Article de Chawki Salhi paru dans Inprecor, n° 346, du 14 au 27 février 1992, p. 36
![](https://i0.wp.com/sinedjib.com/wp-content/uploads/2020/09/Inprecor-14-fevrier-1992.png?resize=415%2C619&ssl=1)
Au lendemain de la démission de Chadli, les intégristes du Front islamique du salut (FIS) avaient le profil bas, et la direction Hachani n’a finalement eu aucune peine à convaincre sa base de l’inutilité de s’affronter au nouveau pouvoir – la leçon de juin 1991 avait été bien apprise (1). M. Boudiaf, installé par l’armée à la tête du Haut comité d’Etat, dans le rôle du « sauveur de la nation », annonçait alors que les partis ne seraient pas interdits, pas même le FIS. Mais l’étau se resserrait sur les intégristes : chaque déclaration grandiloquente était suivie d’arrestations ; les meetings-prières du vendredi était progressivement empêchés. Alors que la consigne était de ne pas donner prétexte à l’interdiction du FIS, la riposte est venue des jeunes des quartiers.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.