Article paru dans La Voix du Peuple, février 1962, p. 3
Faire le silence sur les activités du M.N.A. est devenu chose courante ; tant sur le plan politique que sur le plan militaire, l’information générale se tait comme une carpe. Quand ce sont les maquis M.N.A. qui sont en mouvement dans le Sud algérien, où ils contrôlent un immense territoire, la presse déclare « les fellagas font telle ou telle chose », ou encore elle dira « des terroristes musulmans viennent d’attaquer tel ou tel poste ». Mais jamais, ou du moins très rarement, on voit écrit noir sur blanc dans un journal quelconque le nom du M.N.A. à propos d’un fait militaire ou même politique.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.