Article de Romulus paru dans Courant alternatif, n° 47, mars 1995, p. 29-30
Pas un jour ne passe sans que l’on évoque l’Algérie. Les annonces d’assassinat, d’attentat défilent les unes après les autres. Le coup d’Etat de janvier 1992 a fait entrer l’Algérie dans la spirale de la violence physique et directe. Un premier bilan fait état de 30 000 morts en trois ans. Pris dans un étau, le peuple algérien subit le napalm de l’armée et le C4 (explosif) des groupes intégristes.