Mon dernier texte intitulé « L’acquisition de compétences militaires chez des indépendantistes algériens. Le cas des partisans de Messali Hadj » vient de paraître dans le livre dirigé par A. Allal, G. Dorronsoro et O. Grojean, Politiques de la violence. Organiser la lutte de la Colombie au Pakistan, Paris, Karthala, 2021, p. 47-69
Étiquette : lutte armée
Editorial suivi d’une interview de Sami Naïr par Daniel Bensaïd parus dans Critique Communiste, revue mensuelle de la Ligue communiste révolutionnaire, n° 35, novembre 1984, p. 3-4 et p. 21-27
Photos publiées dans El Djeich, novembre 1984, p. 98
Il y a trente ans en Algérie
Le 1er novembre des parias et des opprimés
EN ce jour de Toussaint 1954. quelques centaines de militants nationalistes algériens attaquaient, à travers toute l’Algérie, des commissariats de police et des postes de gendarmerie. Leurs moyens étaient dérisoires face à la puissance de l’impérialisme français. Pourtant, le 1er novembre 1954 reste dans l’histoire comme le lancement de la guerre de libération. L’action du 1er novembre répondait à l’attente du peuple algérien dominé, exploité et humilié depuis la conquête française. Ce peuple, dont la lutte pour sa libération n’avait pas cessé, désespérait devant l’attentisme ou le légalisme de ses dirigeants nationalistes. Le 1er novembre 1954 fut l’étincelle qui mit le feu à la plaine, au lendemain de la défaite du colonialisme français en Indochine et tandis que s’intensifiait la lutte pour l’indépendance au Maroc et en Tunisie, sous protectorat français.
Article de Malika Lies paru dans Et-Thaoura, journal révolutionnaire marxiste d’Algérie, n° 4, avril 1983, p. 14
Nous considérons utile, avant de rentrer dans le vif du sujet, de préciser que pour nous les événements de la CUTA [1] ne peuvent être considérés comme un « tournant marquant » dans la situation du mouvement étudiant algérien. D’une part, de par leur prévisibilité, conséquence logique de l’absence d’auto-organisation des étudiants sur des bases démocratiques. D’autre part, l’offensive menée par un avant-gardisme aveugle ne pouvait qu’aboutir à une opération suicide résultat d’un déséquilibre, flagrant, du rapport des forces en faveur des fascistes.
Article paru dans Travailleurs immigrés en lutte, n° 32, 15 mai – 15 juin 1979, p. 10-14
Nous publions ici la première partie d’une série d’articles sur la lutte de libération nationale en Algérie. La seconde partie paraîtra dans le prochain numéro de « Travailleurs Immigrés en Lutte ».