Article publié dans Lutter, n° 4, décembre 1977-janvier 1978, p. 21-23
La position de l’Algérie, lors de la récente « affaire » des huit techniciens français enlevés par le Front Polisario, dans le contexte actuel de quasi absence d’information sur la situation sociale réelle de ce pays et sur les luttes ouvrières qui s’y déroulent, risque, une fois de plus, de consacrer le label « progressiste » que l’on accorde volontiers au régime en place. L’écœurement que l’on éprouve vis-à-vis de la campagne sordide anti-algérienne (contre les travailleurs immigrés algériens) que les mass média n’ont pas manqué de déclencher autour de l’« affaire » des otages, ainsi que notre solidarité avec le peuple Sahraoui en lutte pour l’auto-détermination, ne doivent pas nous détourner de la véritable nature du régime algérien et surtout de la lutte des travailleurs algériens contre les agressions du capital d’état et privé, vers un véritable socialisme.
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