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Lénine philosophe – Anton Pannekoek (J. Harper) – Ed. Spartacus

Article paru dans Informations Correspondance Ouvrières, n° 100, décembre 1970, p. 37-39

Après le livre de Serge Bricianer (Pannekoek et les Conseils ouvriers – Ed. E.D.I.) qui nous a donné une idée de l’ensemble de l’œuvre de Pannekoek, voici enfin traduit et publié un de ses principaux ouvrages : la critique du livre de Lénine « Matérialisme et Empirio-criticisme » (Moscou 1909 – Éditions françaises de 1928 et 1962). En préface, une étude de Paul Mattick (de 1960) précède le texte de Pannekoek, et des remarques de Karl Korsch (de 1938) le suivent. Les traducteurs ont utilisé la version allemande (1938) et tenu compte de la première traduction française revue par l’auteur (1947) ainsi que de l’édition anglaise de 1948 qui, elle, comportait quelques modifications et adjonctions.

Avant de s’en prendre à Lénine comme philosophe, Pannekoek a pris soin de définir ce qu’est le matérialisme historique, de résumer ce qu’était le « matérialisme bourgeois », de nous faire part de la contribution importante de Dietzgen concernant la relation entre la pensée et la réalité, et enfin de nous présenter ce Mach et cet Avenarius dont Lénine attaque les conceptions. Bonne précaution comme on le verra, car Lénine en prend à son aise pour les besoins de sa cause. Bonne précaution au surplus car la plupart d’entre nous ignorent tout de Dietzgen, Mach et Avenarius, et n’ont guère l’envie ni le temps de s’en infliger la lecture, pas plus du reste que celle de « Matérialisme et empiriocriticisme ». J’avoue n’avoir lu ce livre de Lénine, dans l’édition de 1928, que par acquis de conscience, et cette lecture pénible ne laissa rien dans ma mémoire.

C’est en critiquant et en se délimitant qu’on précise le mieux sa pensée. Nos camarades s’en rendront compte en comparant « Le matérialisme historique » (1919 – traduction française dans Cahiers du Communisme de Conseils, 1968), qui est pourtant un texte remarquable, et ce « Lénine philosophe » qui illustre l’intérêt de la discussion, de toute discussion, pour éclairer tous les aspects de la pensée. N’est-ce pas la discussion, la confrontation, auxquelles nous ne pouvons échapper, qui suscitent en nous le besoin d’approfondir, d’étayer solidement nos conceptions ?

La « philosophie » est un bien grand mot qui fait peur et sourire à la fois. « Misère de la philosophie » !

« Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières ; ce qui importe, c’est de le transformer ».

Pannekoek nous rappelle ces paroles de Marx, qui pourraient nous inciter à laisser les philosophes à leurs spéculations.

Mais pour transformer ce monde par notre participation à la lutte des classes, il nous faut le connaitre, le comprendre, analyser les forces qui s’opposent à sa transformation comme celles qui y poussent. Il faut essayer d’acquérir une vue globale de ce monde en continuelle gestation, afin de mieux y insérer notre propre lutte. C’est cela notre « philosophie ».

Bien avant nous, et généralement avec une instruction de base bien inférieure à la nôtre, des générations de révolutionnaires ont fait l’effort d’étudier tout en luttant dans des conditions plus difficiles que maintenant. Grâce à eux, nous sommes mieux armés, mais comme eux nous devons sans cesse persévérer dans cet effort de compréhension, car si le marxisme est un bon point de départ, il ne saurait être, comme le souligne Anton Pannekoek,

« une doctrine immuable ou un dogme stérile qui impose ses vérités. La société se développe, le prolétariat se développe, la science se développe. De nouvelles formes, de nouveaux phénomènes surgissent dans le capitalisme, dans la politique, dans la science, que Marx et Engels n’ont pu pressentir » (p. 29)

Pannekoek revient sans cesse, comme dans tous ses écrits, sur la nécessité d’un renouvellement constant de nos formes de pensée et de lutte pour les adapter aux conditions toujours nouvelles d’un monde en évolution rapide. Le marxisme ne peut rester une théorie vivante qu’en tant que méthode de recherche, d’outil d’analyse. Encore faut-il appliquer cette méthode à l’œuvre de Marx elle-même, dont certaines thèses et analyses, issues de conditions déterminées, ont perdu leur validité parce que les conditions ont changé, comme le rappelle Paul Mattick.

