Texte de Paul Eluard paru dans La Révolution surréaliste, n° 6, 1er mars 1926, p. 29
Une nouvelle religion s’est établie depuis la guerre, une religion qui réalise vraiment l’union sacrée entre tous les hommes de tous les pays combattants, dont tous les vivants sont les prêtres austères, une religion plus absurde et plus laide encore que les autres : celle des morts.