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Errico Malatesta : La Terreur révolutionnaire. En vue d’un avenir qui pourrait être prochain

Article d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil communiste-anarchiste, n° 652, 25 octobre 1924

Portrait of Errico Malatesta (Santa Maria Capua Vetere, 1853-Rome, 1932), Italian anarchist.

Je ne parlerai point de la manière dont peut être combattue et abattue la tyrannie qui opprime actuellement le peuple italien. Ici nous nous proposons de faire simplement œuvre de clarification des idées et de préparation morale en vue d’un avenir, proche ou lointain, car il ne nous est pas possible de faire autre chose. Du reste, lors même que nous croirions le moment venu d’une action plus effective… nous en parlerions encore moins.

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Errico Malatesta : Dictature et révolution

Texte d’Errico Malatesta paru dans Le Réveil communiste-anarchiste, n° 635, 1er mars 1924.

Portrait of Errico Malatesta (Santa Maria Capua Vetere, 1853-Rome, 1932), Italian anarchist.

Sous ce titre notre ami Louis Fabbri a publié en italien un volume, dont le Libertaire avait annoncé il y a quelque temps la traduction française. Nous ne savons ce qui est advenu de ce projet, mais nous croyons qu’une lutte tenace s’impose à nous contre le bolchevisme soi disant communiste et sa prétention de vouloir monopoliser la révolution. Malgré ses persécutions criminelles et le plus éclatant démenti que les faits viennent donner chaque jour à son faux révolutionnarisme, il profite encore de l’une de ces légendes dont la vie est singulièrement dure. A nous de montrer sans relâche la douloureuse réalité.

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Robert Desnos : Description d’une révolte prochaine

Texte de Robert Desnos paru dans La Révolution surréaliste, n° 3, 15 avril 1925, p. 25-27.


Issus de l’Est ténébreux, les civilisés continuent la même marche vers l’Ouest qu’Attila, Tamerlan et tant d’autres inconnus. Qui dit civilisés dit anciens barbares, c’est-à-dire bâtards des aventuriers de la nuit, c’est-à-dire ceux que l’ennemi (Romains, Grecs) corrompit. Expulsées des rives du Pacifique et des pentes de l’Himalaya, ces « grandes compagnies », infidèles à leur mission, se trouvent maintenant face à ceux qui les chassèrent aux jours pas très lointains des Invasions.