Pour étudier l’œuvre de Pannekoek, et cela vaut pour Marx, Engels et les grands maîtres à penser du marxisme, je crois nécessaire de distinguer deux aspects fondamentaux du matérialisme historique, à savoir : expliquer le monde (nature et sociétés humaines) et le transformer (engagement conscient dans la lutte révolutionnaire des travailleurs). Pourquoi ? Parce que ces deux aspects peuvent être, et même sont, à la base d’interprétations divergentes qui se font jour parmi les marxistes, y compris parmi les Communistes de Conseils.

Expliquer le monde. En ce qui concerne l’univers, la nature, les hommes se sont toujours efforcés d’élaborer des lois régissant tout ce qu’ils pouvaient observer. Ces lois ont toujours été et sont toujours des approximations, nous dit Pannekoek, qu’il s’agisse de la matière dite inerte (qui ne l’est d’ailleurs que dans certaines conditions de pression, chaleur, etc…), de la matière vivante dont les structures commencent à peine à être mieux connues, ou des hommes et des sociétés humaines dont l’évolution ne peut être comprise que grâce à l’apport du marxisme (la division en classes), lequel ne résout pas tous les problèmes et ne constitue pas un système de lois et règles immuables.

Transformer le monde. Au départ, il y a eu l’outil, utilisé puis amélioré par l’homme, et dont le maniement et la conception transforment l’homme et l’aident à transformer la nature. Nous en sommes maintenant au stade d’énormes et prodigieux appareils de production dont le progrès ont imposé aux hommes, aux classes, des rapports sociaux et des structures sans cesse en évolution. Grâce à l’outil, à son utilisation vite devenue un travail, les hommes ont pu modifier leur environnement et extraire ou utiliser les richesses de la nature. C’est l’appropriation des outils, des produits fabriqués, de territoires et de fonctions qui sont à l’origine de la division des hommes en classes, antagonistes puisque concrétisant l’exploitation de l’homme par l’homme. Constater, comme l’a fait Marx, que cette lutte entre classes est le facteur primordial de l’histoire de l’humanité depuis des millénaires ne constitue pas l’énoncé d’une loi, ne serait-ce que parce que l’issue d’une lutte de cette ampleur échappe aux prévisions. Et les lois et règles que l’on s’efforce d’élaborer pour comprendre les relations humaines sont, encore beaucoup plus que les « lois de la nature », des approximations, de simples outils d’analyse qui, comme les outils primitifs, exigent d’être améliorés. C’est ce que nous dit Pannekoek.

Bien qu’il y ait un lien entre les deux aspects du marxisme que je viens de résumer, ce lien étant la lutte des classes (« la compréhension pleine et entière du marxisme n’est possible qu’en liaison avec une pratique révolutionnaire », p. 35), il faut bien constater que chacun de ces aspects peut conduire à des conceptions erronées. Voyons lesquelles :

La tendance à tout expliquer à coup de « lois » (même si elles peuvent être considérées comme « absolues » pour les fins de la pratique humaine – P. Mattick, p. 6) peut conduire à des conceptions « mécaniques », pour ne pas dire « fatalistes » et notamment mener à un « économisme » étroit. De telles conceptions nourrissent aussi « l’attentisme » pour ce qui est de la participation à la lutte de classe, ou encore conduisent à une position d’observateurs scientifiques de cette lutte, position que Pannekoek condamne en affirmant que :

« La position de l’homme au sein de la société n’est pas celle d’un observateur pur et simple, il constitue une force dynamique réagissant sur le milieu et le transformant », p. 36.

