Article paru dans Alarme, n° 24, avril-mai-juin 1984, p. 11-13
Les récentes performances des astronautes américains ont excité nos braves médias comme aux beaux jours des alunissages du programme Apollo. Et tous de jacasser en chœur sur les réparateurs du vide, le service après-vente de la NASA ou les OS de l’espace. Avec une inépuisable banalité, journalistes technocrates et autres spécialistes du mensonge se sont relayés pour vanter les mérites et l’importance de la mission réussie par la « navette spatiale » ; à savoir, les économies de dollars réalisées en ne ramenant pas au sol le satellite « solar max » pour le réparer et la perspective d’un développement industriel spatial, nouveau et propre.