Article paru dans La Voix du Peuple, n° 31.
Le militant infatigable, MOUCI ZAHAR, est né le 10 novembre 1911 à Aït Saad, Commune mixte d’Azazga. Issu d’une famille honorable et profondément attachée aux principes de l’Islam, il apprit très jeune le Coran à la Zaouia Sidi Abderrahmane. Il poursuivit ses études à la mosquée Sidi Lakhdar de Constantine que dirigeait avec dévouement le regretté Cheikh Abdelhamid BENBADIS.
Au terme de ses études, ce brave et honnête paysan du Djurdjura allait donner la preuve éclatante de son dévouement à la cause nationale. Il donna son adhésion au mouvement national algérien en 1943. Les foudres de la répression ne l’épargnèrent pas. Arrêté par la police au mois de Mai 1948, il ne devait sortir de prison qu’au moins de juillet 1949. Sa conduite irréprochable mérite d’être citée en exemple. Bon croyant et bon militant, il a toujours fait honneur à ses devoirs religieux et à ses obligations patriotiques.
Le militant infatigable, le pieux religieux, le digne fils du Djurdjura, Zahar MOUCI vient de connaître une fin tragique. Les nervis du FLN l’ont lâchement assassiné le 27 février 1957, à 6 h 30, au Métro République. Ainsi les ennemis manifestes du peuple algérien s’obstinent à persévérer dans la voie du crime, de l’assassinat, de la lâcheté, de la bassesse et de l’immoralité la plus cynique. Après l’assassinat des patriotes Benboulaid, Boudjrida, Mahi, Ouagueni, Guendouze, etc…, c’est le frère Zahar MOUCI qui tombe sous les balles des assassins du FLN.
Devant cet acte de lâcheté, le devoir des militants du MNA est tout indiqué. Ils ne manqueront pas d’imposer silence aux lâches et aux traîtres, de faire reculer les criminels et les assassins et de dénoncer inlassablement l’action anti-nationale des pseudo-patriotes du FLN sans, pour autant, se détourner du combat anti-impérialiste.
Le nom du frère Zahar MOUCI restera à jamais gravé dans la mémoire de tous les patriotes algériens. Que Dieu repose son âme et que sa famille et son enfant soient assurés des condoléances sincèrement attristés de la « Voix du Peuple ».