Transformer le monde, cette conception dynamique qui est exposée plus longuement dans cette même page 36, peut, elle, conduire à une activité principalement politique et au volontarisme de minorités agissantes et de prétendues élites dirigeantes.

Or, à notre époque, les tendances au totalitarisme des sociétés modernes démontrent, s’il en était nécessaire, qu’économie et politique sont une seule et même chose.

Pannekoek, comme nous tous sans aucun doute au cours de nos discussions, porte l’accent tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre de ces aspects du marxisme. Et Paul Mattick dans sa préface fait de même. Parlant de « l’Anthropogenèse » et de « Marxisme et Darwinisme », de Pannekoek, il écrit :

« De même qu’il y a des mécanismes qui expliquent le développement social et l’évolution naturelle… » p. 6.

Ce qui ne l’empêche pas à la page suivante de parler ( en… « volontariste ») de « l’homme et du but qu’il veut atteindre », ou de déclarer :

« Ce qui a déterminé le développement social, ce n’était pas la lutte naturelle pour l’existence, mais le combat social pour telle ou telle forme de l’organisation sociale ».

En fait, Pannekoek est fondamentalement opposé à une interprétation « mécaniste » du marxisme. Tout au long du livre, il ne cesse de répéter que les « lois » de la nature sont des créations humaines pour faciliter l’étude des phénomènes et les prévoir, des « formulations humaines imparfaites » (p. 50), et que « les relations sociales (étant) infiniment plus complexes que celles existant dans la nature… il est encore plus difficile de dégager les « lois » de la société et de les exprimer en formules exactes ».

« C’est déjà un grand pas que l’on ait pu esquisser les grandes lignes du développement social. L’importance du marxisme ne réside pas tant dans les règles qu’il énonce et les prévisions qu’il formule, que dans ce qu’on nomme sa méthode, dans cette affirmation fondamentale qu’il existe une relation entre chaque évènement social et l’ensemble de l’univers, dans le principe que dans tout phénomène social, il faut rechercher les facteurs matériels réels auxquels il est relié ». (p. 51).

Toutefois, après avoir rejeté le « déterminisme » qui « sous-entend que l’avenir est fixé à l’avance de quelque part, par quelqu’un », Pannekoek dit (p. 95) « que c’est le matérialisme historique qui a ouvert la voie au déterminisme dans le domaine social ». Mais il s’agit du fait « que les idées sont déterminées par la classe sociale » (même page), ce qui est juste et n’a rien à voir avec le déterminisme absolu dans son sens bourgeois.

Où une certaine tendance au « mécanisme » apparaît chez Pannekoek, c’est dans les pages 103 et 104. L’auteur dit par exemple « que si l’on avait connu en Europe occidentale l’Empiriocriticisme, ouvrage conforme au matérialisme bourgeois, …on aurait été en mesure de prévoir que la révolution russe devait aboutir de façon ou d’autre à un genre de capitalisme fondé sur une lutte ouvrière ». Toujours concernant l’ouvrage philosophique de Lénine, Pannekoek dit encore « … que le marxisme… explique du même coup pourquoi il ne pouvait en être autrement« .

Que le marxisme permette de comprendre les idées de Lénine sur le développement de la révolution russe (commencée en février, ne l’oublions pas), c’est une chose. C’en est une autre de déclarer, après coup, qu’il ne pouvait pas en être autrement. C’est trop facile, et même « irréfutable », puisqu’on ne peut opposer à de telles affirmations que des si…, c’est-à-dire rien, lorsqu’il s’agit d’évènements historiques passés. Il n’y a rien d’inéluctable dans les entreprises humaines. N’est-ce pas d’ailleurs au marxisme que nous devons la formulation de l’alternative « Socialisme ou Barbarie », dont les évènements survenus au cours de ce siècle ont prouvé qu’elle était une vision profonde du devenir de l’humanité ?

