Article d’Emmanuel Roblès paru dans 27, rue Jacob, n° 5, printemps 1953, p. 1
CE que l’on appelle en France « le public moyen » a encore une fâcheuse tendance à n’apprécier les livres écrits par les auteurs d’outre-mer que dans la mesure où ils flattent son goût du pittoresque, son besoin d’évasion. Un roman écrit par un noir, ou par un nord-africain, a soulevé jusqu’ici plus d’étonnement que d’intérêt véritable.
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