Article d’Akli Bounane paru dans Le Libertaire, n° 440, 21 juillet 1955, p. 2
Des Correspondants du LIBERTAIRE
Deux travailleurs algériens, résidant en France, mais pères de famille nombreuse en Algérie, sont venus passer leurs vacances en Algérie. Ces deux hommes étaient toujours brimés par les autorités « zélées » qui déploient tous leurs efforts pour faire arrêter les braves gens. Aussi, après avoir été provoqués maintes fois, les deux hommes ont disparu de la région.
Malheureusement pour eux, leur disparition s’est produite le jour même où le garde champêtre de leur douar (Aït R’Zine) a été exécuté en raison de ses relations avec l’Administration.
Les forces de répression sont venues et, appliquant le principe nazi de la responsabilité collective, ont brûlé et dynamité les demeures où habitaient les familles de ces deux militants. Mallou Ahcène a trois frères, ses parents et sa grand-mère. Habechou Hamour a trois frères et ses parents. Aujourd’hui, dépourvus de tout, ces familles couchent à la belle étoile !
Nous, travailleurs algériens, appelons les travailleurs français à dénoncer avec nous ces méthodes hideuses appliquées à notre peuple qui n’a pas commis d’autre crime que celui de vouloir sa liberté.
AKLI
Une réponse sur « Akli Bounane : A Guendouz, commune mixte d’Akbou, crimes colonialistes »
Les noms des notables assacine le 18/09/1955 au village tigjilte Ou mi à la et village boichekfa
Amghar Salem, Imakhlaf said, arabe Said, mézien Bachir, azouaou Said, zegrour hamimi, kakdji Hocin,Hamar Larbi, isreg Omar, Isreg Larbi,
Guezem Hocin.