L’intérêt de la critique des idées philosophiques de Lénine réside surtout dans l’analyse des conséquences de ces idées sur l’évolution de la révolution russe vers le capitalisme d’Etat et point n’était besoin d’ajouter qu’il ne pouvait en être autrement. Certains penseront que c’est là reconnaître, le rôle volontariste du parti bolchevik. Il n’en est rien cependant puisque Pannekoek s’acharne à montrer que les idées de Lénine tiraient leur source dans les conditions économiques, sociales et politiques de la Russie, différentes de celles d’Europe occidentale. C’est un problème qui m’est familier, car au début des années 30, nous aussi avions été obligés de rechercher dans l’idéologie du parti bolchevik l’explication du rôle de ce parti qui nous apparut alors comme celui de l’intelligentzia radicale de Russie. Comme l’écrit Pannekoek « selon le marxisme, les idées sociales et les grandes tendances spirituelles expriment les aspirations des classes… » (p. 99).

Ces considérations sur l’origine et le rôle des idées des hommes m’amènent à souligner combien sont importantes les pages que Pannekoek consacre à ce sujet et que je résumerai par ces citations :

« Dans tout ce qu’il est ou dans tout ce qu’il fait, dans son corps, dans son esprit, dans sa vie, dans ses pensées, dans ses sentiments, dans ses expériences les plus simples, il (l’individu) est un produit de la société ; c’est la société humaine qui a forgé toutes les manifestations de sa vie » (p. 71).

Être social, « l’homme est avant tout un être actif, un travailleur… L’action qu’il exerce ainsi sur le monde détermine sa pensée et ses sentiments et constitue la partie la plus importante de ses expériences. Dès le début, ce fur une activité collective, un processus social de travail » (p. 72).

Avant de terminer cette présentation critique de « Lénine philosophe », il est une question que je tiens à éclairer. C’est celle de la religion. Pannekoek en parle plusieurs fois dans son livre, notamment à propos de la philosophie de Lénine, mais pour l’enterrer un peu trop vite à mon avis. Il considère la religion comme la moins importante de ces idéologies héritées du passé et qui étouffent la pensée des travailleurs.

« Comme elle représente l’écorce desséchée d’un système d’idées reflétant les conditions d’un passé lointain elle n’a plus qu’un semblant de pouvoir à l’abri duquel se réfugient tous ceux qui sont effrayés par le développement capitaliste. Sa base a été continuellement minée par le capitalisme lui-même » (p. 111).

Certes, Pannekoek a raison d’écrire que l’Etat et la nation sont des idoles plus dangereuses, ainsi que « les puissances spirituelles comme la démocratie, l’organisation, le syndicat, le parti, parce que ces dernières conceptions prennent leurs racines dans la classe ouvrière elle-même et sont nées de sa vie pratique et de sa propre lutte » (même page).

Mais il a tort de sous estimer le rôle toujours grand de la religion et la puissance des Églises. Celles-ci se sont adaptées au monde moderne et savent diversifier leurs moyens d’emprise sur toutes les classes sociales. En ce qui concerne l’Église catholique, que nous connaissons mieux en France, n’a-t-elle pas son Teilhard de Chardin pour les scientifiques, ses prêtres ouvriers, (et même guérilléros comme en Amérique du Sud), ses chrétiens de gauche, ses aumôniers, ses écoles, ses œuvres de charité, ses syndicats, ses partis démo-chrétiens, etc…

Page 40, Pannekoek dit d’ailleurs que la bourgeoisie, après l’adoption temporaire du matérialisme, fait une rechute dans les tendances religieuses et mystiques. Il faudrait ajouter le regain de la religion en Russie, la place accordée à l’islamisme dans les nations arabes, l’appui du bouddhisme aux nationalistes indo-chinois, l’influence énorme des Églises protestantes et catholiques aux U.S.A. et en Grande-Bretagne où se dire athée est aussi épouvantable que de s’affirmer communiste, etc… La religion conserve donc son rôle et ces puissantes organisations que sont les Églises pareillement.

« La religion disparaîtra avec le début de la révolution prolétarienne » dit Pannekoek.

