J’ai le plaisir d’informer mes amis et lecteurs de la parution d’une nouvelle recension de mon second livre Algérie, une autre histoire de l’indépendance (PUF, 2019) dans la revue d’histoire Outre-Mers (n° 408-409, 2ème semestre 2020).
Voici un extrait de ce compte-rendu rédigé par l’historien Guy Pervillé :
Ce livre n’est donc ni un réquisitoire, ni une réhabilitation de Messali : il vise à faire comprendre l’évolution qui a conduit son parti, en quelques années, de l’apogée du messalisme à son éclatement. S’il a fait l’objet d’un véritable culte, distinguant ses derniers partisans des autres militants nationalistes qui ont fondé ou rejoint le FLN, il apparaît aussi comme de plus en plus contesté à l’intérieur même de son parti. En juin 1961, alors que la majorité du Bureau politique souhaitait maintenir des contacts avec le gouvernement français qui avait exprimé quelques mois plus tôt sa volonté de consulter le MNA, Messali préféra s’effacer derrière le GPRA. En réponse à Lamine Belhadi, qui rappelait que la majorité des participants au Congrès de Hornu avaient rejoint le FLN, il déclara que « ceux qui étaient partis à Tunis avaient eu raison, car le FLN était seul à défendre les véritables intérêts du peuple algérien, tandis que ses seconds s’étaient laissés corrompre par les Français ». Ce qui provoqua l’indignation d’un autre membre du bureau, Baba Ahmed : « Citant l’un après l’autre tous les responsables du parti qui avaient donné leur vie, abattus par le FLN pour la cause de Messali, il déclara que la position du chef du MNA était une désertion et une trahison et qu’il ne resterait pas une minute de plus à Gouvieux » (p 207). Ainsi ce livre de Nedjib Sidi Moussa renouvelle profondément l’histoire du MNA.
L’intégralité du texte est accessible via ce lien : http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=462
L’ensemble des informations (présentations, recensions, entretiens ou évocations) relatives à ce livre est disponible via ce lien.