Article de Mohamed Saïl paru dans L’Eveil social, n° 20, août 1933
Par lâcheté, l’être humain prend souvent son mal en patience. Opprimé, il se résigne et, par « instinct de conservation », se retient pour ne pas cracher son dégoût à la face de ses dirigeants. Mais, lorsqu’il se découvre victime d’une criante injustice, lorsqu’il voit ses droits systématiquement abolis les uns après les autres, il commence à envisager la révolte salvatrice qui pourrait rétablir l’intégralité de son droit.