entre anciens et nouveaux membres du Comité prétendant les uns et les autres, à la possession d’un certain nombre d’automobiles » et au second de renchérir : « les agresseurs faisaient partie d’une fraction du MTLD désireuse d’entrer en possession des biens mobiliers et immobiliers du parti qu’elle considère comme sa propriété après la scission entre les deux tendances ».

Or tout le monde sait et en particulier les plumitifs des deux plus réactionnaires journaux d’Alger, que la crise dont ils ont fait état, a pris fin avec le Congrès extraordinaire du MTLD réuni les 14, 15 et 16 juillet 1954 en Belgique. Ce Congrès a solutionné définitivement la crise en condamnant la déviation politique, en prononçant l’exclusion de principe de ses auteurs et en décidant la restitution des biens matériels et financiers du parti, en possession des ex-dirigeants.

Devant le refus des intéressés, leur exclusion est devenue définitive et a été rendue publique. La récupération des biens s’ensuivit.

Le gérant du garage en question, a cru devoir provoquer un incident pour permettre l’intervention de la police et de la justice, dans une affaire intérieure du parti.

Les informations du « Journal d’Alger » et de « La Dépêche Quotidienne » puisées à « bonne source », ne tendent qu’à essayer de semer la confusion et il n’est pas nécessaire d’insister sur leur caractère tendancieux et de démentir l’existence, d’une prétendue scission, de soi-disant fractions ou tendance qui n’existent que dans l’esprit des agents zélés d’un régime aux abois ».

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