Certes, mais en attendant, les croyances religieuses et les Églises sont des forces contre-révolutionnaires. Et je pense que la propagande anti-religieuse et anti-cléricale fait partie de la lutte de classe, dont les aspects sont multiformes, même si les luttes principales se livrent là où les travailleurs sont exploités, là où les capitalistes sont les plus vulnérables, c’est-à-dire les lieux de production.

Dans une note de la page 27 de son livre, Serge Bricianer signalait que sans renoncer à une propagande matérialiste éclairant les origines de la religion, il (Pannekoek) soulignait cependant « comme les social-démocrates classiques, que dans notre parti, la religion demeure une affaire privée » (Religion und Socialimus – 1906). Je ne crois pas me tromper en disant que nous sommes plus exigeants. Laissons ce libéralisme au PSU.

J’en arrive aux Remarques de Karl Korsch qui terminent le livre. Je rappelle que ce texte date de 1938. Il a gardé toute sa valeur. Et sa conclusion renforce celle de Pannekoek.

« Cette idéologie léniniste, que professent aujourd’hui les partis communistes et qui, en principe, est conforme à l’idéologie traditionnelle du vieux parti social-démocrate, n’exprime plus aucun des buts du prolétariat. Selon Harper (pseudonyme de Pannekoek), elle est plutôt une expression naturelle des buts d’une nouvelle classe : l’intelligentzia ». « … le nouveau matérialisme de Lénine est devenu l’arme principale des partis communistes dans leur tentative de détacher une fraction de la bourgeoisie de la religion traditionnelle et des philosophies idéalistes… ». « Ce faisant, les partis communistes espèrent gagner cette fraction de la bourgeoisie au système de planification industrielle, à ce Capitalisme d’Etat qui, pour les ouvriers, n’est qu’une autre forme d’esclavage et d’exploitation » (p. 122).

Depuis 1938, les partis communistes ont effectivement attiré dans leur orbite nombre d’intellectuels et techniciens. Mais pas seulement les partis communistes, car presque toutes les organisations qui se disent d’extrême-gauche ont aussi adopté, à quelques variantes près, l’idéologie léniniste. Celle-ci, dont surtout la notion de parti dirigeant, répond aux aspirations de prétendues élites ou avant-gardes, et constitue le bréviaire de toutes les formations de nature techno-bureaucratique espérant canaliser les luttes du prolétariat en vue de l’instauration du capitalisme d’Etat.

Pour finir, une petite remarque s’adressant à nos traducteurs que nous devons tout d’abord remercier pour ce travail sur des textes en trois langues. Mais j’ai buté sur quelques mots plutôt difficiles. Et je ne serai certainement pas le seul. Il s’agit de : épistémologie, fidéisme, solipsisme, apodictique, apophtegme, points nodaux, gnoséologie. De tels mots auraient demandé aussi à être traduits en langage courant. Le premier l’a été par Pannekoek (p. 25), le second par Lénine (p. 94). Il n’en reste plus que cinq. Ça vaut la peine d’un post-scriptum à ce papier. Et sachons reconnaître que c’est bien peu pour un livre traitant de philosophie.


Épistémologie : (du grec : étude des sciences) – Étude critique de sciences destinées à déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée.

Fidéisme : (du latin : foi) – Mot utilisé par Lénine pour désigner la doctrine de la foi religieuse.

Solipsisme : (du latin : seulement soi-même) – Théorie philosophique selon laquelle il n’y aurait, pour le sujet pensant, d’autre réalité que lui-même.

Apodictique : (du grec : élargir) – Caractérise un raisonnement démonstratif et a donc une évidence de droit et pas seulement de fait.

Apophtegme : (du grec : prononcer) – Parole mémorable ayant une valeur de maxime.

Points nodaux : Mot utilisé par Mach pour désigner la réunion de plusieurs, éléments, leur fusion (voir la citation de Mach page 58).

Gnoséologie : (du grec : étude du savoir) – Utilisé par Lénine au sens d’épistémologie.

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