Article de Malika Lies paru dans Et-Thaoura, journal révolutionnaire marxiste d’Algérie, n° 4, avril 1983, p. 14
Nous considérons utile, avant de rentrer dans le vif du sujet, de préciser que pour nous les événements de la CUTA [1] ne peuvent être considérés comme un « tournant marquant » dans la situation du mouvement étudiant algérien. D’une part, de par leur prévisibilité, conséquence logique de l’absence d’auto-organisation des étudiants sur des bases démocratiques. D’autre part, l’offensive menée par un avant-gardisme aveugle ne pouvait qu’aboutir à une opération suicide résultat d’un déséquilibre, flagrant, du rapport des forces en faveur des fascistes.